Les résistants tombés au Limbourg NL

Jacob Guillaume Houben (Jacques)

Le mineur Jacques Houben, originaire de Born, probablement travaillait à la Staatsmijn Maurits à Geleen, située à proximité. Dans son dossier à l’OGS, il est répertorié comme tailleur. [1#2]
Il n’était/est pas rare que des personnes exercent une profession autre que celle pour laquelle elles ont été formées.
Dans le même dossier, un formulaire rempli à son sujet par la commune de Born indique : Le 17 août 1944, il fut arrêté par les Allemands en tant que clandestin et vraisemblablement emmené en Allemagne via Amersfoort. La personne en question s’était cachée parce qu’elle avait reçu l’ordre d’effectuer du travail en Allemagne. [1#1]
C’est ainsi que l’on peut également décrire le travail forcé. La municipalité ne semble pas avoir su qu’il faisait également partie de la résistance. Cammaert le savait apparemment, car il écrivit dans son chapitre sur le RVV (Conseil de la Résistance) : Certains messagers furent tués, tandis que deux membres du RVV tombèrent par hasard entre les mains des Allemands. C’est ce qui est arrivé au mineur J.G. Houben le 17 août 1944, lorsqu’il fut arrêté lors d’un transport d’armes à Geleen et qu’il ne put s’identifier. Il mourut en captivité allemande. [2]
Après la guerre, sa veuve a tenté d’en savoir plus sur le sort de son mari. Elle a donc écrit à la Croix-Rouge. Son seul indice était l’information du Nederlandse Staatscourant (le bulletin officiel du gouvernement) du 31 janvier 1952, selon laquelle il était probablement décédé entre le 16 mars et le 3 mai 1945. Et qu’une source peu fiable avait signalé une tombe au nom de Jac Houben à Cologne ou dans les environs. [1#9]
L’OGS répondit le 11 octobre 1965 qu’elle savait seulement qu’il était mort vers le 3 mai 1945 en tant que prisonnier de Neuengamme. Ils ne pouvaient pas dire exactement où. Les possibilités suivantes furent suggérées : le camp de concentration de Sandbostel [3] ou la catastrophe du Cap Arcona et de deux autres navires dans la baie de Lübeck [4], dans laquelle périrent 7 000 prisonniers de Neuengamme. [1#6]

Le mémorial numérique de Neuengamme [5] donne l’historique suivant de sa détention : Arrêté le 17 août 1944, puis emprisonné à Maastricht, Ommen, Amersfoort ( du 26 août 1944 au 8 septembre 1944 ) et à Neuengamme à partir du 10 septembre 1944, où il se trouvait dans les camps satellites de Husum-Schwesing (village d’Engelsburg) [6], où les prisonniers devaient travailler au soi-disant Friesenwall, et à Meppen-Versen, où les prisonniers de Neuengamme devaient travailler dans des briqueteries, des argilières et dans l’extraction de tourbe à partir de novembre 1944. La Wikipedia néerlandaise indique ce qui suit à propos de ce camp : Jusqu’en mars 1945, le camp de Meppen-Versen est resté un avant-poste de ce camp de concentration. Lorsque les Alliés s’approchèrent du camp, les prisonniers restants furent conduits à pied à Neuengamme en passant par Meppen, Cloppenburg, Brême et Hambourg. Les personnes gravement malades et celles incapables de marcher sont emmenées en camion à Farge, près de Brême. Les 40 plus gravement malades sont fusillés sur place. [7]
Jacob Guillaume ( Jacques ) Houben figure dans l’Erelijst 1940-1945 ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [8]

Notes

1. Archief Oorlogsgravenstichting (@ Nationaal archief),
   Dossier Jacob Guillaume Houben • #1 • #2 • #6 • #9
2. Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
   9. De Raad van Verzet in het Koninkrijk der Nederlanden, p.971
3. Monument Sandbostel • Nederlands • Deutsch • English • Français • Español • Português não disponível
4. Cap Arcona, Wikipedia • Nederlands • Deutsch • English • Français • Português
5. vriendenkringneuengamme.nl Jacob Guillaume Houben
6. 1. KZ-Gedenkstätte Husum-Schwesing
   2. KZ Husum-Schwesing, Wikipedia • Nederlands • Deutsch • English • Français • Português
7. Stalag VI B Versen, Wikipedia • Nederlands • Deutsch • English
8. Erelijst 1940-1945
9. Oorlogsgravenstichting.nl