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Les noms aux murs

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Limburg 1940-1945,
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L’adieu d’un combattant en résistance de « Paul Simons » Pierre Joseph Arnold Schunck,

porteur du Croix de la Résistance

Discours par « Harry van Benthum  » (Theo Goossen), Heerlen
au cours de da célébration d’Eucharistie à 11 heures dans l´église de la Ste.Famille à Schaesberg (Landgraaf, NL), 6 février 1993, à l’enterrement de Pierre Schunck.

 

 



oraison funèbre, par « Harry » Theo Goossen pour « Paul », son compagnon d’armes, lors de la célébration, p 1

Theo Goossen (Harry van Benthum) était le chef du sous-district de Kerkrade de la LO et dirigeait le service de renseignements de la LO dans le district houiller, qui a rapidement inclus de grandes parties du Limbourg après la libération. Pierre Schunck était son informateur pour ce qui concerne le sous-district de Valkenburg.
Le scan de la page 1 manque.

Au cours d’un des premiers jours du mois de septembre 1943, lors le de la fondation du district Heerlen de l’O.N., fut présent un certain Monsieur « Paul Simons ». Ce fut dans la maison du Recteur Prompens dans l’hôpital St.Jozef à la rue Putgraaf.
O.N. signifie : L’organisation nationale pour l’aide aux clandestins. On appelait les clandestins « plongeurs » aussi. Ce district de l’O.N., au début indiqué avec L18, après Z18, contenait à peu près tout le sud du Limbourg sauf Maastricht et ses alentours. L’abréviation néerlandaise est L.O., Landelijke Organisatie.
Après la démission du Recteur Prompers, pour des raisons motivées et sur propre demande, le vicaire Giel Berix de la rue Nobelstraat à Heerlen, ami de « Paul » et co-fondateur de l’O.N. de Heerlen, était le dirigeant du district Z18. (Le 21/6/1944 il a été arrêté à Weert et il est mort dans le camp de concentration à Bergen-Belsen). Le district de Heerlen était divisé en 9 rayons.
Le présent M.« Paul » devint le dirigeant du rayon Valkenburg dont les activités de résistance se sont étendues jusqu’à Gulpen et Maastricht inclus, pendant qu’à l’époque Klimmen et ses alentours aussi furent classés lors du rayon Valkenburg.

Lors de diverses réunions secrètes et au cours de la coopération nécessaire, on a appris à se connaître mieux et sont devenus connus aussi - partiellement - les noms de famille et quelques besognes familiaires.
Le nom de famille de « Paul » était Schunck, il habitait à Valkenburg, où il eut une blanchisserie, qui fut gérée par lui et son épouse Gerda. Des temps, l’on pouvait trouver «Paul» à Heerlen dans une usine de vêtements aux quatre-bras Kruisstraat-Geleenstraat.

La résistance de « Paul » Schunck avait comme cible

  • l’invasion traître dans notre pays
  • la présentation de pouvoir dictatoriale, à l’EXCLUSION de toute liberté
  • la façon d’agir inhumaine
  • l’élimination et massacre des non-conformistes.

Toutefois:

Ses activités avaient comme but principal d’accorder de l’aide aux gens en problèmes :

  • Aux familles étant en problèmes, dont l’époux/père avait dû fuir, s’était caché, soit était enfermée au prison ou dans un des camps atroces
  • D’organiser l’hébergement et les « adresses de plongée » etc. pour les réfugiés, pour les juifs, pour les aviateurs, pour les gens de résistance recherchés.
    Tous ces gens ont dû être soignés, dans le domaine de l’alimentation, des vêtements, des cartes de ration, des preuves de personne, des cartes de base, des cartes d’identité nécessaires, timbres de ration, etc.., etc...
  • La réalisation de cette assistance exigeait de l’organisation, du consentement mutuel, de la collaboration, intensément et insignifiamment !

P. 2



Afscheidstoespraak van Theo „Harry“ Goossen bij de uitvaartplechtigheid van „Paul“, blz. 2

Les propres besognes professionnels de « Paul » sont interrompues beaucoup de fois par le besoin d’autres. Aussi, cette situation exige de faire attention, d’être prudent et d’agir insignifiant. TOUJOURS avec l’espoir de pouvoir éviter le danger ( caché, mais toujours présent ), ou de pouvoir fuir si possible. Dans CETTE ambiance il faut considérer et juger les actes de résistance organisés de « Paul », qui ont duré plus de 2 ans.
Est encore à prendre en considération : quelques fois le danger effectif s’est trouvée devant sa porte.

Il a dit lui-même : « Je ne le comprends pas. Je ne peux pas l’expliquer. J’ai eu beaucoup de chance ! Mais j’ai prié beaucoup ! ». En continuant il dit : « Je n’ai pas fait seul tout ceci. Et sans l’aide de ma femme certaines choses auriont eu échoué totalement. »

« Paul » est également membre du groupe de renseignements ID18.

  • 06/09/1944 il communique que la veille Sjeng (John) Coenen et Joep (Joe) Francotte ont été fusillés sur le Cauberg et qu’ils se trouvent là-haut encore. Que faire? Pour « Paul » cette exécution restera un traumatisme permanent.
  • 15 septembre il communique : « Les Allemands ont fait sauter les ponts sur la Gueule, barré les routes, installé des canons et se repoussent contre les américains avançants. Divers bâtiments sont endommagés gravement et quelques maisons brûlent. Une grande partie de la population s’est mis en sécurité dans les grottes calcaires. »
  • 16/09/1944, le chef des K.P. Bep van Kooten arrive à Heerlen. « Paul » lui communique, il faudrait éviter Valkenburg lors de son voyage à Maastricht et Bruxelles. Trop dangereux !

Dans la nuit du 16 au 17 septembre 1944 : les Allemands quittent Valkenburg. « Paul » prend contact avec les libérateurs, comme était commandé par la résistance. Il va leur aider de toutes les manières possibles. Le 20 septembre Bep van Kooten fait la visite de son combattant de résistance « Paul » et communique que les gens de résistance se rassemblent dans les Koninklijke Stoottroepen (troupes de choc royales ) et demande à « Paul » d’accorder sa coopération pour cela. Fièrement « Paul » fait de la publicité entre les membres de l’O.N.

Et ainsi l’on fait.
Des demandes d’inscription sont reçues, des listes sont rédigées, des contrôles effectués, les informations nécessaires données, des logements et des ateliers convenables sont recherchées, un garage pour le transport et l’entretien est conseillé! Les résultats de ces actions sont, entre autres bâtiments, les maisons Philips et Oranjehof. Les relations avec les libérateurs étaient OK et existent jusqu’à ce jour! (Une amitié pour la vie liait Pierre Schunck avec Bob Hillecue de Chicago, membre de la division « Old Hickory », qui a libéré Valkenburg.)

Mme Schunck, les enfants, les petits-enfants, toute la famille ! Les combattants de la Résistance et des Stoottroepen ici présents, souhaitent aussi au nom de ceux qui ne peuvent pas être présents pour les raisons motivées, à vous exprimer leur reconnaissance à «Paul» Pierre Schunck :

  • pour son engagement énergique afin de regagner notre liberté.
  • pour son grand engagement et prudence sincère
  • pour son attitude particulièrement amicale
  • et tout ceci avec son dévouement à Dieu, à la reine et à la patrie !!

Mme Schunck, les enfants et les petits-enfants, il fait mal de dire adieu.
… les vraiment BEAUCOUP de bons souvenirs vous rendront forts !!
Camarades de la résistance ! Soldats des « Stoottroepen » ! Nous disons adieu à un bon camarade.
« Paul » : repose en paix bien méritée !

Disons adieu de manière honorable en chantant l’hymne national néerlandais :
Wilhelmus van Nassouwe

« Harry » Goossen Th.