Eugénie Boutet (Eugénie Marie Theodorina)
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Eugénie Marie Theodorina Boutet n’est pas ( encore ?) sur les murs de la chapelle.
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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL

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Eugénie Boutet
(Eugénie Marie Theodorina)


 07-06-1897 Bressoux, Liège (B)      04-06-1990 Sevenum (92)
- Résistance initiale - Aide aux prisonniers de guerre évadés - Aide aux Juifs - Survivant.e.s - Femmes dans la résistance - Sevenum -



floddergatsblog.wordpress.com …

    Les informations ci-dessus sont tirées de la courte bio en anglais sur l’institutrice Eugénie Boutet de Sevenum sur humanitarisme.nl [1.1].
    Ces informations se retrouvent en grande partie presque à l’identique sur la version néerlandophone de Wikipedia. [1.2]
    Son père était Prosper Marie Eduard Boutet de Liège, où Eugénie est également née. Sa mère, Maria Theodora Gerarda Everts, était néerlandaise. C’est ainsi qu’elle vint très tôt à Sevenum et devint, à l’âge de 23 ans, institutrice puis directrice de l’école primaire de filles du village. [1.2]

    Elle travaillait dans la résistance, notamment avec Harry Hanssen, le chef de district de l’L.O. à Sevenum, et avec le curé Henri Vullinghs à Grubbenvorst. Tout commença par l’aide qu’elle apporta aux Français et aux Wallons qui s’étaient échappés de leur captivité de guerre. Ses connaissances en français lui en étaient bien sûr utiles. Comme Harry, elle travaillait également pour le groupe Westerweel, en fournissant des adresses de clandestins pour des jeunes juifs qui avaient l’intention d’émigrer en Palestine... [2]

    Le 7 août 1943, Hanssen partit pour Gulpen afin d’aider à la mise en place de la L.O.. Mlle Boutet lui succéda. [3]

    Le 1er mai 1944, la SiPo de Maastricht effectua une nouvelle rafle à Sevenum, cette fois-ci à la recherche d’Eugénie Boutet. Elle a dû elle-même entrer dans la clandestinité, ce qui porta un coup sensible au travail de l’L.O. à Sevenum ( photo archives privées ). [4]
    Jusqu’à son retour en octobre, elle s’est occupée de prisonniers à Vught et Amersfoort. En septembre, elle tombe entre les mains des Allemands à la suite de la découverte de l’émetteur O.D. à Venlo. Elle réussit cependant à s’en sortir grâce à un plaidoyer passionné et convaincant. [3]

    La revue française L’Homme libre [5] rapporte dans son numéro de mai 1950 que les résistants limbourgeois suivants ont reçu la Médaille de la reconnaissance française pour leur aide à l’évasion de prisonniers de guerre français d’Allemagne : H. Pollaert, Jac. Stegers, W. Schreurs et J. Coehorst à Venlo, Ch. le Lorrain et Mlle E. Boutet à Sevenum, Mlle El Peters à Tegelen et Mlle A. Joosten à Grubbenvorst. Egalement au P. Hegelsom à Haelen, à C. de Goeverden à Vlodrop et au P. de la Franconi à Urmond [6].
    Le 16 juin 1964, Eugénie Boutet a été reconnue par Yad Vashem comme Juste parmi les Nations. [1.1]

    Notes

    1. biogr. Eugénie Boutet
      1. humanitarisme.nl
      2. Wikipedia • Nederlands
    2. Westerweel-groep, Wikipedia • NederlandsDeutschEnglishעברית
    3. Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
      Hoofdst. 6, De L.O., $VIII.2.5. Rayon Sevenum p.593
    4. Een liquidatie in Kronenberg: de laatste wens van Pauwelse Grad en Fons Mertens (7)
    5. L’Homme libre : organe du Mouvement de résistance des prisonniers de guerre et des déportés
    6. delpher.nl Dagblad voor Noord-Limburg, 29 april 1950
    7. https://floddergatsblog.wordpress.com/wp-content/uploads/2017/11/foto-2_-de-illegale-werkster-eugenie-boutet-uit-sevenum-kopie.jpg?w=372