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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
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Acte de naissance 12.059-70 Maastricht, état civil du Limbourg. [1]
Sef Frantzen était un frère de Leon Frantzen à Horn, avec qui il collaborait. [2.1]
J.W.H. Frantzen de Swalmen, frère de l’instituteur de Horn, était chargé de missions spéciales telles que le maintien des contacts avec la prison de Maastricht. L. Frantzen et le vicaire Janssen durent se cacher respectivement en mai et en juillet 1944, mais ils restaient actifs dans l’ombre. [2.2]
Sef Frantzen était un membre éminent à la fois de LO/KP et d’OD.
Frantzen jouait désormais le rôle d’intermédiaire entre les deux organisations. Lui et Meulenkamp étaient également responsables des contacts avec la prison de Maastricht
…
Frantzen devint l’adjoint de Crasborn, qui représentait le Limbourg et, plus tard, le Brabant-Septentrional au sein du sommet des L.K.P. [2.3]
Dans la seconde moitié de juillet 1944, à l’invitation de J. Frantzen, Crasborn et Van Kooten s’installèrent à Swalmen, le village natal de Frantzen. Ils trouvèrent refuge dans la ferme monumentale « De Baxhof » de la famille Poels, à la périphérie du village.
…
Au début du mois de septembre, un incident éclata, lié aux frictions croissantes entre l’O.D. et le K.P. et Frantzen joua à nouveau un rôle central. Conformément aux accords conclus peu avant entre L. Jans, Van Kooten, Crasborn et Frantzen (voir Cammaert, chapitre VIII, paragraphe IV.2.), Frantzen ordonna au P.F.A. Driessen de mettre ses hommes à la disposition de l’O.D. Lorsque Crasborn l’apprit, il interdit à Driessen d’agir de la sorte. Une réunion convoquée à la hâte à Swalmen entre le général de division Jans, Crasborn et Van Kooten n’apporte aucune solution. Frantzen tourne le dos au K.P.. Van Kooten lui succède immédiatement comme chef provincial adjoint du K.P. [2.4]
Cammaert écrit à son sujet en résumé : Swalmen, fonctionnaire du Rijkswaterstaat. A occupé diverses fonctions au sein de l’O.D., de la L.O. et du K.P. dans le Limbourg et a agi à plusieurs reprises en tant que médiateur et/ou envoyé, y compris entre la résistance et le Sipo-Maastricht. En outre, Frantzen apporte son aide aux clandestins ( juifs ) et aux réfugiés alliés. Il tient J.L. Moonen, secrétaire du diocèse de Roermond, au courant de l’évolution de la résistance limbourgeoise. [2.5]
En janvier 1945, toute la population de la partie encore occupée de la rive droite de la Meuse reçoit l’ordre des Allemands de quitter leurs maisons pour être évacuée. Il s’agit de la bande de territoire néerlandais comprise entre l’embouchure de la Roer dans la Meuse et juste avant Nimègue. Pour en savoir plus, voir :
L’évacuation forcée à Friesland, Groningen et Drente et l’article « Partie 5, Semaine 2 » par Hein van der Bruggen sur Roermond dans la guerre 1936 - 1945. [3.1]
Sef Frantzen, avec l’avocat Theo Peters, a tenté d’éviter cette évacuation, malheureusement sans résultat. [3.2]
Notes