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Les résistants tombés au Limbourg NL
Au début de la guerre, Leo Jans était enseigne, c’est-à-dire un officier professionnel en formation.
Cammaert écrit à son sujet : {Venlo, enseigne. Le fils de J.R.L. Jans a noué les relations ( nationales ) nécessaires pour permettre à Jans père de mettre sur pied l’OD. Jans jr. a également entretenu ces relations par la suite, a soutenu le travail de son père dans la mesure du possible et a commandé le détachement de troupes de l’état-major régional de l’O.D. Participa étroitement à la création de la L.O. dans le district de Venlo et du camp clandestin d’entrainement pour des soldats sur la rive ouest de la Meuse ( voir J.F. Gijsbers ). A beaucoup collaboré avec W.F.Th. van Boekhold.} [1]
Il recueillait et envoyait à Londres des renseignements sur l’ennemi. [2]
En 1942, il succèda à son père lorsque celui-ci dut entrer dans la clandestinité.
L’évasion de Jans du quartier général de la police de Venlo, après son arrestation par le tristement célèbre fonctionnaire du Sicherheitsdienst Richard Nitsch, est légendaire. Jans fut sorti de sa cellule par un groupe de résistants de Venlo. Parmi eux se trouvait son meilleur ami et résistant Wiel van Boekhold, originaire de Venlo.
En représailles à cette évasion, les sœurs de Leo Jans, Trees et Katie, furent arrêtées. Cette dernière mourut plus tard des suites de sa détention. À Venlo-Oost, la rue Katie Jansstraat porte son nom.
Leo Jans a été décoré à de nombreuses reprises après la guerre. Comme son camarade Van Boekhold, il a reçu le Lion de bronze des mains du prince Bernhard.
Jans avait habité à Lanaken, au Limbourg Belge, pendant maintes années. [3]
Lors de la libération de la Belgique par les Alliés, les trois organisations LO/LKP, OD et RVV sont regroupées au sein des Binnenlandse Strijdkrachten (Forces armées intérieures) sur ordre de l’état-major de l’armée néerlandaise. Les participants à la résistance armée furent affectés aux unités de combat. Les membres inactifs de l’OD aux troupes de garde.
Leo Jans redevint soldat professionnel, comme son père. Sa nécrologie mentionne un certain nombre de postes et de décorations. Il est notamment nommé major des Limburgse Jagers à la retraite. [4]
Sur le site tracesofwar.com, on peut lire le texte de recommandation lors de la remise du Lion de bronze, mentionné ci-dessus, le 8 octobre 1951, au 1er lieutenant Leo Jans :
Il s’est distingué par des actes de courage et de tact au combat contre l’ennemi, en tant que commandant du détachement de troupes de l’état-major de la zone 19 (Limbourg) de l’O.D. En particulier : lorsqu’en 1942 le commandant de cette zone était contraint de se cacher, il a maintenu la communication entre son commandant et les autres commandants de district avec tact pendant un certain nombre d’années. En outre, des armes étaient assemblées et réparées sous sa direction et il recueillait et transmettait des informations militaires sur l’ennemi. Après son arrestation à la fin du mois d’octobre 1944, il a pris une position très ferme et a revendiqué toute la responsabilité des actes de ses camarades. [2]
Il était président de la Oud Limburgse Schuttersfederatie ( Fédération de clubs de tir traditionnelle au Limbourg ) pendant de nombreuses années. Ils mentionnent que Leo Jans est décédé le vendredi 23 septembre 2016 à la maison de retraite WZC Bessemerberg à Lanaken. [5]
Notes