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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
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Petrus Johannes Sijmons épouse Maria Antonia Adriana Martens le 5 février 1934 à Nijmegen. [1.1]
Elle naît à Nijmegen [1.2] et meurt le 11 avril 1962 à Arnhem [1.3].
Son mari est également décédé à Arnhem le 11 avril 1962. [2]
Piet Sijmons est démobilisé en 1940 en tant que capitaine de la réserve. Il est commandant de district de l’Ordedienst (service d’ordre) à Maastricht et chef de la ligne d’évasion des pilotes du Blok pendant l’occupation. [3] [1.5]
Il s’agissait d’une subdivision du groupe Versleijen, souvent désigné par d’autres groupes de résistance sous le nom de groupe fiscal de Maastricht.
Cammaert écrit sur lui en résumant : Maastricht, fonctionnaire au bureau des impôts. Appartenait au groupe fiscal de Maastricht. Il était chef de district de l’O.D.-Maastricht et s’engageait fortement en faveur des réfugiés alliés, en particulier des aviateurs. [4.1]
Sijmons a donc eu deux fonctions pendant l’occupation : l’une dans la résistance et l’autre, surtout vers la fin de l’occupation allemande à Maastricht, en tant que chef de l’OD. Il faisait ainsi partie des membres de l’OD qui préféraient ne pas attendre la libération, mais agir très tôt contre l’occupation. Il a dirigé les groupes suivants :
1.
Ce groupe fut nommé d’après le pseudonyme de résistance de son fondateur, Piet Sijmons. Cammaert appelle le groupe de soutien aux pilotes « Blok », une branche du Belastinggroep Maastricht ( groupe fiscal de Maastricht ).
C’est ainsi que les autres groupes de résistance les appelaient contre leur gré, car il s’agissait principalement de fonctionnaires des impôts et des douanes.
Pour plus d’informations, voir l’article sur le groupe Versleijen, dont le groupe Blok faisait partie.
2. OD Maastricht
Une situation unique s’est créée à Maastricht : deux organisations d’O.D. qui ne se connaissaient pas et qui sont devenues rivales.
Le 14 septembre, Sijmons s’était rendu auprès du commandant des troupes étatsuniennes et lui avait proposé ses services. Ce dernier lui demande de créer une compagnie qui, armée de fusils allemands capturés, pourrait assister ses troupes. Le commandant de l’O.D. réussit à mettre sur pied une compagnie en peu de temps, mais elle n’est pas d’une grande utilité pour les US-Américains, qui s’enfoncent dans le Limbourg méridional. En concertation avec les autorités alliées restées sur place, Sijmons confie à sa compagnie, qui compte fin septembre quelque quatre cents hommes, des tâches telles que la surveillance des dépôts d’essence et de munitions alliés et des flottes de véhicules. [4.2]
Ces tâches conduisent à la fin peu glorieuse de l’O.D. à Maastricht. Plus d’informations dans l’article sur l’Ordedienst (O.D.)
Dans les archives du NIMH (Institut néerlandais d’histoire militaire), dans le dossier Binnenlandse Strijdkrachten (Forces armées intérieures), on trouve une interview du capitaine d’infanterie de réserve P.J. Sijmons (pseudonymes Blok et Daelman) sur les opérations du service d’ordre à Maastricht. [5]
Le 8 octobre 1951, le major de réserve Sijmons reçoit la Croix de bronze au Paleis op de Dam à Amsterdam. [1.4]
Notes