Karel C. van Berckel
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Karel C. van Berckel est inscrit au mémorial de la Résistance de la province de Limbourg (NL) sur la
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Limburg 1940-1945,
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Karel C. van Berckel


 19-08-1892 Delft      05-09-1944 Kamp Vught (52)
- Aide aux clandestins - Groupes de combat (K.P.) - Heerlen - Presse clandestine -




Dr. Karel van Berckel

    Des informations détaillées sur le chirurgien Karel van Berckel [1.1] sont disponibles sur le site web du Mémorial national "Camp Vught" [1.2], où il a été assassiné. Ce qui suit en est un extrait, sauf indication contraire, y compris (coloré en jaune) quelques citations :
    Il fréquentait l’école primaire et secondaire de Delft, puis les études de médecine à Amsterdam.
    Quelques années d’assistanat à Amsterdam, puis un an à Vienne et un an à Paris. Puis quelques années dans son cabinet à Amsterdam jusqu’à sa nomination, vers 1930, comme chef de clinique à l’hôpital Saint-Jozef de Heerlen.
    L’hôpital St. Jozef, situé sur le Putgraaf, se trouvait à l’époque encore à la périphérie de Heerlen.
    Il y rencontre le chef des pompiers Charles Bongaerts, qui le présente à la résistance de Heerlen. [2.4]
    Le Dr Van Berckel préparait déjà sa résistance avant le déclenchement de la guerre, entre autres en aménageant une pièce secrète dans sa maison.
    Lui et son épouse Eleonora ont systématiquement contrecarré les nazis depuis le début de la guerre en offrant de l’aide aux Juifs, accueillant des pilotes alliés écrasés. De plus, il écrivait pour le journal de résistance à Heerlen Het Vrije Volk, le Peuple Libre. [2.11]
    Comme presque tous les membres des L.O./K.P. au Limburg, il était un chrétien dévot.
    Van Berckel était l’un de ceux qui faisaient de l’hôpital un lieu indispensable pour la résistance à Heerlen et dans les environs. Les religieuses ( Kleine Zusters van de Hl. Joseph ) qui y travaillaient et en assuraient la gestion ont également joué un rôle important.
    Lorsque le combattant de la résistance Theo Crijns fut blessé lors de sa fuite et emmené à l’hôpital en tant que prisonnier, Van Berckel a pansé son visage blessé de telle manière qu’il ne pouvait plus parler et a réussi à le tenir à l’écart des mains de la Sicherheitspolizei pour le moment. Crijns est libéré suite à une fusillade à la suite de laquelle un garde est décédé. Le Dr. Van Berckel s’est assuré que l’équipe des libérateurs pouvait quitter l’hôpital avec leur gravement blessé.

    Dans Het Grote Gebod, on peut lire sur lui : Aussi : Résistance des médecins. Arrêté le 25 août 1944 en relation avec l’arrestation de sa fille à la frontière espagnole. [3].
    Cette information est incomplète. Sa fille Charlotte, qui étudiait le droit à Nimègue, participait à la résistance étudiante, aidait des enfants juifs et d’autres personnes persécutées, se chargeait de services de courrier et accompagnait des réfugiés à Perpignan. Père et fille travaillaient en étroite collaboration. Pour le passage de la frontière belge, Charlotte faisait appel au père franciscain J.H. Everts du couvent de Hoogcruts-Slenaken.
    Elle et ses compagnes furent soumises à un contrôle strict dans le train avant Perpignan et arrêtées à l’arrivée. Charlotte fut envoyée au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück mais survécut à la guerre. [2.4]
    Sur la même page, Cammaert écrit : En somme, il y avait suffisamment d’indices qui pointaient dans sa direction, mais la vraie raison de son arrestation n’a pas pu être établie.
    Il est interrogé, arrêté tôt le vendredi 24 août au matin et conduit au camp Vught. Il fut assassiné par balle le 5 septembre 1944, le Dolle Dinsdag ( Mardi fou [4] ) avec de nombreux autres résistant.e.s au camp Vught ( exécutions Deppner [5] ) et incinéré sur place, seulement quelques jours avant la libération du camp par les Alliés. Sa dernière demeure se trouve dans les fosses à cendres derrière le crématorium. [6]
    Pour rendre hommage à ce patriote de la meilleure espèce, peu après la guerre, le 5 septembre 1947, une plaque commémorative réalisée par le jeune artiste Harry Stump de Heerlen fut inaugurée à l’hôpital Saint-Joseph par son épouse. Elle représente le Dr van Berckel. Quelque temps après le déménagement de 1968, cette plaque fut placée dans le grand hall d’entrée du nouvel hôpital De Wever ( aujourd’hui appelé hôpital Zuyderland ), dans la rue Henri Dunantstraat. [7]
    Il figure dans l’« Erelijst 1940-1945 » ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [8]

    Notes

    1. Nationaal Monument Kamp Vught
      1. biogr. Karel van Berckel (Nederlands)
      2. Website • NederlandsDeutschEnglishFrançais
    2. Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
      4. Hulpverlening aan geallieerde piloten en hun bemanningsleden, p.241. Charlotte van Berckel: p.333
      11. Illegale pers III.3. Het Vrije Volk, p. 1076
    3. Het Grote Gebod I-2, De Landelijke KnokPloegen
      Limburg, J.W. Hofwijk
    4. Dolle Dinsdag, Wikipedia • NederlandsDeutschEnglishFrançaisEspañol
    5. 1. Deppner-executies / Erich Deppner, Wikipedia • NederlandsDeutsch
      2. Lodewijck Ivo Crijns, Met Godsvertrouwen voor het vuurpeloton • Karel van Berckel, verzetsman en chirurg, ISBN 9789462490888
    6. Asputten Kamp Vught
    7. Plaquette Dr. van Berckel, Zuyderland hospitaal Heerlen
    8. Erelijst 1940-1945
    9. Oorlogsgravenstichting.nl
    10. https://www.nmkampvught.nl/biografieen/1125/
    11. Plus dans notre histoire La résistance à Valkenburg
    12. Wikipedia NL: Karel Clemens van Berckel