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Limburg 1940-1945,
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Anna Maria Johanna Cremers (Annie)
∗ 05-06-1924 Voerendaal † 22-08-2005 Heerlen (81)
- Aide aux clandestins - Fonctionnaires - Coursiers / coursières de la résistance - Valkenburg - Survivant.e.s - Femmes dans la résistance -
Photo: Annie dans le bureau de distribution. Archif de la famille.
Annie Cremers falsifiait des documents pour les clandestins au bureau de distribution de la commune de Valkenburg-Houthem. Ses collègues Willem Freysen et Vic Willems faisaient de même. Il était prévisible que leur tricherie serait remarquée. C’est pourquoi la résistance a organisé un coup de filet dans le bureau de distribution par le Knokploeg (groupe de combat) de Heerlen.
Une fille d’Annie a écrit par e-mail :
Elle était une fille de Hubert Lodewijk Cremers et de Maria Adelia Mandersmit. Elle était une nièce de Gerda Schunck-Cremers.
Annie Cremers était en train de passer son examen de fin d’études à l’école MULO [1] lorsque la Seconde Guerre mondiale commença. Après son examen, elle travaillait d’abord dans la boulangerie de ses parents. Là, on lui demanda ( peut-être dès 1940 ) de travailler au bureau de distribution de la commune de Valkenburg-Houthem. Elle travaillait également dans d’autres communes de l’arrondissement de distribution de Valkenburg. Elle y travaillait jusqu’à son mariage avec Jef Conemans ( en 1947 ). A cette époque, les femmes fonctionnaires étaient licenciées lors de leur mariage.
Notre mère travaillait également au bureau de Neerhem-Valkenburg à l’époque de l’attaque. Elle ne nous a jamais dit qu’elle y avait fait des falsifications en faveur des clandestins.
Pendant la période où elle y travaillait, elle se rendait régulièrement à l’hôtel de son oncle Jean et de sa tante Trienchen. Elle s’entendait bien avec Gerda et Pierre Schunck. Elle est toujours restée en contact avec eux.
Il est probable qu’Annie ait également servi de messager entre le bureau de la distrubution et Pierre Schunck, le responsable du sous-district de l’LO à Valkenburg. Le moyen le plus discret pour ce faire était de rendre visite à la famille de Jean Cremers, le beau-père de Pierre et l’oncle d’Annie.
Apparemment, il allait de soi pour la famille Cremers d’aider les gens dans le besoin, même si l’on se mettait soi-même en danger. Toutes les familles de résistants étaient faites de ce bois.
Voir à ce sujet La famille de résistants Cremers.
Notes