Les résistants tombés au Limbourg NL

Eelco Wigerius Maria Kortrijk (Eelco)

La photo de droite se trouve sur monument.vriendenkringneuengamme.nl/ [1], sur forum.mestreechonline.nl [2] et sur oorlogsgravenstichting.nl. [6]
Quelques photos de l’album de famille. [3.3]
Sauf indication contraire, ce qui suit est un résumé de son portrait de vie sur struikelsteentjes-maastricht.nl. [3.1]

Le serveur Eelco Kortrijk de Sneek et Gerda Odenkerken de Schin op Geul se sont mariés en avril 1943 à Arnhem, où ils ont également continué à vivre. En juin 1943, Eelco Kortrijk est envoyé à Bochum, en Allemagne, pour y effectuer du travail forcé. Après quatre mois, il n’est pas revenu de son congé et s’est caché chez ses parents à Sneek.
À Sneek, Eelco est entré en contact avec la résistance et y a fait du travail de résistance.
Comme il n’est pas précisé en quoi consistait ce travail de résistance, il est classé ici comme non organisé, voir ci-dessus.
Il rencontre également le photographe de Maastricht W.J. Coenen à Sneek. Il doit quitter Sneek car il est traqué. Il se cache chez ses beaux-parents à Maastricht et plus tard chez Coenen, tout en sachant qu’il est membre de la NSB. Il pense que cela lui assure une protection supplémentaire. Il est arrêté le 14 août 1944.
Son beau-frère, J.A.A.G. Winckers, tente de le faire libérer par l’allemand responsable du dossier, Krönig, à l’Office régional du travail. Ce dernier finit par accepter, mais le commandant de l’AKD, le chef local de la police d’État et membre de la Waffen-SS Herbert Bikker [4], y mit un terme et causa ainsi la mort d’Eelco dans un camp de concentration.
L’AKD (Arbeitskontrolldienst) était une police auxiliaire très violente qui chassait principalement les personnes qui essayaient de ne pas être envoyées en Allemagne pour y être soumises au travail forcé. Elle était composée de national-socialistes néerlandais et avait son quartier général à camp Erika près d’Ommen.
Winckers déclara après la guerre que Bikker ne voulait pas libérer mon beau-frère, car si Krönig en donnait l’ordre, alors, selon Krönig, Bikker arrêterait à nouveau mon beau-frère Kortrijk, cependant, pour le fait que Kortrijk avait un faux cachet sur sa carte d’identité.
Eelco est arrivé à Neuengamme via Amersfoort le 10 septembre 1944. [1]
Selon oorlogsgravenstichting.nl [6], il est décédé le 7 février 1945, mais maastrichtsegevelstenen.nl [5] donne le 6 février, en raison de l’extrait de décès de la commune de Neuengamme.
Après la guerre, W.J. Coenen a été condamné à une peine relativement légère en raison de sa dépression.
Mais Bikker est condamné à mort en juin 1949, peine commuée par la suite en prison à vie. Le 26 décembre 1952, Bikker et six autres criminels de guerre condamnés s’enfuient de la prison de Koepel à Breda. Il s’installe en Allemagne. Parce qu’il a servi dans la Waffen-SS, il obtient la nationalité allemande en 1955. En 1957, un tribunal allemand décide qu’il n’y a pas assez de preuves pour condamner Bikker et qu’il ne sera pas extradé et poursuivi. Plusieurs autres procès suivront, mais il sera à chaque fois acquitté et mourra en 2008.
Le 3 octobre 1946, Gerda, la veuve d’Eelco Kortrijk, reçut une lettre de condoléances signée par la reine Wilhelmina des Pays-Bas de l’époque.
Cette personne figure dans l’« Erelijst 1940-1945 » ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [6]

Notes

1. monument.vriendenkringneuengamme.nl Eelco Kortrijk
2. forum.mestreechonline.nl verzetsstrijders Maastricht
3. struikelsteentjes-maastricht.nl
   1. levensschets Eelco Kortrijk
   2. Struikelsteentje Kortrijk, Eelco Frankenstraat 195, 6224-GP Maastricht
   3. Foto’s
4. Herbertus Bikker, Wikipedia • Nederlands • Deutsch • English • Français
5. maastrichtsegevelstenen.nl
6. Erelijst 1940-1945
7. Oorlogsgravenstichting.nl