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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
Sjeng Tholen est né et habitait à Urmond. [1]
Depuis l’âge de 16 ans, il fréquente l’OVS ( école professionnelle souterraine ) pour apprendre le métier de mineur. Deux ans plus tard, il commence à travailler dans la mine d’état Staatsmijn Maurits ( à Geleen ).
Sjeng était un garçon sérieux qui travaillait consciemment à son avenir, et après être devenu piqueur, il entra à l’école des mines à l’automne 1943, où il reçut une formation de porion le soir. C’est là qu’il entre en contact avec la résistance par l’intermédiaire de l’un de ses professeurs. Il distribue des appels au sabotage et des journaux clandestins jusqu’à ce qu’il soit trahi par un membre du NSB de la région. … Pendant le travail, il fut arrêté par la police des mines et remis à la police de sécurité à Maastricht. [2]
Cammaert écrit : Johannes Matheus Lambertus Tholen, un mineur de Geleen, distribuait des tracts anti-allemands en provenance de Heerlen, qui appelaient au sabotage des mines et montraient la meilleure façon de le faire. Un exemplaire étant tombé entre de mauvaises mains, la SiPo put l’arrêter le 23 juin 1944. [3]
Il était en prison successivement à Maastricht, Vught et Sachsenhausen. Le 16 février 1945, il arrive à Mauthausen (Autriche) avec un transport en route pendant trois jours, où il succombe un mois avant la libération. [2]
Il est enterré dans la cimetière catholique d’Urmond, tombe d’honneur. [4]
Au mémorial néerlandais à Mauthausen, des plaques de bronze portent les noms de 1 658 victimes néerlandaises, dont celui de Sjeng Tholen. [5]
Cette personne figure dans l’« Erelijst 1940-1945 » ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [6]
Notes