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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
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Il y a deux versions de la mort du fermier Willem Voesten, âgé de 40 ans, au jour de la libération de Venray. Selon les deux versions, il fut fusillé parce qu’il refusait de travailler pour les Allemands. La première version est celle de Cammaert :
Le 18 octobre, les soldats allemands ont exécuté W.H. Voesten qui refusait de creuser des défenses. [1]
La seconde est tirée du livre Veulen in WO II ( Veulen pendant la 2me guerre mondiale ), citée du le site de l’OGS et publiée par ewaldssjeng :
Il a refusé d’aller travailler en Allemagne avec les Allemands le 17 octobre 1944 et a été abattu par les Allemands. Cinq garçons de Heide l’ont amené, sous un feu violent d’obus, au poste de la Croix-Rouge à Leunen. Plus tard, il a été transporté à l’hôpital de Tegelen. Il y est décédé le 18 octobre 1944 à 15h30. Il habitait à Heide ( village de la commune de Venray ) et s’était marié à Maria Gielen en 1938. Son nom figure sur le monument aux morts de Venray [2] qui se trouve à côté de la Grande Église. [6]
Selon la version de Cammaert, les agriculteurs étaient indispensables à l’approvisionnement en nourriture et bénéficiaient donc d’une exemption dite agricole, qui les exemptait du travail forcé en Allemagne, mais pas des travaux de creusement de défenses. Pendant cette dernière période de l’occupation, tous les hommes étaient soit déportés en Allemagne, soit cachés, soit indispensables.
Voir aussi l’histoire de Lambert Brands, le chef de l’office alimentaire de Valkenburg, qui délivrait également des exemptions agricoles aux clandestins.
Venray fut libéré le 18 octobre 1944 lors de la bataille d’Overloon. Les villages voisins : Oostrum le 23 novembre 1944 et Blitterswijck le 25 novembre. On peut ainsi se rendre compte de la dureté des combats par là-bas.
Cette histoire est l’une des nombreuses histoires de crimes de guerre commis par la Wehrmacht, l’armée régulière allemande. Elle montre une fois de plus que les SS n’étaient pas les seuls à se comporter comme des monstres dans les territoires occupés. Le bataillon de parachutistes d’Ulrich Matthaeas a également joué un rôle important dans ce contexte.
Réinhumé dans le Champ d’honneur national à Loenen, sépulture D337 [3][5]
Wilhelmus Hubertus ( Willem ) Voesten figure dans l’Erelijst 1940-1945 ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [4]
Notes