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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL

Les informations ci-dessus sur la naissance et le décès de Charles Nicolas ont été trouvées sur geni.com [1]
Charles Nicolas avait déjà une carrière de militaire professionnel et de chercheur de diamants en Afrique lorsqu’il fut nommé inspecteur des mines de l’État en 1939. Comme Bongaerts, il travaillait pour le renseignement militaire. De nombreux Allemands habitaient et travaillaient dans le bassin houiller et le soutien au national-socialisme y était relativement important. Nicolas fut chargé de surveiller la situation et remplit donc une double fonction. Il jouissait d’une grande liberté de mouvement, même après mai 1940, et se tenait pour l’instant à l’écart des activités de résistance. [2]
Depuis sa démobilisation après la capitulation de l’armée néerlandaise (mai 1940), il était major de réserve, travaillant à la mine d’État Emma en tant que chef du bureau géologique des tous les mines d’État et devint commandant de l’Ordedienst (OD) à Heerlen[3]. [3]
Dans l’article cité ci-dessus, il est également désigné comme commandant pour l’ensemble du bassin houiller de l’Organisation nationale d’aide aux clandestins L.O.. Ce n’est pas correct, car Nicolas n’avait rien à voir avec la LO sur le plan organisationnel et ce poste n’existait pas dans cette organisation.
Cammaert écrit plus correctement à son sujet dans un résumé :Heerlen, inspecteur des mines. Il a d’abord dirigé l’O.D. dans la région de Heerlen, mais s’est heurté à plusieurs reprises à Ch. Bongaerts, qu’il jugeait beaucoup trop imprudent. Nicolas a donc quitté temporairement l’O.D., jusqu’à peu après l’arrestation de Bongaerts fin 1943. A son retour, il prit le commandement de l’O.D. dans toute la région minière. A la libération, il refusa de céder la place à l’administration militaire néerlandaise. Il voulait exercer lui-même l’autorité militaire au nom de l’O.D. Comme on ne pouvait manifestement pas l’ignorer, Nicolas fut nommé commissaire militaire ( de l’administration militaire ) dans la région minière. Son intention de créer une armée de libération nationale à la demande des Américains déjoua tous les plans existants et tomba à l’eau. [4]
Notes