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Tous les résistants tombés au Limbourg NL
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Cornelis Krans vivait dans une ferme à Helden et au début de la guerre, il abritait déjà une famille juive dans une cachette souterraine située à deux pas de sa maison. Après les grèves d’avril et mai 1943, dont la grève des mineurs, se cacher ( plonger ) prend des dimensions de masse. Le mouvement de résistance de Venlo avait donc l’idée de créer pour ces gens des camps d’entraînement militaire dans les forêts du nord et du centre du Limbourg. À cette fin, Krans fournit des cages à poules démontables, qui furent installées dans les bois derrière la ferme. Comme les « plongeurs » ne prenaient pas leur propre sécurité très au sérieux, toutes sortes de rumeurs commençaient rapidement à circuler. Les conséquences d’une telle jacasserie ne pouvaient manquer de se faire sentir. En juillet 1943, un grand contingent allemand fit une rafle dans le camp forestier, qui put être évacué juste à temps. Les habitants s’en tirèrent avec une belle frayeur. Mais pas Krans. Il fut arrêté et emmené dans une prison en Allemagne. Gravement malade, il retourna aux Pays-Bas, où il mourut en mars 1944. ( Dr. Fred Cammaert, discours à l’occasion du dévoilement de la plaque commémorative au Carillon de la Paix ).