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Les résistants tombés au Limbourg NL
Inspecteur de qualité à l’abattoir de Nijmegen /Nimègue, voir plaque commémorative dans l’abattoir [1] et policier honoraire. Après mai 1940, il a aidé des personnes qui voulaient échapper au travail forcé en Allemagne. Il distribuait le journal clandestin Trouw [9], s’occupait de personnes à se cacher, aidait des aviateurs alliés en détresse et participait à des activités d’espionnage en tant que membre du groupe radio de l’organisation du capitaine Hogerland. [2] Arrêté le 1er décembre 1943 pour avoir travaillé pour Trouw. Selon sa famille, il mourut en Allemagne entre le 13 et le 18 avril 1945. Au printemps 2021, le conseil municipal de Nimègue décida de donner son nom à l’une des rues du quartier Hof van Holland. [7]
Notre père, Peter Will, … était prisonnier de la SiPo-SD ( police de sécurité ) allemande du 2 décembre 1943 à sa mort en avril 1945. Aux Pays-Bas, il était emprisonné à Arnhem depuis le 2 décembre 1943. Le 20 mai 1944, il fut envoyé au Polizeiliches Durchgangslager ( camp de transit de la police ) à Amersfoort.
Le 11 octobre 1944, il fut transporté au camp de concentration allemand de Neuengamme et probablement envoyé directement au sous-camp de Meppen-Versen ( Emsland ). Le 25 mars 1945, il fut amené au camp principal en tant que malade, puis le 8 avril, ils ont été transportés par trains ( wagons à bétail ) à Bergen-Belsen, Bergedorf, Neubrandenburg, Hamburg-Altona, Bremervörde et Brillit. Là, son corps fut sorti du train et enterré dans une fosse commune avec environ 300 autres personnes. Lorsque mon frère aîné, Bert Will, et moi-même avons pris connaissance de ces faits, nous avons écrit une brochure à ce sujet. [3]
Il est enterré au Champ d’honneur national (Nationaal Ereveld) à Loenen, tombe A 372 [4].
71 ans plus tard, ses proches survivants, dont son fils Bert Will, entre-temps âgé de 92 ans, tinrent pour la première fois entre leurs mains la lettre d’adieu non envoyée que Peter avait écrite au camp de concentration d’Amersfoort. (« Le fils d’un héros de la résistance reçoit une lettre d’adieu 71 ans après »") [5].
Vous trouverez également un article détaillé sur Peter Will sur Wikipedia. [6]
Notes