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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
Chrétien Peussens était négociant en fourrage. Parfois, les choses allaient mal. Trois membres de la famille Peussens d’Eijsden, deux frères et une sœur, avaient plusieurs liens indépendants avec des résistants à Amsterdam. A l’exception de deux policiers, ces relations étaient de bonne foi. Pendant un certain temps, le trafic d’êtres humains s’est poursuivi sans incident notable. Jusqu’au 18 juillet 1942, quelques dizaines de Juifs ont probablement franchi la frontière belge avec l’aide des Peussen. Ce jour-là, quatre membres de la SiPo d’Amsterdam et deux gendarmes ont arrêté les trois aides. Ils furent probablement informés par les policiers d’Amsterdam. C.H.J. Peussens déçut à Sachsenhausen le 30 décembre 1942. Son frère M.J.H. Peussens fut libéré du même camp et retourne dans sa ville natale le 28 avril 1944. Mlle J.M.H. Peussens ne fut pas déportée en Allemagne et a pu rentrer chez elle après un court séjour dans une prison d’Amsterdam. [1.1]
Sur stolpersteine.app, on peut lire :
La famille Peussens tenait le café au Rijksweg à Eijsden. C’était un hotspot de la résistance. Toute la famille aidait les Juifs à s’échapper et à se cacher. Après avoir été dénoncés par un villageois, les deux frères Chrétien et Martin et leur sœur Anna furent arrêtés. Ces deux derniers survécurent à la guerre. Chrétien mourut en 1942 au camp de concentration d’Oranienburg. [1.2]
Il y avait aussi un C. Peussens actif dans le groupe Blok, le groupe destiné aux pilotes du Belastinggroep ( groupe fiscal ) de Maastricht, mais il ne s’agit pas de la même personne.
Voir aussi : Monument aux résistants tombés à Vroenhof, Eijsden [2.1] et la pierre d’achoppement à Eijsden-Mariadorp. [2.2].
Chrétien Peussens a été incinéré à Oranienburg. [3]
Christiaan Hubertus Josephus ( Chrétien ) Peussens figure dans l’Erelijst 1940-1945 ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [4]
Notes