Gerard Pontier (Gerard Jacobus)
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Gerard Jacobus Pontier

Limburg 1940-1945,
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Gerard Pontier
(Gerard Jacobus)


 25-01-1888 Breda      11-09-1976 Baarn (88)
- Les ecclésiastiques - Aide aux Juifs - NV - Presse clandestine - Survivant.e.s - Heerlen -

    Les informations suivantes proviennent en grande partie d’un article sur Gerard Pontier dans Het Land van Herle de Marcel Crutzen. Vous y trouverez également une photographie de la collection de l’église protestante Tempsplein à Heerlen, dont nous montrons un détail à droite. [1]
    Nous citons ici tout d’abord un résumé sur la Wikipédia néerlandaise :
    Il voulait devenir missionnaire à Java et étudia la théologie à l’Université théologique de Kampen. Son projet de devenir missionnaire n’a pas abouti. Au lieu de cela, Pontier est devenu pasteur à Waardhuizen en 1911. Il s’engage dans l’évangélisation et, en 1915, répond à l’appel de l’Église réformée de Heerlen, qui vient d’être créée pour s’occuper des mineurs réformés venant du nord du pays. [2]
    Jaap Musch, d’Amsterdam, cherchait des adresses dans le Limbourg où il pourrait envoyer des enfants juifs dans la clandestinité. Ceux-ci étaient sauvés avec l’aide de Walter Süskind [3] à Amsterdam, toujours avec l’accord de leurs parents.
    Avec Pontier, Musch est à la bonne adresse. Ce pasteur de 54 ans hébergeait déjà depuis un certain temps une famille juive de Pologne. Il se déclare prêt à collaborer avec Musch dans sa recherche d’adresses de refuge et dresse une liste de familles d’accueil possibles parmi les 800 membres de sa paroisse réformée. Pontier rendit également visite à H. Bockma, un mineur de 41 ans, père de huit enfants, qui habitait une grande ferme à la périphérie de Heerlen, et lui demanda s’il était prêt à accueillir Musch. Bockma accepta et devint rapidement l’un des plus importants partisans de la N.V. dans le Limbourg méridional. [4.1]

    Gerard Pontier participait également à la distribution du journal clandestin Trouw, qui devint un quotidien après la guerre :
    Le Trouw est bientôt distribué dans le Limbourg méridional et, peu après, dans le reste de la province. Le domicile de C.H.J. Putters à Heerlen devint la nouvelle adresse centrale de Trouw et le domicile de M.J.H. Edelhausen servit d’adresse collective. Outre les huit distributeurs habituels, des membres de l’L.0. et des K.P., des aides aux Juifs comme le pasteur G.J. Pontier et des aides aux réfugiés alliés participèrent également à la distribution dans la région de Heerlen. [4.2]

    Le 6 novembre 1943, Gérard Pontier fut arrêté parce qu’une lettre qui lui était adressée fut trouvée en possession d’un clandestin lors de son arrestation. Les Juifs cachés dans la maison de Pontier étaient absents en ce moment et on leur donna immédiatement une nouvelle adresse.
    Pontier fut emmené à la prison de Maastricht. Il y resta trois jours. Ensuite, il fut transporté à l’Oranjehotel.
    ...
    Pontier y était enfermé dans une cellule d’isolement et subissait des violences physiques.
    ...
    Le 17 mai 1944, après six mois d’emprisonnement, Pontier est libéré. A sa sortie de prison, il a reçu l’ordre de ne pas faire de « folies ».
     [1]
    Gerard Pontier est une preuve de la thèse d’Herman van Rens selon laquelle le fait d’être dirigé par des personnes charismatiques fait une grande différence lorsqu’il s’agit d’offrir de la résistance. Dans un résumé de son livre Vervolgd in Limburg, il écrit :
    L’attitude et l’exemple d’un petit nombre de leaders moraux, qui montrent le chemin aux membres du groupe, jouent un rôle important dans la création de normes de groupe. Dans le Limbourg, l’option d’aider et celle de regarder ailleurs se sont toutes deux révélées contagieuses pendant la guerre. Une société de facilitation (society of enablement) axée sur l’aide semblait s’y épanouir surtout dans de petites sociétés sûres, où les membres et leurs dirigeants se connaissaient et se faisaient confiance. [5]
    De ce fait, de nombreuses personnes participent, qui ont précisément besoin de ce coup de pouce. Pontier remplissait cette fonction pour la communauté réformée de Heerlen et de ses environs.

    Notes

    1. Marcel Krutzen Aan het juiste adres bij dominee G.J. Pontier (1888-1976) Het Land van Herle 2011-03, p.115
    2. Gerard Pontier, Wikipedia • Nederlands
    3. Walter Süskind, Wikipedia • NederlandsDeutschEnglishEspañol
    4. Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
      1. Hulpverlening aan joden
      2. Illegale pers, p.1056
    5. Herman van Rens, Vervolgd in Limburg
      1. Samenvatting door de auteur
      2. Download
    6. https://www.geni.com/people/Gerard-Jacobus-Pontier/6000000035025808946