Les résistants tombés au Limbourg NL

Antje Bensen-Offermans
(Anna Maria)

www.rijckheyt.nl …

Antje Bensen-Offermans déclara, lors de ses adieux en tant que sage-femme, que le travail de résistance avait été pour elle une phase de sa vie. Elle n’aimait pas qu’on le lui rappelle. Voir la citation ci-dessous. Elle était belle-sœur de Giel Bensen, l’un des fondateurs du knokploeg Heerlen (groupe de combat), qui deviendra plus tard le knokploeg Zuid-Limburg. Lors de ses visites à domicile, elle fréquentait naturellement aussi des familles de nationaux-socialistes. Elle y tenait l’oreille et transmettait ses découvertes à Giel. Et elle volait de la nourriture pour les clandestins.
Une version plus complète de l’histoire de sa vie est disponible sur le site web du centre d’histoire régionale, centrum voor regionale geschiedenis, rijckheyt.nl. [1]
La version courte suivante provient du site ouweleem.nl, histoires de Heerlen.

Au cours des quarante années pendant lesquelles Antje Bensen-Offermans était sage-femme, elle a assisté à plus de 10 000 accouchements. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a utilisé sa profession comme couverture pour des actes de résistance. Avec sa voiture, elle a amené des pilotes alliés en sécurité et, en rendant visite à des familles allemandes et de l’NSB, moins touchées par les pénuries alimentaires, elle a laissé des vivres disparaître dans son sac, sans qu’on s’en aperçoive, pour les personnes cachées dans sa maison. Au printemps 1944, elle et un autre membre de son commando, Rooyackers, sont arrêtés par les occupants, interrogés et emprisonnés. La résistance la libère juste à temps. Rooyackers est exécuté un jour plus tard. C’est peut-être pour cette raison qu’elle a déclaré plus tard que le travail de résistance n’était qu’une phase de sa vie et que son travail de sage-femme en était une partie plus importante.
L’histoire de son arrestation et de celle de Wim Rooyackers se trouve au chapitre 7 de Het verborgen front. [3]
Pour en savoir plus sur sa libération le mardi fou [4], consultez l’article L’attaque de la prison de Maastricht.

Après la guerre, Antje a reçu une décoration du général Eisenhower. En 1965, elle en a reçu deux autres : la médaille d’honneur en or, rattachée à l’ordre d’Orange-Nassau, et la décoration papale Pro Ecclesia et Pontifice. Elle a reçu ces deux médailles pour son travail acharné dans la résistance clandestine pendant la guerre. En 1959, elle a abandonné son travail de sage-femme après presque quarante ans, principalement pour des raisons de santé. Antje est décédée en 1970 à l’âge de 67 ans. [1]
Après sa cessation d’activité, des articles sur elle ont naturellement été publiés dans la presse régionale, tels que Sage-femme Antje de Heerlen : une héroïne oubliée de la résistance, qui aidait les pilotes en détresse et prenait des vivres à l’NSB. [5]
Le Centre d’histoire régionale a rassemblé d’autres coupures de presse publiées à son sujet. [6]

Notes

1. rijckheyt.nl, Bensen-Offermans, Antje (vroedvrouw)
2. ouweleem.nl, Heerlense verhalen Oorlog
3. Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
   Hoofdst. 7: De knokploegen en de geschiedenis van de stoottroepen tot de zomer van 1945, p.772
4. Dolle Dinsdag, Wikipedia • Nederlands • Deutsch • Mad Tuesday • Français • Español
5. Vroedvrouw Antje uit Heerlen: een vergeten verzetsheld, die gestrande piloten hielp en proviand pikte van de NSB’ers
6. rijckheyt.nl, persoonsdocumentatie Bensen-Offermans, mevr.A.
7. https://www.rijckheyt.nl/sites/rijckheyt/files/styles/token-image-small/public/Bensen-Offermans-1.jpg