Les résistants tombés au Limbourg NL

Johan Roosjen

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Johan Roosjen était chef superviseur chez le fournisseur d’électricité Provinciale Limburgse Electriciteits Maatschappij. Il était également un homme riche qui négociait des actions et se déplaçait dans une Ford. Il était marié à Harmine Ketelaars. [1]
Leur fils Remco (26 mars 1916 - 2 février 2002) n’est pas allé en Allemagne pour le travail forcé, mais s’est caché et, pendant cette période, a aidé au moins 75 aviateurs alliés à regagner l’Angleterre. Johan a soutenu cela. [1]
Mais ce n’est pas la raison de son arrestation. En septembre 1944, une partie du Limbourg avait déjà été libérée, mais Johan Roosjen vivait dans la partie encore occupée. La PLEM disposait de son propre réseau téléphonique, que les Allemands ne connaissaient pas et qui n’était donc pas sur écoute. Un collègue inventif de Johan Roosjen était E.H.G. Moors. Il réussit non seulement à relier le réseau téléphonique de la P.L.E.M. aux réseaux privés des houillères du Limbourg méridional, mais aussi à celui du fournisseur d’électricité P.N.E.M. en province de Noord-Brabant. Cela s’est avéré particulièrement utile lors de l’avancée des Alliés, car les informations pouvaient facilement être transmises à travers le front. Dans la zone libérée, un lien direct a été établi avec les Américains. Jusqu’à ce que l’ingénieur J.H. Vos, membre de l’NSB, qui avait fui Maastricht pour échapper aux Alliés, enquête sur le réseau téléphonique privé du P.L.E.M. La Sipo de Maastricht, qui était également en fuite et s’était installée à Venlo, était impliquée dans cette affaire et enquêtait sur le central téléphonique de la PLEM à Blerick et, lorsque cela ne donnait rien, sur celui de Herten, à côté de la résidence de Roosjen. [2]
Entre-temps, il se trouvait déjà en prison, dénoncé par un voisin d’en face qui était membre de la NSB parce qu’il n’avait pas caché d’être antinazi. On ne sait pas quelle était l’importance du rôle de Johan Roosjen dans le réseau de renseignements. Mais les assassins de la Sipo ont vu suffisamment de raisons de le transférer à Venlo.
Là-bas, il fut exécuté sur la base aérienne militaire ( Fliegerhorst Venlo ) en compagnie de trois résistants brabançons : Willem Jan Jonker ( 45 ans ), Gerardus Wilhelmus Johannes Hekman ( 19 ans ), Maarten Reuchlin ( 33 ans ). A cet endroit, une grande croix rappelle leur exécution. [3][5]

Le souvenir de Johan Roosjen est en outre maintenu vivant :
• Une pierre d’achoppement devant sa maison [3]
• Oorlogsmonument ( mémorial de guerre ) Roermond [4]
• Monument sur le Toeperweg [5)

Il est enterré dans le cimetière municipal Kapel in ’t Zand, Roermond, tombe de 2e classe 1 10. [6]

Notes

1. Gevallenenen Roermond - Achtergrond verhalen (background stories).
2. Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
   12. Inlichtingen, p.1129.
3. archiefroermond.nl Roosjen, Johannes
4. Oorlogsmonument Roermond
5. Venlo, monument aan de Toeperweg Voor hen die vielen 1940-1945
   • www.4en5mei.nl • OpenStreetMap
6. Gem. Begraafplaats Kapel in ’t Zand, Roermond
7. Oorlogsgravenstichting.nl
8. https://www.oorlogsbronnen.nl/tijdlijn/Johannes-Roosjen/02/129632