Gerard Tielen (Gerard Herman Maria)
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Gerard Herman Maria Tielen est inscrit au mémorial de la Résistance de la province de Limbourg (NL) sur la
paroi de droite, ligne 15 #04


Limburg 1940-1945,
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Gerard Tielen
(Gerard Herman Maria)


 23-08-1922 Sevenum      06-05-1945 Dachau (22)
- Le travail forcé - Sevenum -

    Le dossier de Gérard Tielen à l’OGS contient un formulaire rempli par son père. Il y indique la profession de son fils comme suit : Fabricant de machines agricoles. A la question la raison de son séjour en Allemagne, il répond :
    Sa résistance à travailler pour l’ennemi.
    … Arrêté par Berendsen et sa bande. Il s’était caché et a été arrêté chez nous le 1er septembre 1944, emmené à Vught et de là à Oranienburg le 6 septembre 1944.
    [1]

    Par Berendsen et sa bande, le père Tielen entend l’AKD ( Arbeitskontrolldienst = Service de contrôle du travail ) de Venlo, qui traquait les clandestins. Ils avaient leur quartier général dans le camp de concentration Erika, près d’Ommen, et étaient donc également connus sous le nom de police d’Ommen. Le nombre de personnes arrêtées par Berendsen et ses hommes se compte en centaines. [2]

    Dans sa chronologie sur oorlogsbronnen.nl, l’histoire de son emprisonnement est résumée comme suit :
    Le 1er septembre 1944, Gerard Herman Maria Tielen fut arrêté à Sevenum.
    À partir du 1er septembre 1944, Gerard H.M. Tielen est incarcéré à Vught.
    À partir du 6 septembre 1944, Gerard H.M. Tielen est emprisonné à Sachsenhausen.
    [3]

    L’article « Das doppelte Ende des „K.L. Natzweiler“ auf beiden Seiten des Rheins » indique que Gerard Tielen était dans le camp de concentration à Vaihingen ou Natzwiller sans préciser la date d’arrivée.
    Le 9 février 1945, il fut transféré de Vaihingen (ou Natzweiler ?) à Dachau : 140.811[ITS 1.1.6.1/0048/0180]: 1 H. am 9.2.45 von Natz. Son numéro de camp y était 140.811. [4]
    Natzweiler était un camp de concentration près de Natzwiller en Alsace, annexée par l’Allemagne. Il avait une trentaine de camps satellites à gauche et à droite du Rhin, dont Vaihingen.

    Son nom est inscrit sur le mémorial de Sevenum,

    Sevenum, mémorial au Julianaplantsoen. [5]

    Notes

    1. Archief Oorlogsgravenstichting (@ Nationaal archief),
      Dossier Gerard Tielen #1
    2. Dr. F. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Doctorale scriptie 1994, Groningen
      6. De Landelijke Organisatie voor hulp aan onderduikers, p.584
    3. oorlogsbronnen.nl, tijdlijn Gerard H.M. Tielen
    4. Das doppelte Ende des „K.L. Natzweiler“ auf beiden Seiten des Rheins
    5. Sevenum, monument aan het Julianaplantsoen
    6. Oorlogsgravenstichting.nl
    7. https://www.verzetsmuseum.org/dachau/gerard-herman-tielen