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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
Gerard van Beckhoven ou bien Père Beatus van Beckhoven OFM était kapelaan ( vicaire ) à Heerlen, dans le rectorat de Saint-François, dans la Laanderstraat de Heerlen [1], et il y devint une aide aux réfugiés disposant d’un vaste réseau.
Déjà 1940, il fut consulté par W.J. Cordowiner, un résident allemand de Heerlen, qui, avec sa sœur, aidait des prisonniers de guerre francophones évadés, sur leur chemin du retour. La maison de Cordowiner restait un lieu de transit pour ces prisonniers de guerre et les Juifs jusqu’à ce qu’il doive lui-même se cacher au début du mois de décembre 1942. Le Père Beatus arrangeait pour que les réfugiés soient récupérés par des personnes de confiance qui les emmenaient de l’autre côté de la frontière en Belgique, probablement à Maastricht ou Slenaken/Noorbeek/Hoogcruts. [2.1]
Il était en fait la plaque tournante de la résistance à Heerlen, qui avait des contacts avec tout le monde et rendait ainsi possible la coopération entre des personnes les plus diverses.
Plusieurs groupes qui aidaient les clandestins ont coopéré avec l’L.O. mais ont largement conservé leur indépendance. L’un de ces groupes, dans lequel des sociaux-démocrates, des protestants et des catholiques travaillaient ensemble, était dirigé par le franciscain G.L.J. van Beckhoven (Père Beatus). Bien que le groupe n’ait pas de structure organisationnelle stricte et que plusieurs membres entretiennent leurs propres réseaux de liaison, il existe une certaine cohésion. La plupart des protagonistes, comme Van Beckhoven, Mme M.A. Hoogland, Mme S.A.M. Lemmens-Bisschops, A.M. van Kranen, W. Slooten et R. Boxem, se connaissaient et avaient des liens avec l’L.O. ou travaillaient pour cette organisation, comme Boxem. Le fait que ces aides étaient tous impliqués dans l’aide aux personnes juives cachées était probablement la raison de leur attitude relativement indépendante : après tout, il s’agissait d’une activité illégale qui avait déjà commencé en 1942 et qui avait donné lieu à un grand nombre de connexions à une époque où il n’y avait pas d’L.O.. [2.2]
Il distribuait également des magazines interdits, par exemple Trouw. [2.3]
Après l’arrestation d’une personne qui en savait trop, en février 1944, il dut se cacher et mena dès lors une existence nomade. Le 17 juin 1944, il fut arrêté dans un train près de Rotterdam. [3]
Cliquez sur « Heerlen » ci-dessus pour en savoir plus. Des informations détaillées sont également disponibles sur la Wikipédia néerlandaise. [8]
Gerardus Lambertus Johannes ( Gerard “Pater Beatus” ) van Beckhoven figure dans l’Erelijst 1940-1945 ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [4]
Notes