La résistance à Valkenburg
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Les noms aux murs

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Limburg 1940-1945,
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  7. Les leçons de la résistance

Tou.te.s les résistant.e.s, qui jouent un rôle dans cette histoire sur Valkenburg et ses environs.
55 personnes
 
Berckel Karel Clemens van, Heerlen
Berix Jan Willem , Heerlen
Betuw Johannes Petrus Maria van, Heerlen
Brands Lambert , Valkenburg
Caldenborg A. , Houthem
Caubo Jean-Michel , Schin op Geul, Paris
Cobbenhaegen Frans Alexander ,
Coenen Jan Hubert , Simpelveld
Corbey George , Valkenburg
Cornips Constant Jozef Ernest , Heerlen
Crasborn Jacobus Reinier Peter , Heerlen
Cremers Anna Maria Johanna , Voerendaal
Cremers Hein , Valkenburg
Cremers Wielke , Valkenburg
Dahmen Leo , Valkenburg
Delahaye Pauline ,
Donners Kaspar , Valkenburg
Flachs Käthe ,
Francotte Wilhelm Joseph , Vaals
Freysen /Freijsen Wilhelmus Agathus Petrus , Valkenburg
Geelen Theodorus Gertrudis Hubertus , Meerssen
Goossen Theodorus Johannes Maria , Kerkrade
Gronden Abraham Cornelis van der,
Gronden Gerrit Jan van der, Valkenburg
Grotaers Coen , Berg en Terblijt
Hendriks J. , Berg en Terblijt
Hennekens G. Hub , Valkenburg
Horsmans Gerardus Aloysius Antonius ,
Horsmans Willem Bernard Jozef ,
Hout Johannes Franciscus van, Tilburg
Jansen Sjir / Gerard , Geulhem
Jaspers Marie-Thérèse , Klimmen
Kooten Bartholomeus Johannes Cornelis van, Klimmen
Laar H.J.R. van, Margraten
Laeven Albert Hubert ,
Laeven H.P.August , Schin op Geul
Lambriks Jo , Valkenburg
Meijs Sjeng , Valkenburg
Nijst Charles Joseph , Valkenburg
Ogtrop Harie van, Valkenburg
Peusens gezusters ,
Prompers Nicolaas Maria Hubertus , Heerlen, Broekhem
Roks /Rocks Jan Joseph , Valkenburg
Roy Hubertus Andreas van, Valkenburg
Schoenmakers F. , Sibbe
Schunck Peter Joseph Arnold , Valkenburg
Schunck-Cremers Gerda , Valkenburg
Smits Gerard Frank , Hulsberg
Soesman Gerhard Lodewijk Robertus , Maastricht
Starmans J. , Valkenburg
Ven Johannes Hendrikus op de, Valkenburg
Vroemen Joseph Hendrik Hubert , Valkenburg
Westerhoven Jan van,
Willems Victor Benedictus Josephus , Valkenburg
Wolf G.A. , Sibbe

Nos soldats ne peuvent plus rien faire. Maintenant, c’est à nous.
Nous rendrons la vie dure aux Allemands partout où nous le pourrons.

Curé Henri Vullinghs au premier jour de l’occupation, 10 mai 1940.

La résistance à Valkenburg

  pendant la Seconde Guerre mondiale.
  Des souvenirs de Pierre Schunck, chef de la résistance, et autres textes originaux, collectionnés et commentés par Arnold Schunck

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Pierre Schunck, ∗ 24-03-1906 à Heerlen, ⚭ 03-10-1936 Gerda Cremers à Valkenburg, † 02-02-1993 à Kerkrade.
Il est connu principalement parce que pendant la Seconde guerre mondiale, il dirigeait l’organisation de résistance L.O. à Valkenburg.

Cartes d’identité de la Résistance pour Gerda et Pierre Schunck-Cremers
Émis par « Voormalig Verzet Limburg » ( association des anciens combattant.e.s de la résistance au Limbourg néerlandais ), numéro d’enregistrement, (KvK) V 187800
Une des occasions régulières où les membres du VVL se sont rencontrés était la commémoration annuelle en septembre de leurs camarades tombés sur le Cauberg à Valkenburg. Puisqu’en septembre 1944, la majeure partie du Limbourg (NL) a été libérée. Entre-temps, cette réunion n’a plus lieu, car les anciens résistants sont soit décédés, soit trop âgés. La commémoration des morts sur le Cauberg a désormais lieu, comme partout aux Pays-Bas, le 4 mai.


An der Farbe der Randlinie vor den Zitaten sehen Sie auf einen Blick, woher sie stammen. Weil diese Seitenrandlinien haben die gleichen Farben wie die Unterstreichungen hierunter. Wenn Sie mit der Maus über ein Textblock gehen, wird die Quelle als „Tipptext“ angezeigt. Wörtliche Zitatblöcke aus Interviews mit Pierre Schunck haben einen dunkleren Hintergrund, ganze Seiten aus seinen Erinnerungen sehen aus wie Schreibmaschinenschrift. Denn das war es auch. Die entsprechenden Scans finden Sie gleich daneben.

 Erinnerungen Pierre Schunck
 Interview Nederlands Auschwitz Comité
 Interview NIOD
 De Geschiedenis van Valkenburg
 Doktorarbeit Fred Cammaert
 Nachruf Theo Goossen ( Harry )

Pour plus d’informations voir Sources.

  • À plusieurs endroits, vous pouvez lire les mots « district » et « rayon ». Pour des raisons pratiques, la résistance hollandaise a divisé les provinces existantes en parties plus petites. Cela ne correspond à aucune classification officielle, mais il a été seulement basée sur le travail clandestin de la résistance. Ils ont utilisé les mots « district » et « rayon », ce qui souvent était un sous-disdrict et parfois indépendant. Le rayon de Valkenburg, dont le chef était mon père, incluais Valkenburg et quelques villages. Vers la fin de la guerre, il appartenait au district de Heerlen.
  • Vous allez trouver aussi plusieurs fois le mot « plongeur » . Ce dernier est la traduction du mot « onderduiker » néerlandais. Pendant la guerre, il a été utilisé pour toutes les personnes, qui étaient recherchés par les Allemands et pour qui il était mieux de se cacher, de se plonger dans la clandestinité. C’est pour eux que l’organisation LO fut fondée. Pour les Juifs, les pilotes alliés qui s’étaient écrasés sur la Hollande, les jeunes hommes qui ne voulaient pas aller travailler en Allemagne dans le but de remplacer les soldats allemands. Pour le contact avec l’LO, les plongeurs s’adressaient à leur duikhoofd, voir le chapitre sur les plus petites unités.
  • Pour se protéger et les autres, les gens de la résistance utilisaient des alias avec les mêmes initiales que leur noms normls. Car c’était encore courant que les initiales d’une personne soient brodées dans leurs vêtements. Un exemple célèbre est l’organisateur de la résistance française Jean Moulin. Entre autres, il avait les pseudonymes Joseph Mercier et Jacques Martel. Les gens de la résistance ne connaissait que ces pseudonymes. Les noms réels n’étaient connus qu’après la guerre, mais lors de commémorations et d’autres réunions, ils utilisaient encore les noms de résistance. Pierre Schunck s’appelait Paul Simons.

Introductionhaut de pageretour

A quoi sert une culture commémorative ?

Lors de la préparation des célébrations commémoratives 75 ans de Valkenburg libéré, il est apparu que presque personne ne savait ce que la résistance à Valkenburg avait fait. En fait, on savait à peine, surtout chez les jeunes, qu’il y avait eu une résistance contre les nazis du tout. Pourquoi est-il important que ces souvenirs restent vivants? Bien sûr, beaucoup répondront immédiatement, car cela ne devrait plus jamais se reproduire. C’est bien sûr vrai, mais tout le monde sait que l’histoire ne se répète pas. Hitler est mort et les populistes de droite actuels ne sont pas une copie des Nazis. Cependant, à l’époque il y avait déjà des choses que nous devons encore surveiller maintenant.
La Gestapo ( police d’État secrète ) serait jalouse de toutes les options disponibles de nos jours aux géants de l’internet tels que Google, Amazon, Facebook, etc. pour nous espionner. Ce n’est pas fait pour des raisons politiques mais pour des raisons commerciales. Le fait que la religion des genss soit registrée dans de nombreux pays n’a aucune raison politique non plus. Mais quand même: quand les nazis sont arrivés au pouvoir en Allemagne, ils ont immédiatement sus comment trouver les juifs, les gitans, les syndicalistes, les communistes, etc. Lorsque le mauvais gouvernement est au pouvoir, toutes les données recueillies peuvent être utilisées contre nous. En Chine, cela se produit déjà de manière très efficace.
La résistance a commencé petit, presque inaperçue même par ceux qui ont commis la résistance. Jusqu’à ce qu’ils réalisent soudainement qu’ils étaient déjà au milieu des événements.
Avec le fascisme, c’est comme ça. Ça commence petit. L’harcèlement à l’école ou au travail. « Parce que » quelqu’un est différent. Religion différente, couleur de peau différente, orientation sexuelle différente – peu importe. Et pour ne pas être complètement exclue, la victime rit souvent avec eux. Les intimidateurs ne remarquent donc souvent même pas qu’ils harcèlent quelqu’un.e. Cela devient pire lorsque ces brimades se produisent afin de faire en sorte que les malfaiteurs se sentent mieux en tant que groupe. De cette façon, les groupes particulièrement défavorisés se sentent souvent attirés par la xénophobie. Parce que « nous n’avons rien, mais au moins nous sommes un peuple civilisé ».
Puis tout à coup cela devient un mouvement, une partie, un meurtre en masse.
Si vous voyez quelqu’un inciter à haïr les autres, dites NON. Si vous voyez une personne exclue parce qu’elle est différente: résistez!
Parce que la résistance c’est NOUS!

Valkenburg, un centre important pour les caché.e.s



Avant du livre “Valkenburg 2019 – 75 ans libéré”

Ce texte est tiré de ma contribution au livre commémoratif « Valkenburg, 75 ans libéré ».


La résistance organisée à Valkenburg consistait principalement en assistance à des centaines de personnes qui devaient se cacher, les soi-disant onderduikers, qui est un mot néerlandais pour des plongeurs. Par exemple, les jeunes hommes qui ne voulaient pas travailler dans l’industrie de guerre allemande. Le rayon de Valkenburg était composé de Valkenburg, Berg et Terblijt, Sibbe, Margraten, Schin op Geul, Klimmen et Houthem. Chaque paroisse avait une chef de plongée en contact direct avec les adresses de plongée. Les messagers ( principalement des femmes ) maintenaient le contact entre eux et la direction du rayon. De moins en moins était écrit à cause des dangers. En partie à cause de cela, mais aussi par pure chance, le LO n’a eu aucune défaite à Valkenburg.
Depuis 1943, les personnes qui voulaient se cacher venaient multipliées dans toutes les régions des Pays-Bas, même s’il y avait beaucoup de soldats allemands dans les hôtels saisis à Valkenburg. Mais la présence de tant d’occupants s’est avérée un avantage. À l’exception des militants arrêtés Coenen et Francotte, membres du KP, qui furent battus d’un hôtel à l’autre, avant d’être fusillés au Cauberg pendant les derniers jours de l’occupation. ( Le KP était le bras armé de l’L.O. dans le sud du Limbourg. Ils avaient leur QG dans une ferme à Ulestraten. )
Beaucoup de clandestins travaillaient dans les cuisines d’hôtels, etc. Ils pouvaient donc gagner leur vie, de même que les clandestins hébergés chez des agriculteurs. Ils n’avaient guère besoin du rationnement. Beaucoup de ceux qui se cachaient chez des agriculteurs ont reçu une exemption agricole de Brands, le chef de l’agence de l’alimentation local, et ont ensuite pu résider et travailler légalement là-bas.
Le reste d’environ 150 personnes cachées avait besoin d’aide par moyen de cartes et timbres de rationnement. Ce nombre fluctuait. Il n’y a pas de chiffres précis, car ils n’ont rien écrit. Au bureau de distribution, situé à côté du télésiège actuel pour la tour Wilhelmina, les fonctionnaires Freysen et Willems mettaient de côté entre 500 et 800 cartes de rationnement chaque mois.

La plupart des Juifs de Valkenburg n’a pas survécu à la guerre. Presque personne ne pouvait croire que ces histoires de camps d’extermination étaient réelles. Mais des dizaines de Juifs, également d’ailleurs, ont trouvé refuge ici.

Arnold Schunck, fils du chef du rayon de Valkenburg, Pierre Schunck

J’y dois encore ajouter : je ne sais ( en ce moment ) rien du sort des manouches ou des autres Roms à Valkenburg, s’il y en a eu de même pendant l’occupation.


La résistance contre l’occupation allemande des Pays-Bas pendant la seconde guerre mondiale a commencé le premier jour. Spontanément, désorganisé. En tant que des formes de désobéissance civile. Peu à peu, en particulier l’aide aux « plongeurs » a été organisé ( C’était comment étaient appelés les gens, qui ont dû se cacher aux nazis pour diverses raisons ). Au plan militair ce n’était pas une contribution importante à la victoire des alliés. La cachette de jeunes hommes qui devaient se rendre en Allemagne pour faire du travail forcé certainement a nui à l’industrie de guerre allemande en quelque façon. Mais en particulier, de nombreuses vies ont été sauvées. Vous trouverez ici l’histoire de Pierre Schunck et ses gens, qui est typique de cette résistance.
Cependant, à certains égards, la résistance dans la province de Limbourg se distingue du reste du pays. Les principaux points sont les suivants :

  • À Valkenburg il faut considérer la proportion particulièrement élevée de partisans du parti national-socialiste N.S.B. ( 1935 à Valkenburg : 23,4 %, national 7,94%, Limbourg en tout 11,7 %, bassin houiller du Limbourg 17% ). De cette manière, la résistance dans cette commune était particulièrement dangereuse.
  • Bien avant l’arrivée des troupes allemandes, l’ archevêque néerlandais a déclaré l’appartenance à n’importe quel organisation nazie incompatible avec le christianisme . Les réprésentants d’autres confessions ont fait des déclarations similaires. Dans l’époque, la province néerlandaise du Limbourg était encore très catholique, ce qui signifiait que grandes sections du clergé catholique ont pris rapidement un rôle de premier plan dans la résistance . Dans le bassin houiller du Limbourg ( district de Heerlen de la Résistance ) la coopération avec les syndicalistes, les socialistes et les communistes était lisse, malgré les différences idéologiques.
  • Le Limbourg était, comme les autres provinces frontalières, une zone importante pour l’accueuil de gens du Ouest densément peuplé du pays, qui devaient se cacher. Dans la ville touristique de Valkenburg , ils furent logés non seulement chez les paysans, mais aussi dans les hôtels . Voir aussi le postface de Cammaert a l’avant-dernière page.
  • La position géographique au coin sud-est des Pays-Bas, a rendu cette région appropriée comme zone de transit pour de nombreux réfugiés et pilotes alliés allants en Suisse ou à Gibraltar. C’était important pour l’activité en particulier dans les nombreuses villes frontalières. Pour Valkenburg cela a joué un rôle mineur.

Ce texte est une mosaïque de différentes sources, que j’ai sur ce sujet, avec quelques commentaires de ma plume. De la couleur de la ligne de marge à gauche vous reconnaissez à un coup d’œil l’origine de chaque paragraphe. Si vous bougez en outre votre souris sur le texte, la source est affiché comme du texte « info-bulle ». Blocs de citation littérale des interviews ont un fond plus sombre ( pas dans la version imprimée ) et sont en retrait.
Ci-dessous vous trouverez un aperçu des sources consultées

Afin de se protéger soi-même et les autres, ils ont utilisé des alias qui avaient les mêmes initiales que leur propre nom. Parce que, à cette époque, il était encore loin commune que les initiales ont été écrits ou brodé dans la buanderie. Un exemple célèbre : l’organisateur de la résistance française Jean Moulin avait e.a. les pseudonymes Joseph Mercier et Jacques Martel. Les gens de résistance ne savaient que le pseudonyme de l’autre. Les vrais noms sont devenus connus seulement après la guerre, cependant, sur les réunions de résistance et d’autres célébrations, ils se sont généralement encore appelés de ce pseudonyme. Le nom de résistance de Pierre Schunck était Paul Simons.

Avant la Seconde Guerre mondialehaut de pageretour

Pierre Schunck ( *24-03-1906, Heerlen †02-02-1993, Kerkrade ) était le fils aîné de l’homme d’affaires néerlandais Peter J. Schunck et Christine Cloot.
 Settela Steinbach,
19 Mai 1944

Déjà en tant qu’étudiant, Pierre Schunck a montré un sentiment social. Peut-être c’était aussi son désir après une vie intéressante, qui l’a fait partager dans un camp de manouches à Heerlen à un programme d’alphabétisation des enfants ? Mon père faisait ce travail chez la famille Steinbach. Cela a plu à la mère tellement qu’elle a promis l’une de ses filles à lui. Ceci, cependant, n’est jamais devenu réalité.
Il y avait successivement plusieurs femmes, qui étaient appellées « Mutter Steinbach ». Dans ce cas, c’était probablement la « vieille » mère Steinbach, Johanna Bamberger ( 1893-1935 ).
Le camp fut ouvert le 27 octobre 1923. Pierre Schunck avait alors 17 ans. Le franciscain Justus Merks du « Woonwagenliefdewerk » y était pasteur et la force motrice derrière des choses comme l’alphabétisation des enfants. Peut-être Pierre était inspiré par lui pour devenir franciscain.
Comme quelque chose à attendre, les nazis ont tué la plupart des manouches en Limbourg, y compris presque toute la famille Steinbach. Le génocide des Manouches limbourgeois et des Roms partout
Qui ne connaît pas l’image de Settela Steinbach regardant pendant la guerre du wagon à bestiaux, dans lequel elle fut transportée à Auschwitz? Elle est née près de Sittard, donc elle appartenait probablement à cette même famille Steinbach. Seul son père a survécu à la guerre et est mort en 1946 à Maastricht.



Alte Mutter Steinbach

Johanna Bamberger (1893-1935) était appelée « Alte Mutter Steinbach », la vieille mère Steinbach. Elle était mère, plus tard grand-mère et arrière-grand-mère de la famille, où Pierre Schunck était tuteur dans les années vingt.
À propos des Manouches autour de l’Heksenberg, un livre richement illustré a été publié, qui a maintenant sa deuxième édition:: Settela en Willy en het geheim van de Heksenberg (Settela et Willy et le mystère du mont des sorcières), ISBN 978-90-822416-3-1, disponible au Thermenmuseum, Coriovallumstraat 9, Heerlen ou http://www.landvanherle.nl/bestellen
A part le début, les films suivants au sujet de ce livre sur YouTube viennent presque complètement sans texte:
Vidéo 1
Vidéo 2
L’image vient de la deuxième vidéo.



Gerda Cremers 1935

Correspondant à la tradition de l’époque, la famille a expliqué à Pierre : « Ton avenir se trouve ici dans l’entreprise, sauf si tu veux devenir prêtre. »
Pour des raisons différentes Pierre se sentait plus attiré de devenir prêtre. Il a complété ses études à Megen près de Nimègue et à Hoogcrutz ( à l’extrémité sud du Limbourg du Sud ). Mais il a quitté le couvent avant l’ordination prêtre.
Après le temps au couvent dans les années trente, il a dirigé une entreprise par ordre de son père, une blanchisserie à Valkenburg. Là, il rendait la visite d’un ami, Joop Cremers chez ses parents dans l’Hôtel Cremers. Il y a rencontré sa femme future, Gerda Cremers.
La Seconde Guerre mondiale a exercé une grande influence sur leurs vies. En raison de leurs convictions morales et nationales, Pierre et Gerda n’ont vu qu’une seule possibilité : se rebeller contre l’occupation allemande.


La Hollandsche Stoomwasscherij ( blancisserie à vapeur ) fut fondée en 1904 sur la Plenkertstraat à Houthem ( plus tard Valkenburg ) par Pierre Cloot de Heerlen, père de Christine Cloot et beaupère de Peter J. Schunck. Christine et Peter se sont mariés la même année. Peter est devenu propriétaire en 1909, tandis que Leo Cloot est devenu le directeur. Dans ce cas, l’Archif Rijckheyt confond Pierre Schunck ( qui avait 3 ans à cette époque ) avec son père Peter Schunck.
Pierre est devenu directeur ( pas propriétaire ) dans les années trente. La blanchisserie fut vendu en 1947 à E.Hennekens.
Voir aussi la liste d’inventaire de l’archif de Leo H.M. Schunck dans le Rijckheyt mentionné ci-dessus : A.12 Hollandsche Stoomwasscherij P. Schunck te Valkenburg, 1904 - 1947

Résistance non-syndiquéehaut de pageretour

Les premiers plongeurs ( Mai 1940 )haut de pageretour

Comment on y parvenait à s’exposer à un aventure si dangereux comme la résistance ?

On ne se décidait pas pour la résistance. C’étaient des événements, parfois de petits incidents, qui amenaient des gens comme moi, de monter au créneau. Le résultat était, qu’on avait fait quelque chose pour aider des autres, quelque chose qu’avait été interdit à par l’occupant. De cette manière l’on est parvenu d’une chose à la prochaine.
Je vais essayer de l’expliquer par mes propres expériences.

Le 10 mai 1940, vendredi avant la Pentecôte. Un temps rayonnant. Des avions allemands dans le vol de dépression au-dessus de notre maison. Au centre de Valkenburg, les tanks ennemis montent au Cauberg. Nous sommes occupés.

Des soldats néerlandais, qui ont fait marcher un vieux canon sur le Cauberg, ont renversé le mastodonte au milieu de la rue pour gêner l’avant-marche et ils ont disparu. Ils sont assis à la pente du bois en face de notre maison, la « Polverbos », et ils ne savent pas, ou aller. Je les vois.
Je ne pouvais donc pas laisser tomber les gars dans les mains de l’ennemi ?
On les a invité dans la maison et ma femme Gerda fut tout de suite occupée de leur servir un petit déjeuner fort. Ensuite il fallut transformer douze soldats en des civils. Avec beaucoup d’improvisation nous y sommes arrivés. Entre-temps le personnel eut commencé le travail quotidien. Des consultations avec les hommes du personnel produisaient quelques vêtements et le résultat de la transformation des soldats fut un peu bizarre.
De cette manière on a eu tout à coup les premiers plongeurs, car le transport à la maison n’était possible que pour quelques gars de la région.
Dans la semaine après la Pentecôte, le voyage de foyer pour les touristes échoués à Valkenburg fut organisé et nos gars partirent avec eux vers le nord. Quelquesuns d’entre eux ont renvoyé convenablement les vêtements prêtés.

Mais maintenant aux armes et les uniformes qu’ils ont laissé. Johan de Wijs, notre chef mécanicien, sut une solution. « Nous brûlerons les uniformes sous le cuiseur à vapeur dans un feu joli, mais ′ » dit Johan « peut-être un jour nous aurons besoin d’urgence des fusils pour chasser ces boches. » Il sut ce qu’il fit : il démontait une pièce. Les armes furent graissées elles-mêmes grossement, elles furent enveloppées avec des chiffons et elles furent enterrées séparément dans le jardin. Les pièces qu’il avait tenues séparément furent graissées, elles furent emballées dans un petite caisse et cachées ailleurs. Il procéda ainsi pour que les fusils soient inutils pour les nazis, s’ils les trouveraient.

The reste de cette page: Des calices et des chasubles

Résistance publiquehaut de pageretour

De L’histoire de Valkenburg-Houthem :

Le 29 juin 1940, l’anniversaire du prince Bernhard, des gens nombreux se sont montrés dans les rues avec un œillet blanc dans la boutonnière. Parce que c’était la fleur de blason du prince. C’était la première résistance publique contre l’occupation allemande.
La nation néerlandaise n’a probablement jamais compris mieux les paroles de l’hymne national que dans les années amères de l’occupation :

« de Tyrannie verdrijven
die mij mijn hert doorwondt »

( Bannir la tyrannie, qui me transblesse mon cœur )

Le nombre de combattants de la résistance a augmenté progressivement en raison de l’obstination avec laquelle l’idéologie nazie a été imposée, de l’injustice croissante, de la politique d’extermination des juifs, des déportations nombreuses vers les camps de concentration, des fusillades des otages, du service de travail forcé dans l’industrie d’armement allemande, de la déclaration de loyauté que chaque étudiant a dû signer, et de l’ enlèvement de l’ancienne armée néerlandaise dans la captivité de guerre.
Ceci et beaucoup d’autres choses ont nourri la résistance. La haine contre les Nazis allemands et néerlandais a augmenté. Il y avait de plus en plus de la résistance publique contre l’oppression impitoyable et la violation des droits humains fondamentaux.

Initialement, cette résistance était principalement de la désobéissance civile, mais peu à peu l’on a commencé également à saboter. L’aide aux plongeurs a suivi ce modèle aussi : Ce qui a commencé comme de l’aide spontanée et individuelle, était organisé progressivement à des niveaux toujours plus élevés. En premier lieu, il y avait un besoin d’aide humanitaire, mais ce travail a également eu une importance militaire : les jeunes hommes qui ne veulent pas aller au travail forcé en Allemagne, pour remplacer les soldats dans les industries ( d’armement ) et la production alimentaire là-bas , ont été cachés. Des pilotes alliés qui étaient abattus ont été « envoyés » à Gibraltar par la pilotenlijn ( ligne aux pilotes ) . L’histoire de Pierre Schunck est très typique. Il n’a jamais « planifié » de participer. On pourrait presque dire : le tout s’est emparé de lui.

Il y avait d’autres exemples de désobéissance civile, dans laquelle la plupart des gens a participé. Par exemple, tout le monde qui a eu l’occasion de le faire, a élevé quelques poulets, une chèvre ou un cochon pour avoir quelque chose au-delà des rations. Il fallait enregistrer ces animaux à l’office de distribution, et puis on avait moins de rations. Pour contourner ça, ils ont inscrits souvent moins d’animaux que ce qu’ils avaient vraiment. La famille Schunck aussi avait un troupeau de poulets ( derrière la blanchisserie ), dont seulement quelques-unes ont été enregistrés. Si un inspecteur venait pour vérifier le nombre des animaux, la personne à la porte l’a signalisé vers l’arrière, et les poulets sont chassées par quelqu’un du personnel dans le verger voisin. Il s’agissait d’un sport populaire, qui portait déjà les germes de la rébellion dedans.

Des calices et des chasubleshaut de pageretour

Pendant un an rien ne s’est passé. Les allemands ont fait les innocents, nos prisonniers de guerre ont pu rentrer à la maison et nous nous sommes demandés : « Pourquoi nous sommes exposés à un tel danger en aidant les gars ? Après tout ils sont officiellement et convenablement à la maison maintenant. » Jusqu’à Valkenburg s’est effrayé par la rumeur que l’SS ait expulsé les jésuites et les chassé en Allemagne, et qu’ils aient saisi leur couvent. La rumeur fut vraie en grande partie mais pas tous les pères étaient partis. Quelques RPs, entre eux leur chef, s’étaient cachés chez le recteur Eck, un oncle de ma femme et pasteur du couvent des franciscaines de St. Joseph à Valkenburg-St. Pieter.



Les livres anciens

Après la libération, Pierre Schunck examine les livres anciens qui avaient été sauvés du monastère jésuite de Valkenburg en octobre 1942.
Photo : Dwight W. Miller
Source : https://nimh-beeldbank.defensie.nl/beeldbank/
 
Film

En octobre 1942, l’évacuation du couvent des jésuites eut lieu à Valkenburg, où se trouvaient une collection unique de livres et un planétarium. Une haute délégation S.S. s’est rendue à Valkenburg spécialement à cet effet. Quelques semaines plus tard, l’église du couvent fut démolie jusqu’à la dernière pierre. … Les moines avaient littéralement été mis sur la route. Depuis lors, le bâtiment était à la disposition de la jeunesse hitlérienne. ( Ce n’était pas la Hitlerjugend mais une école d’élite des SS )

Lisez aussi l’article sur de.wikipedia sur cette Reichsschule der SS ou plus détaillé en néerlandais

Sur http://nederland-in-oorlog-in-fotos.clubs.nl/foto/detail/10963416_1942-valkenburg-reichschule01 nous lisons sur ce collège théologique: Le couvent des jésuites fut construit en 1893-1895 selon les plans de H.J. Hürth en tant que Collegium Maximum ou Collège Ignatius pour les jésuites allemands. Une aile et une bibliothèque ont été ajoutées en 1911. En 1943, la chapelle fut démolie et de 1948 à 1961, le bâtiment était vide. Les sœurs franciscaines de Saint-Joseph y emménagèrent ensuite.. Ces sœurs étaient déjà à Valkenburg, à Sint Pieter à cette époque. Ce couvent avec des religieuses allemandes a également été créé pendant le « Kulturkampf » sous Bismarck.
A l’époque, W. Eck y était recteur. Il avait grandi près de la frontière germano-néerlandaise, son père était allemand et et pour cette raison il convenait de manière idéale pour être le directeur de conscience à des religieuses allemandes.

Le supérieur et quelques autres pères s’eurent cachés chez recteur Eck, un oncle de ma femme. Et pasteur du cloître de franciscaines de St. Pieter à Valkenburg.

Dans la région de Valkenburg, il y avait eu quelques fondations de couvents allemands sous Bismarck à l’époque de ce que l’on appelle le Kulturkampf ( guerre culturelle ). Le couvent jésuite a été saisie pour herger une « Reichsschule der SS » ( école pour les garçons SS ).

Dans « L’histoire de Valkenburg », nous lisons : « Qu’en 1942 on a fait disparaître et caché pendant la guerre entière des biens précieux du couvent des Jésuites exigé par les Allemands, c’est un autre histoire. Pierre Schunck ( 38 ) et les siens ont enlevés, entre autres, des calices et des ciboires, des objets et des chasubles historiques, cachés en dessous du linge dans des paniers. Et au dessus étaient assis, très innocents, quelques de ses enfants. Des livres précieux sont transportés sous l’habit d’un prêtre résidant chez des personnes privées à Valkenburg. »

Nous continuons dans le texte original de Pierre Schunck: „Mais pastous les pères

étaient partis dans leur patrie. Le supérieur et quelques autres pères s’étaient cachés chez le recteur du monastère de St.Pieter, Rector Eck , un oncle de ma femme.
Il m’a appelé avec la demande urgente de le visiter. Je pensais déjà que les sœurs de St. Pieter devaient être évacuées vers l’Allemagne. Elles étaient aussi d’origine allemande.
Mais dans la chambre du recteur les pères allemands étaient assis. Ils n’avaient qu’un grand souci. A savoir, les vases sacrés et les chasubles précieuses, auxquelles ils accordaient une valeur sacrée, ne devraient pas tomber entre les mains des SS païens.

Leur expulsion du monastère était déjà de quelques jours, et plusieurs familles à Valkenburg (en particulier les Caselli et Wijsbek-Caselli) avaient déjà mis en sécurité des peintures et d’autres objets facilement accessibles. Ils avaient pu le faire facilement parce que le monastère avait été abandonné pendant quelques jours. Mais maintenant, une entreprise de construction était là avec des travailleurs, pour préparer l’arrivée imminente d’une Reichsschule der SS (Ecole impériale de l’SS). Les pères me demandèrent si je, en tant que président de l’A.C., connaissais quelqu’un qui oserait faire sortir leurs objets précieux comme des monstrances, des calices, des chasubles et des reliques. Ils étaient dans un coffre-fort sous la sacristie de leur église. J’ai promis de voir ce qui pouvait être fait et ils m’ont donné les clés du monastère et de la sacristie.
Une autre fois, la coïncidence pure collabora. Le chef de chantier m’appela si nous puissions ramasser, laver et retourner le linge sale que les jésuites avaient laissé. Ce fut la chance de règler cette question en plein jour.
Toutes les fourgonnettes étaient en route, mais le cheval et la charrette étaient là. Donc nous y sommes allés, moi-même avec un voisin, Kaspar Donners, équipés de paniers à linge. Quand les paniers furent presque pleins, je suis également allé à la sacristie pour voir s’il n’y avait pas de « vêtements liturgiques sales » aussi. Nous avons mis les monstrances, les calices et les chasubles précieux sous les vêtements sales, et les travailleurs nous ont aidés à hisser les paniers lourds sur le wagon et Kaspar et moi nous sommes rentrés sans problèmes. L’oncle Eck pouvait calmer les pères, que tout était passé selon leurs souhaits. Mais nous nous étaient infligés une grande valeur de « fortune ennemie ». Mais ce n’était pas encore tout.
Le Reichsjugendführer Rosenberg provenait de Lituanie. Le nouveau conseil (du Reichsschule) voulait lui donner une collection de livres précieuses de Lituanie et il y avait quelque chose comme ça dans la bibliothèque des jésuites. Mais ils ne pouvaient rien trouver, car la caisse de fichier était tout mélangée. Ainsi, le père bibliothécaire fut ramené d’Allemagne. Il devait assembler la collection de livres. Eh bien, ce prêtre m’a demandé de continuer à laver le linge de la Reichsschule. Il dit de pouvoir cacher des livres sous les vêtements chaque fois que le conducteur de camionnette viendrait.
Il a également transbordé de petits livres lui-même, caché sous sa longue robe. Et donc chaque semaine, tant que le Père a travaillé là-bas, un livre précieux est venu chez nous. Dans la garde-robe de notre chambre, pendaient de précieuses chasubles brodées à la main, derrière nos vêtements, les calices et ciboires étaient cachés. Et dans l’archif derrière le bureau se trouvaient les vieux livres. En fanfare je me suis rendu compte que cette méthode de stockage mettait notre vies en danger.

Des pommes de terre et des armeshaut de pageretour

Printemps 1942

Paul et ses gens réussirent aussi, avec les dames de l’Action catholique et des paysans des environs, à installer une banque alimentaire pour les enfants comme alternative à la Winterhilfe ( aide d’hiver ) des nazis. L’équipement de cuisine fut magouillé dans la Reichsschule et installé au grenier de la blanchisserie de Paul.



étaient partis dans leur patrie. Le supérieur et quelques autres pères s’étaient cachés chez le recteur du monastère de St.Pieter, Rector Eck , un oncle de ma femme.
Il m’a appelé avec la demande urgente de le visiter. Je pensais déjà que les sœurs de St. Pieter devaient être évacuées vers l’Allemagne. Elles étaient aussi d’origine allemande.
Mais dans la chambre du recteur les pères allemands étaient assis. Ils n’avaient qu’un grand souci. A savoir, les vases sacrés et les chasubles précieuses, auxquelles ils accordaient une valeur sacrée, ne devraient pas tomber entre les mains des SS païens.

Leur expulsion du monastère était déjà de quelques jours, et plusieurs familles à Valkenburg (en particulier les Caselli et Wijsbek-Caselli) avaient déjà mis en sécurité des peintures et d’autres objets facilement accessibles. Ils avaient pu le faire facilement parce que le monastère avait été abandonné pendant quelques jours. Mais maintenant, une entreprise de construction était là avec des travailleurs, pour préparer l’arrivée imminente d’une Reichsschule der SS (Ecole impériale de l’SS). Les pères me demandèrent si je, en tant que président de l’A.C., connaissais quelqu’un qui oserait faire sortir leurs objets précieux comme des monstrances, des calices, des chasubles et des reliques. Ils étaient dans un coffre-fort sous la sacristie de leur église. J’ai promis de voir ce qui pouvait être fait et ils m’ont donné les clés du monastère et de la sacristie.
Une autre fois, la coïncidence pure collabora. Le chef de chantier m’appela si nous puissions ramasser, laver et retourner le linge sale que les jésuites avaient laissé. Ce fut la chance de règler cette question en plein jour.
Toutes les fourgonnettes étaient en route, mais le cheval et la charrette étaient là. Donc nous y sommes allés, moi-même avec un voisin, Kaspar Donners, équipés de paniers à linge. Quand les paniers furent presque pleins, je suis également allé à la sacristie pour voir s’il n’y avait pas de « vêtements liturgiques sales » aussi. Nous avons mis les monstrances, les calices et les chasubles précieux sous les vêtements sales, et les travailleurs nous ont aidés à hisser les paniers lourds sur le wagon et Kaspar et moi nous sommes rentrés sans problèmes. L’oncle Eck pouvait calmer les pères, que tout était passé selon leurs souhaits. Mais nous nous étaient infligés une grande valeur de « fortune ennemie ». Mais ce n’était pas encore tout.
Le Reichsjugendführer Rosenberg provenait de Lituanie. Le nouveau conseil (du Reichsschule) voulait lui donner une collection de livres précieuses de Lituanie et il y avait quelque chose comme ça dans la bibliothèque des jésuites. Mais ils ne pouvaient rien trouver, car la caisse de fichier était tout mélangée. Ainsi, le père bibliothécaire fut ramené d’Allemagne. Il devait assembler la collection de livres. Eh bien, ce prêtre m’a demandé de continuer à laver le linge de la Reichsschule. Il dit de pouvoir cacher des livres sous les vêtements chaque fois que le conducteur de camionnette viendrait.
Il a également transbordé de petits livres lui-même, caché sous sa longue robe. Et donc chaque semaine, tant que le Père a travaillé là-bas, un livre précieux est venu chez nous. Dans la garde-robe de notre chambre, pendaient de précieuses chasubles brodées à la main, derrière nos vêtements, les calices et ciboires étaient cachés. Et dans l’archif derrière le bureau se trouvaient les vieux livres. En fanfare je me suis rendu compte que cette méthode de stockage mettait notre vies en danger.

« Mon fils n’est pas un criminel »haut de pageretour

Tous les téléphones et les machines dans l’entreprise avaient été fermés et les filles furent comme clouées sur ses places. Quelques-unes d’entre eux pleuraient et sanglotaient haut et fort. Les hommes eurent sorti et ils firent obstacle aux policiers cherchants où il était possible.

HeureusementHeureusement pour moi le jardinier, Leo Dahmen, avait enfoui les armes profondement autre part et il eut construit un dépôt de pommes de terre dessus, comment il était courant pour le stockage d’hiver. Un autre tas de pommes de terre se trouva à la place qui était indiquée sur l’esquisse. Quand les policiers ont commencè à fouiller ce tas, la protestation forte est venu des employés masculins ; ils entouraient tous le tas. Là, ils ont crié des choses comme : Ce sont nos pommes de terre, mains à l’écart, ce dépôt est à nous, pas au chef, il a rien à voir avec ça etc. Le dépôt de pommes de terre fut fouillé quand même et ils n’y ont trouvé rien.
Dès ce moment-là, je pouvais rentrer à ma femme. Entre-temps, mes parents qui étaient venus de Heerlen avec un taxi et le vicaire Horsmans étaient là aussi. Renesse entra et il communiqua : « Nous avons trouvé du cuivre et vous devez vous en justifier avec les autorités allemandes. Pour cette raison, vous serez envoyé à Vught. » (Pendant la guerre un camp de concentration allemand y était situé.) Ma femme reçut ordre, de préparer des pyjamas et des articles de toilette pour moi. Ma femme se rebellait violemment et elle déclarait qu’elle était enceinte et qu’elle partirait ensemble avec moi à Vught. Je voulus encore parler avec le vicaire et je dis : « Je veux encore confesser avant de partir. » Ceci fut permis par Renesse. J’ai demandé le vicaire, à contacter Johan, le chef mécanicien, à cause des armes, ainsi que les jésuites à Maastricht à cause de ses propriétés, pour que ma femme Gerda ne coure plus du danger pendant ma captivité. Il a promis de régler tout.

Peu de temps après cette confession, Renesse ordonna à un gendarme de m’emmener. Je fus attaché à son poignet avec des menottes et nous devions aller ainsi à travers Valkenburg. Là, mon père vint dans l’action. « Mon fils n’est pas un criminel! Même s’il avrait caché des armes, je serais fier de lui. Il ne peut pas aller par les rues, attaché comme ça ! Un taxi attend dehors et j’exige que vous, Monsieur l’officier, permettez qu’il soit emporté avec le taxi. Si pas, je notifierai mon beau-fils donc son beau-frère, comment vous humiliez sa parenté immédiate. Et ce beau-fils est Ortsgruppenführer (Chef) de l’NSDAP (parti nazi allemand) à Heerlen. » Renesse céda et je suis allé en taxi à la station de police sur l’Emmaberg.

Là, l’adjudant fut assis dans son bureau. Le policier Renesse voulut m’enfermer dans la cellule, mais l’adjudant fit signe, que je dus venir dans son bureau. Il envoya le jeune homme et il me demanda très surpris « Est-ce qu’il y a des problèmes ? ». « Renesse a trouvé du cuivre chez moi à la maison. » En ce moment il fut midi. L’adjudant appela sa femme, pour qu’elle me donne quelque chose à manger. Une grande tasse de bouillon vint avec un &oeulig;f battu dedans.

Plus tard, l’adjudant dit après une recherche soigneuse dans divers livres : « Réfère-toi à un décret de notre secrétaire général à La Haye au sujet de la livraison de cuivre, de prétendu au soutien de l’industrie ‘néerlandaise’. C’est un cas pour le bureau du procureur à Maastricht, pas pour la SD! » ( SD = Sicherheitsdienst des Reichsführers-SS, service secrète de l’SS )

Renesse entre, il m’ignore et il va au téléphone. L’adjudant qui est assis à côté de l’appareil, y met sa main dessus et il dit : « C’est un cas de cuivre ? » « Oui, et j’y dois informer l’SD. »

Cours accéléréhaut de pageretour

L’adjudant (DB) le prévient qu’il va se fourrer fortement dans le pétrin chez le procureur s’il l’oublie dans cette chose. Renesse commence à discuter avec l’adjudant pourquoi je ne suis pas dans la cellule. « Cet homme est mon ami et je ne le ferme pas dans une cellule. ».
Renesse décrocha le combiné. Je pus suivre la conversation avec le ministère public à Maastricht (qui en sut apparemment, par l’avocat Joop Cremers, mon beau-frère.). Ils dirent que Renesse n’aurait rien d’autre à faire que la confiscation du cuivre et d’écrire un procès-verbal. Donc pas d’arrestation. Après cet entretien, Renesse vint à moi avec un visage renfrogné : « J’ai plaidé pour vous à Maastricht pour en rester là. Dès que mes gens m’informent qu’ils n’ont pas trouvé d’armes, vous êtes libre d’aller. » Le soir les hommes reviennent et ils n’ont rien trouvé. Renesse appelle ma femme avec sa voix la plus aimable et il dit qu’il aurait intervenu auprès des autorités judiciaires pour qu’il puisse me laisser aller.

Vers le soir, j’étais libre et j’entendis, à mon retour à la maison, que notre ami Toon Lampe s’est promené dans la rue Plenkert (notre rue) au moment même que la police a commencé à entourer le terrain. Il s’est ensuite rendu chez l’aumônier Horsmans (DB) qui a ensuite prévenu mes parents. Ceux-ci, à leur tour, ont demandé à l’avocat Cremers de me fournir une assistance juridique si nécessaire. Il a ensuite demandé au Procureur pourquoi une perquisition avait été effectuée dans un si grand format. Aucun ordre n’avait été donné à l’agent Renesse.

Le vicaire Horsmans avait tenu parole. Le soir même, après la tombée de la nuit, quelques hommes de confiance ont apporté (à mon insu) les armes à un autre endroit. Pendant la libération, j’ai vu des garçons de l’O.D. avec des fusils sans les verrous ( les nôtres ?). Un soir, deux policiers sont venus me retourner le cuivre et me conseillèrent de mettre les tonneaux avec le savon autre part.
Peu de temps après, un frère des jésuites vint avec une caisse doublée avec du zinc dans lequel nous mîmes les calices etc. Nous avons caché cette caisse sans témoins ( on apprend beaucoup à ses dépens ! ) dans le garage, sous le carrelage. J’ai suspendu les chasubles dans un placard de la blanchisserie et comme d’habitude j’y ai attaché des cartes, mais avec les adresses de plusieurs cloîtres au Limbourg méridional. Mon père et moi avons caché les vieux livres dans un corridor autour du coffre-fort de l’ancien « Twentsche Bank » à Heerlen. ( En 1939 Peter Schunck eut acheté un immeuble de la Twentsche Bank à Heerlen pour pouvoir construire une arcade : le passage entre l’Emmaplein et le marché. )
Avec quelques exagérations, mon histoire avec les armes s’est répandue comme une traînée de poudre à travers Valkenburg. Des gens que je connus à peine vinaient vers moi dans la rue pour me féliciter, l’un d’entre eux dit même qu’il sut une place pour les armes. Mais là j’ai appris une leçon dure. Depuis, je savais qu’il fallait procéder prudemment. On peut dire que j’ai reçu un cours accéléré de résistance.

De cette histoire, nous pouvons conclure qu’entre-temps, beaucoup de gens voulaient résister. Mais elle a également eu d’autres conséquences. Non seulement qu’un juif d’Amsterdam est venu à Pierre Schunck pour plonger avec lui, voir ci-dessous. Les gens qui aidaient les autres à se cacher depuis un certain temps ont également pris conscience de lui. Voir ci-dessous.

Jan Langeveldhaut de pageretour

Cette recherche a également eu l’effet que je des gens sont devenu attentifs à moi, qui étaient déjà occupés avec des activités de résistance à cette époque.
Peu de temps avant la guerre, un conseiller fiscal spécialisé, Monsieur Stoffels de Bussum, me fut recommandé. Celui-ci était toujours réservé envers moi. Cependant, après cette perquisition son attitude était soudain plus ouverte et il parlait avec moi de la guerre et de l’ennemi.
En 1941, la licence pour la production de vêtements de travail de mineurs vint en danger pour la société Schunck à Heerlen si on n’iinstaurait pas une ligne de production séparée. On me demanda de m’accabler de cette organisation (ma véritable profession). Je débattais avec Stoffels sur l’administration et sur la direction de l’entreprise.
« Jan Langeveld » 1992

Stoffels connaissait une personne à Amsterdam, qui venait de l’industrie textile et il proposa de le demander s’il avait envie de venir au Limbourg.
Après quelques jours, il est revenu avec la communication : en effet, le jeune homme - un célibataire - voudrait bien venir. Il est Juif et il vient sous un faux drapeau. Il préférerait avoir une possibilité d’habiter dans l’entreprise pour qu’il ne doive pas aller dans la rue. La préparation est terminée en 1942. J’avais faire séparer déjà derrière l’entrepôt une pièce, où le plongeur qui arriverait bientôt pourrait vivre. Je ne savais pas (encore) son nom réel et je ne voulais aussi pas le savoir. Pour moi, c’était Jan Langeveld, comme il était indiqué sur sa carte d’identité, qui fit une impression défectueuse du reste. On l’avait maltraité avec une gomme par quoi le papier avait été endommagé. Typiquement quelque chose pour se faire remarquer tout de suite à la première examination.
Après que Jan Langeveld était déjà installé dans notre entreprise et que personne parmi les employés qui avaient déménagés du palais de verre à la Geleenstraat avec des machines etc. n’avait pas montré le moindre étonnement — après tout, une nouvelle entreprise a aussi besoin d’autres gens — non seulement mon plongeur se sentait un peu plus à son aise, mais moi aussi.

Nous sommes venus en contact avec un vicaire à Heerlen qui avait des problèmes avec l’habillement de ses co-humains qui plongeaient. Nous pouvions l’aider avec ses problèmes et il promit de faire quelque chose pour les papiers de notre plongeur. Ce vicaire était Giel Berix. Le travail pour les plongeurs de ce vicaire n’eut pas encore de contact avec la résistance nationale. On essayait d’aider où c’était nécessaire. Seulement 1943, le tout fut organisé au niveau national, avec la participation de deux vicaires de Venlo et surtout d’un instituteur Jan Hendrikx, nommé Ambrosius. Et, d’abord en tant que l’homme pour les vêtements des plongeurs et plus tard que le directeur du rayon de Valkenburg et ses alentours, je suis devenu membre de la résistance pour ainsi dire d’un incident à l’autre.
Si l’on m’aurait demandé soudainement : viens, participe & hellip ; je peux imaginer que je ne l’aurais pas fait, après une réflexion objective et à cause des dangers pour un homme marié avec des enfants et une entreprise avec des gens en danger également de perdre leur emploi. Mais là, je m’étai s juste retrouvé dans cette situation. Je l’acceptais et je savais que ce devait être comme ça.

Chez les Schunckhaut de pageretour

Pour Pierre Schunck, il était logique de faire la lessive pour l’armée allemande. Ce fut semblable à l’camouflage de l’agent de la municipalité Freysen avec ses chemises brunes et ses racontars pro allemand, tout en travaillant clandestinement pour l’LO à l’office de distribution de Valkenburg. Pendant la guerre, nos parents ne pouvaient pas toujours cacher leur opinion devant les enfants qui étaient déjà en vie. Ceux-ci ont adopté ces opinions, sans aucune idée des conséquences possibles.
Les soldats allemands qui ont servi dans les territoires occupés, étaient souvent des gens plus âgés ou en moins bonne état, qui n’étaient pas convenables pour la service au front. ( A la fin de la guerre c’était tout à fait différent : Tant de soldats étaient morts que même les garçons et les hommes âgés sont envoyés dans la bataille )
Un jour, les deux enfants les plus âgés jouaient dehors. Il faisait beau et les fenêtres étaient ouvertes. Un soldat plus âgé est venu apporter le linge de son unité et il a vu les enfants jouants. Il demande peu de Jan dans une tentative de parler le néerlandais : « Eh bien, mon petit, comment tu t’appelles ? » « Jantje » « Et tu me donnes un coup de main ? » Oh, non!! Sa sœur aînée jamais pourrait permettre ça. « Tu ne donnes pas la main à ce sale Boche ! »
Ma mère, qui a entendu le tout de derrière la fenêtre ouverte, pensait à s’enfoncer dans le sol. Maintenant, tout allait sortir! Mais le soldat ne se formalisa à elle et poursuivit son chemin. Il était probablement juste un homme gentil, qui rêvait de ses propres enfants ou peut-être de ses petits-enfants.

Un jour, mon père a reçu la commande à venir ( à Maastricht ?) et de faire rapport à l’officier Untel de l’armée allemande. Il n’avait aucune idée de quoi il s’agissait. Il lavait pour l’armée, mais pour ça, il n’a jamais dû venir à la caserne. Peut-être il s’agissait de sa petite fille candide ? Alors il peurrait obtenir juste une réprimande, qu’il devait éduquer ses enfants mieux. Ou, ce qui serait évidemment bien pire, peut-être quelqu’un l’avait dénoncé ? Il s’agissait malgré tout du travail pour la blanchisserie ? Peut-être que c’était mieux d’aller sous terre ? Non, parce que s’il se révélerait d’être quelque chose d’anodine et s’il ne viendrait pas, alors il réveillerait le chien qui dort. Par conséquence, les employés perdraient leur emploi et ainsi même sa propre famille serait sombrer dans la pauvreté.
Il s’y est rendu, plein de doutes.
« Vous êtes donc Herr Schunck. Dites-moi juste quelque chose. Votre nom sonne tellement allemand. D’où est-il réellement de l’origine ? »
« De Kettenis près d’Eupen. Les gens parlent allemand là-bas. »
Mon père a étudié pendant un certain temps à Aachen et parlait couramment l’allemand. Que et sa descente à partir d’une région germanophone, qui à l’époque avait été annexée par l’Allemagne, fait déciderl’officier :
« Mais vous êtes donc un Allemand ethnique! Alors je me demande pourquoi vous vous n’êtes pas inscrit volontairement pour le front de l’Est déjà il y a beaucoup de temps! « 

C’était donc ça. Ça lui ôtait un grand poids. Le soulagement le rendit éloquent. Il déclara que bien sûr, il l’aimerait bien, mais qu’il avait un rôle moins héroïque, mais néanmoins non moins important à jouer. Enfin, il c’était sa tâche de laver pour l’armée allemande, non ? Et en plus, le revenu d’un certain nombre de familles dépendait de sa blanchisserie.

La grève des mineurshaut de pageretour

De overgang naar het grootschalige georganiseerde verzet waren de April-meistakingen, die in Zuid-Limburg vooral een mijnstaking was en dus ook zo wordt genoemd.
Op Wellerlooi, verzetsmonument lezen wij: In 1943 werd door ‘Wehrmachtsbefehlshaber’ generaal F. Christiansen aangekondigd dat 300.000 Nederlandse militairen alsnog in krijgsgevangenschap zouden worden afgevoerd. Als protest tegen deze maatregel brak spontaan overal in Nederland de April-Meistaking uit. Nog voordat de officiële bekendmaking in de avondbladen van donderdag 29 april 1943 verscheen, werd dit nieuws met hoge snelheid verspreid door heel Nederland. Diezelfde middag besloten verschillende personen van particuliere en overheidsbedrijven en instellingen in Twente te gaan staken. Ook in de Limburgse mijnstreek werd het in de loop van die middag onrustig. Lees meer …



Les grèves d’avril-mai 1943

Communiqué du Haut Führer de l’SS et de la police des provinces du Limbourg et du Brabant du Nord sur les condamnations à mort liées à la grève aux puits d’avril à mai 1943. Le 1er juillet 1946, un charnier contenant sept corps fut découvert à Wellerlooi ( commune de Bergen ) sur la Wellse Heide ( aujourd’hui la réserve naturelle Landgoed de Hamert ). Là, une croix en bois de chêne se trouve sur un mur de briques rouges, le monument de la résistance, en souvenir permanent des sept résistants Han Boogerd, Bob Bouman, Leendert Brouwer, Pieter Ruyters, Reinier Savelsberg, Meindert Tempelaars et Servaas Toussaint, qui furent fusillés en rapport avec la grève en 1943.
Dans la zone houillère, cette grève s’appelait la grève des mineurs. Cette zone s’étendait de Geleen à Kerkrade, mais un nombre non négligeable de mineurs vivaient en dehors, par exemple à Valkenburg. A Maastricht, la grève fut initiée par des employés de l’état et de la commune. Plus tard, les employés des banques se sont joints à eux. Lorsque ceux/celles de la poste ont également voulu faire grève, les membres du parti nazi NSB présent.e.s les ont forcés à continuer à travailler avec toutes sortes de menaces. De longues files de personnes se sont immédiatement formées devant tous les guichets, voulant acheter un seul timbre de 1 ct. De cette façon, le bureau de poste dût être fermé aussi. Les usines se sont également jointes.
Au début, il y avait une atmosphère de fête. Les gens affluaient dans les cafés et ne voulaient pas y penser que les occupants ne toléreraient bien sûr pas cela et qu’il y aurait des victimes. Ces événements ont clairement montré que les tentatives d’attirer les Néerlandais avec le statut de « nation frère aryenne » avaient échoué.
Nous nous souvenons aussi à tous ceux – tombés ou non – qui resteront anonymes pour toujours.
La grève des mineurs faisait partie des grèves d’avril-mai 1943. Le contexte était le retour prévu de soldats néerlandais en captivité par les occupants pour travailler dans l’industrie de guerre allemande. Elles constituaient la transition vers un mouvement de résistance plus massif dans tout le pays, y compris dans le Limbourg. Bien que la grève ait été brutalement réprimée, les organisations de résistance ont vu le nombre de leurs membres augmenter ( peut-être même à cause de cela ?). Mais pour la majorité des Juifs néerlandais, il était déjà trop tard. :(

Zie ook het artikel: als de mijnwerkers staken tegen de Duitse bezetter. Met name de harde repressie, waarmee de bezetters deze staking te lijf gingen, opende velen de ogen. In dezelfde tijd namen ook de deportaties van joden steeds massalere vormen aan. Niemand geloofde meer in een humane bezetting, de verzetsorganisaties kregen toeloop.

Résistance organiséehaut de pageretour

au Limbourg et à Valkenburg

La première résistance organisée était basée sur les communistes ( Dr. A.P.M. Cammaert, Het Verborgen Front – Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Groningen 1994, Hoofdstuk 10 De C.P.N. en de illegaliteit, 465 KB, p. 973-1032 ) et des soldats démobilisés. Comme les communistes et le clergé, ils avaient l’avantage de se connaître bien déjà d’avant la guerre. C’est ainsi que les groupes d’Erkens, Dresen et Bongaerts se sont constitués au Limbourg. Nic Erkens, provenant de Maastricht, avait des contacts avec des groupes de résistance en Belgique. Aussi Jan Joseph Rocks de Valkenburg faisait partie de ce groupe. Nic Erkens s’est caché chez lui dans son hôtel Samoshuis, à coté du plus tard Hôtel du parc Rooding. Ils sont tombés aux mains des Allemands par infiltration au cours du Hannibalspiel par l’Abwehr ( contre-espionnage ) allemande.

Quelques résidents de Valkenburg et ses environs avaient déjà commencé en 1941 avec l’aide aux premiers plongeurs. A.C. van der Gronden, un frère de G.J. van der Gronden, qui fut arrêté le 13 Janvier 1942, approvisionnait des Juifs et des communistes en hébergement, en collaboration avec le recteur G.A. Wolf de Sibbe. Fin 1943 ils adhéraient à l’LO, rayon Valkenburg. La négligence et la loquacité du plongeur A.S. Bron a abouti le 17 février 1944 à l’arrestation de Wolf, Bron et la personne cachée Th.M. van Santpoort. Wolf fut libéré faute de preuves après dix jours et van Santpoort après plusieurs mois. Bron fut deporté et a survécu aux camps allemands.

Lors de la cérémonie d’adieu de son camarade « Paul », Theo Goossen ( nom de résistance : Harry van Benthum ) prononça un discours dans lequel il décrit les activités de Paul, mais aussi de l’ensemble de l’LO :

Ses actions visaient principalement à aider les personnes en difficulté :

  • aux familles en détresse, dont le mari / le père a dû fuir, était allé se cacher, ou a été confiné en prison ou dans un des camps de concentration atroces.
  • organiser du logement et des cachettes pour les réfugiés, pour les Juifs, pour les pilotes alliés écrasés, pour les gens de résistance recherchés par la police, etc.
    Tous ces gens avaient besoin de nourriture, de vêtements, de cartes d’identité, de tickets de rationnement, de cartes d’enregistrement etc
  • La réalisation de cette aide a exigé l’organisation, de se consulter, la coopération intensive etc, et tout ça discrètement et en secret !

Les propres activités commerciaux de « Paul » ont été interrompues à beaucoup de reprises par LA DÉTRESSE D’AUTRES PERSONNES. Cette situation nécessitait aussi : d’être attentif et prudent et d’agir discrètement. TOUJOURS dans l’espoir, d’être en mesure d’éviter le danger ( bien invisible mais toujours présente ). Dans ces circontances il faut voir les activités de « Paul » de plus de 2 ans dans la résistance organisée.
De plus, nous devons prendre en considération : à plusieurs reprises il était en réel péril de sa vie.

Dans ses propres mots :

« Je ne le comprends pas. Je ne peux pas l’expliquer. J’ai eu beaucoup de chance ! Mais j’ai prié beaucoup! ». Et il ajoute : « Je n’ai pas fait ça tout seul. Et sans le soutien de mon épouse beaucoup de choses auraient échoué totalement ».

La nécessité d’accorder de l’aide aux nombreux clandestins (« plongeurs »), aux juifs, aux pilotes alliés abattus, aux prisonniers de guerre fuis et aux anciens militaires néerlandais a fait sentir le besoin d’une grande organisation confédérée. Les petits groupes de résistance sont allés travailler dans une confédération, à savoir dans l’LO ( l’organisation nationale pour l’aide aux clandestins ). Ils ont divisé le Limbourg en 10 districts. Apart de cette organisation, le.s groupe.s de combat ( knokploeg, bref KP ) se sont formés. Ils se sont emparés de papiers d’identité et des cartes de rationnement, souvent avec de la violence. À partir de fin 1944, les groupe de combat au Limbourg entier se trouvaient sous la direction de Jacques Crasborn de Heerlen.
Après un certain temps à Valkenburg ( Fauquemont ) aussi un groupe de combat se constitua. Initialement il consistait en deux hommes, les instituteurs Jeng ( Jean ) Meijs et Jo Lambriks, dont le premier a eu Jacques Crasborn dans la classe quelques ans avant. Plus tard Georges Corbey était le troisième membre du groupe de combat à Valkenburg. Le nom fait penser que le groupe de combat soit un groupement violent, mais normalement ils n’ont pas été tellement combatifs, même si bien sûr, parfois, ils ne reculaient pas devant une action énergique, si nécessaire. Mais la tâche d’un groupe de combat n’était autre que d’assurer la subsistance des personnes « plongés ». ( L’LO a fourni la distribution ). On a rassemblé des matériels divers, de la lecture clandestine, des cartes de rationnement et parfois même des uniformes allemands pour utiliser au cours d’un attaque. La plupart des activités a eu lieu pendant la nuit.
Le chef de l’LO à Valkenburg était Pierre Schunck, des membres étaient entre autres Harie van Ogtrop et Gerrit van der Gronden. Bien sûr, il y avait plus de gens qui ont collaboré secrètement de temps en temps lors d’une certaine activité, jusqu’aux fonctionnaires de la commune. C’étaient les fonctionnaires communaux Hein Cremers et surtout Guus Laeven qui ont assuré à la fin de la guerre que tout le registre de l’état civil de Valkenburg est été « perdu », au moment que l’occupant allemand est venu sur l’idée d’engager tous habitants masculins entre 16 et 60 ans à creuser des tranchées.
La résistance organisée au Limbourg a commencé dans la ville de Venlo en Février 1943.

L’instituteur Jan Hendricx ( pseudonyme Ambrosius ) il y est devenu le chef de la région Limbourg du LO, assisté par le père Bleijs ( pseudonyme Lodewijk ) et le vicaire Naus. L’âme de la résistance au Limbourg était drs. L. Moonen ( pseudonyme tonton Leo ), le secrétaire du diocèse. Avec sa collaboration en peu de temps on a lié dans tout le diocèse les contacts nécessaires. Ainsi le Limbourg possèdait fin 1943 une organisation de résistance assez solide.

La historienne Christine Schunck, fille de Pierre Schunck, écrit : « Fin1944, Lou de Jong voulait tirer déjà des informations de gens de résistance au Limbourg, lorsque le front était encore assez près ( pensez à la Bataille des Ardennes ). Les chefs de la résistance du Limbourg méridional ne veulent pas révéler les noms et les actes. De Jong ne revint jamais après la guerre pour obtenir des informations supplémentaires, mais simplement écrit que la résistance au Limbourg aurait présenté pas trop. Heureusement Dr. Cammaert a fait une recherche très approfondie avec un accent sur la région Moyen-Limbourg, d’où il vient d’origine. »
Parce que de Jong, pas à tort, est considéré comme l’autorité la plus importante dans le domaine de la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de monde a copié de lui, de sorte qu’aussi …


carte d’identité

Ici, il s’agit de la résistance organisée à l’échelle provinciale. Au niveau local, des actes individuels de résistance ont été faites depuis le début de la guerre, comme indiqué ci-dessus et d’autres. Cette résistance atteint un niveau d’organisation toujours plus élevé, qui a finalement abouti à la succursale de Limbourg de l’LO.

… à et autour de Valkenburg rien d’important est arrivé à cet égard. Le petit archif privé de Monsieur Pierre Schunck ( pseudonyme Paul Simons ), l’un des combattants survivants de la résistance à Valkenburg, prouve le contraire. Non seulement son rapport personnel avec des notes et des photos le montre, mais aussi quelques Ausweise authentiques et contrefaits qu’il possède toujours, des tickets de rationnement, avec notes des clandestins, avec les bouts de papier de Z18 à R8, des imprimés clandestins et des textes polycopiés, des listes sur le soutien officiel aux victimes de guerre au cours de l’occupation; un dossier au sujet des victimes juives.
Les témoins silencieux de l’aide aux clandestins organisée au cours des ans de l’occupation allemande dans la région Valkenburg se trouvent ici, de l’aide aux pilotes alliés abattus, de l’attaque à l’état civil grâce auquel l’engagement des hommes dans le processus du travail allemand a été fait en grande partie impossible dans cette région; le tripotage à grande échelle avec des documents de rationnement à raison desquels finalement il a été nécessaire d’attaquer et vider l’office de distribution à Valkenburg, parce que les falsifications ne pouvaient pas se révéler; comment on a dévalisé un entrepôt d’appareils de radio à Klimmen, on a laisser disparaître en sécurité la vaisselle ecclésiastique et les chasubles précieuses du couvent des Jésuites à Valkenburg; des pièces de bravour comme le dévaliser d’un wagon de chemin de fer plein d’œufs et d’environ mille kilo de beurre de la laiterie à Reymerstok.

Cette laiterie a travaillé pour la Wehrmacht. Avec des actions comme celle-ci les uniformes allemands et le véhicule de l’armée mentionnés ci-dessous ont été très utiles. De la proie l’hôpital à Heerlen a bénéficié particulièrement, où de nombreux plongeurs ont été traités en secret.

Redistributionhaut de pageretour

Des vêtements pour les plongeurs

Je suis entré en contact avec le vicaire Berix par la société. Parce que Berix a essayé d’obtenir des vêtements pour les pilotes ( alliés ) et les clandestins ici. Il a demandé pour des combinaisons. Je dis : « Pour quelle raison ? » « Je ne peux pas dire pour qui. Juste pour les pauvres « , at-il dit.
Il a demandé une assez grande quantité, de sorte que je dis : « Si c’est pour les pauvres, je dois le discuter avec Distex. » Mais il trouvait ça un peu dangereux.

Il s’agissait de son manque de vêtements de travail pour des étudiants plongeurs, qui étaient hébergés chez des paysans ( 1942 ). Giel proposait, en contrepartie pour mon soutien, de se procurer d’une carte d’identité et des tickets de rationnement pour le plongeur juif dans l’entreprise dit « le moulin" » à Heerlen.

J’ai eu un Juif en tant que gestionnaire ici, qui se cachait sous le nom de Langeveld, et il a vécu ici comme un Aryen.

Nous venions à un arrangement : les frais des vêtements de travail en ce qui concerne la consommation de tissu et les salaires à verser seraient payés par Berix d’un fonds de l’évêché ( fonds pour des nécessités particulières ).
Il s’avéra que les matières nécessitées que Distex livrait en grandes quantités provenaient d’entreprises textiles, qui étaient saisies de Juifs. L’on les avait donné à Distex pour les redistribuer. Distex n’écrivit pas de facture et par conséquent, la résistance ne devait pas payer ces livraisons. Comme Monsieur Hogenstein de l’entrepôt central de Distex à Arnhem, prenait la redistribution littéralement, à savoir de Juifs pour des Juifs, il soulignait que les plongeurs juifs devaient avoir la priorité à la dépense de vêtements.

Ensuite, Berix m’a demandé, si j’avais jamais fait quelque chose de clandestin. J’ai dit : « Oui, un peu. »
Probablement il avait déjà le plan d’organiser le rayon de Valkenburg. Je répondis que j’avais enlevé clandestinement des parements et des calices d’or et des livres du couvent des Jésuites allemands à Valkenburg, qui avaient été chassés par la Reichsschule ( école de la SS ) , en tout quelques charges de voiture.
Berix a trouvé tout ça très intéressant et charmant et puis il me proposait de loger plus de gens à Valkenburg, parce qu’il supposait qu’il y avait de bonnes possibilités pour cacher des gens à Valkenburg et ses alentours. ( J’habite à Valkenburg ).

Fondation du district Z18 ( Heerlen ) de l’L.O.haut de pageretour

De tijd was er rijp voor, de handen ineen te slaan. Een belangrijke impuls ging van het ziekenhuis in Heerlen uit, waar mensen waren verzameld voor wie de inzet voor anderen, een gemeenschappelijke kijk op het leven en het vertrouwen in elkaar vanzelfsprekend waren. Le moment était venu de joindre les forces. Une impulsion importante est venue de l’hôpital de Heerlen, où étaient rassemblées des personnes pour qui l’engagement envers les autres, une vision commune de la vie et la confiance les uns envers les autres étaient garanties. Plus de détails sur l’hôpital ci-dessous.
Theo « Harry » Goossen, en tant que chef du rayon de Kerkrade l’un des co-fondateurs du district de Heerlen, a dit lors des funérailles de « Paul » Schunck:

Après la retraite du recteur Prompers, pour de bonnes raisons et selon ses propres souhaits, le vicaire Giel Berix de la rue Nobelstraat à Heerlen, un ami de « Paul » et l’un des fondateurs de l’LO à Heerlen, est devenu le chef du district Z18 ( le district de Heerlen ). Il était divisée en neuf rayons.
Le présent M.« Paul » est devenu le chef du rayon Valkenburg dont les activités de résistance s’étendaient jusqu’à Gulpen et Maastricht inclus, pendant qu’à l’époque Klimmen et ses alentours aussi furent classés lors du rayon de Valkenburg.

Lors de diverses réunions secrètes et au cours de la coopération nécessaire, on a appris à se connaître mieux et sont devenus connus aussi - partiellement - les noms de famille et quelques besognes familiaires.
Le nom de famille de « Paul » était Schunck, il habitait à Valkenburg, où il avait une blanchisserie, qui fut gérée par lui et son épouse Gerda. Des temps, l’on pouvait trouver « Paul » à Heerlen dans une usine de vêtements aux quatre-bras Kruisstraat-Geleenstraat.

Le contact résultant entre le rayon de Valkenburg et le district de Heerlen était simple, parce que j’étais à Heerlen au travail tous les jours.

De plus, nous convenions qu’aucune personne cachée ne serait renvoyée à l’entreprise mais que leur besoin de vêtements serait transmis par des courriers.
Du besoin de vêtements plus compliqué était règlé par le directeur du bureau d’aide sociale municipal, Monsieur Cornips, avec moi. En raison de sa fonction, celui-ci était très compétent pour cela. Il s’agit de costumes, de vêtements, de manteaux etc. pour des familles étant cachés dans leur ensemble ( surtout des Juifs ) et de costumes et de manteaux pour des prisonniers de guerre ( principalement des Français ) et des pilotes.
Je dus m’occuper personnellement des problèmes difficiles à résoudre, par ex. d’un franciscain très gros, le père Beatus, et aussi d’un franciscain très grand, père Amond. Là, le travail de mesure était nécessaire.
Le fils de ce Constant Cornips était Jan Cornips, le secrétaire du chef de district Berix de la résistance de Heerlen.
Lire plus sur le grand réseauteur frère Beatus van Beckhoven sur la Wikipédia néerlandaise

Les cavernes de Meerssenerbroekhaut de pageretour

Extrait de l’interview de Pierre Schunck avec le Comité Auschwitz :

Mon père exploitait une carrière de chaux avec un chaufour depuis les années 30 ( A coté du Meersenerbroek entre Geulhem et Meerssen, Open Street Map ) La chaux était broyée et elle était vendue aux agriculteurs comme engrais. Le directeur de cette entreprise était Heinrich S., un ingénieur d’exploitation minière. Il était un Allemand, qui a vécu en hollande déjà avant la guerre. Cependant, son activité principale se concentrait sur une carrière avec une commerce de pierres à Kunrade, également dans la possession de mon père.
Jusqu’en mai 1940, ce beau-frère a toujours donné l’impression à sur d’être profondément hostile contre le régime nazi. Pour cette raison, nous étions très étonnés d’apprendre qu’il avait été nommé chef du « ortsgruppenführer » ( chef du groupe local ) du parti nazi allemand NSDAP à Heerlen et qu’il avait reçu une fonction de contrôle dans les Staatsmijnen (mines de l’état au Limbourg comme secrétaire de l’administrateur allemand des mines.
En 1942 j’appris par vicaire Berix que dans la caverne qui appartenait à mon père, un vicaire de Meerssen avait caché deux gars qui étaient cherchés par les Allemands. Des informations confirmaient ceci et je pouvais rendre une visite à ces gars. Le vicaire me jura, qu’il connut chaque membre individuel du personnel de la mine de chaux à Meerssen et que chacun fut complètement fiable. Mais il ne savait pas que le chef était un fonctionnaire du parti allemand.

En fait, c’était la fondation du rayon de Valkenburg et ils étaient mes premiers plongeurs. Cela a été fait en consultation avec le vicaire Geelen. h

Ici Pierre Schunck ne prend pas en considération les soldats néerlandais, qu’il a envoyé sur leur chemin à la maison pendant les premiers jours de l’occupation après qu’ils aient attendu pendant un certain temps à Valkenburg à la saison touristique pour se cacher dans la foule au chemin à la maison. Voir ci-dessus.


Toutefois, le hasard jouait en notre faveur. Mon père était en train de discuter avec Heinrich S. sur le travail au niveau de la direction de l’entreprise, à cause de sa charge de travail dans la mine et dans le parti. Je connaissais un étudiant diplomé récemment à Louvain, il était ingénieur agricole. C’était un frère de notre vicaire à Valkenburg, un certain ingénieur diplômé Horsmans
. Je lui demandais s’il n’avait pas envie de se charger provisoirement (tant que la guerre dura) du travail de mon beau-frère à Meerssenerbroek. Mon père et ce Monsieur Horsmans se mettaient d’accord.
Entre-temps, Berix et moi avions trouvé une idée pour ces cavernes.

D’abord, les gars de le vicaire Geelen étaient là. Mais l’on ne peut pas rester plus de trois mois sous la terre, alors il faut aller de nouveau à l’air frais. Donc, à mon avis, il serait une meilleure idée d’installer une « auberge aux plongeurs » là-dedans. Nous avons logés les gars du vicaire Geelen dans une ferme à Schin op Geul ( nous les avons repris complètement ).
Ainsi, la caverne est devenu l’auberge aux plongeurs, et s’il m’est arrivé d’avoir aucune place libre mais j’ai obtenu de nouvelles entrées, alors j’ai dit : « Laissez-les venir », alors je les ai mis dans la caverne, et ils étaient sûrs pendant un certain temps.

La construction de « l’auberge aux plongeurs »haut de pageretour



Dans l’auberge aux planqueurs

Sur la base d’une carte, Pierre Schunck montre à un soldat américain le système de tunnels du Dölkesberg.
Photo : Dwight W. Miller
Source : https://nimh-beeldbank.defensie.nl/beeldbank/

Notre jeune organisation était absolument dépendante de ses propres efforts pour offrir des endroits pour se cacher aux personnes poursuivies par l’ennemi. L’association à une organisation nationale ( L.O. ) ne fut pas encore réalisé et nous même la ne connûmes pas encore ( seulement en 1943 ). Vu la situation tendue aux universités et les rafles de Juifs dans le nord, Berix craignait que nous devrions traiter soudainément de grands groupes de gens. Comme place d’acceuil provisoire, une telle caverne s’accorderait exactement. Les renseignements auprès du personnel à Meerssen sur le comportement de S. produisaient : « Nous ne le voyons que de temps en temps lors d’une visite très courte au bureau, au chaufour et dans la carrière à ciel ouvert. Dans les cavernes souterraines, il ne vient jamais et il ne s’y connaît pas là non plus ».
Le fait qu’un permanent du parti allemand qui ne se connut pas dans la caverne y était directeur, le vicaire Berix trouvait plutôt positive. Les autorités allemandes n’auraient jamais des soupçons contre ce lieu là.



Est-ce que personne ne nous suit ?

À l’hiver de ’44 à ’45, Pierre Schunck et un camarade jouent ici pour une équipe de tournage de l’armée américaine la façon dont une personne est amenée à se cacher à l’auberge aux plongeurs.

Au milieu, les vestiges d’un ancien four à chaux. À gauche et à droite, les entrées de la mine. Dans la zone en face se trouvent encore les fondations de l’usine à chaux qui a donné son nom à cette caverne: «Derrière les travaux de chaux».

Il y avait deux cavernes complètement indépendantes l’une de l’autre. Vu de Valkenburg, la première caverne était Achter de Kalkbranderij, derrière l’usine à chaux. Cette caverne était construite dans le vingtième siècle, très régulièrement, dans le modèle d’échiquier et réalisée comme carrière souterraine à la manière des arracheurs de blocs. La seule entrée était accessible et visible pour tout le monde. La deuxième caverne était en dessous du verger de mon père et n’était plus utilisé pour l’extraction de calcaire. Son entrée était presque complètement caché par des buissons, accessible seulement sur une pente raide. Devant l’entrée, se trouvait la petite maison de Gérard ( Gèr ) Jansen (DB), un homme très simple mais un mec super, par et à travers fiable. Dans le passé, cette caverne était utilisée par les pères Montfortans de Meerssen. Les jours de congé, leur élèves venaient peindre des peintures murales et ils se sont amusés aussi en imitant une chapelle clandestine de la manière comme elles se trouvent encore dans les cavernes de Valkenburg et de Geulhem depuis le temps de la Révolution Française.



Chapelle souterraine dans le Dölkesberg

Cette chapelle a été construite par des étudiants en théologie, particulièrement inspirée par l’église clandestine et souterraine située à proximité à Geulhem.
Photo : Dwight W. Miller
Source : https://nimh-beeldbank.defensie.nl/beeldbank/
 
Film

Cette caverne a été choisi par nous pour être notre « auberge aux plongeurs ». Ce n’était pas notre intention d’établir ici un domicile durable pour cacher des gens ici. Néanmoins, il fallait devenir encore un peu plus confortable. Premièrement, il était assez humide et la température y est seulement entre 10° et 12° C pendant toute l’année, un peu trop frais pour se sentir bien. Berix savait une solution pour ça. L’un de ces connaissances dans le puits Oranje-Nassau organisa un long câble électrique pour la cachette. Par l’entremise d’une autre connaissance de Berix, un technicien du fournisseur d’électricité PLEM, se procurait pour l’installation sûre de chauffage électrique, de la lumière et un d’une cuisinière électrique. Les éléments de lumière, les radiateurs électriques et une plaque électrique j’avais trouvé dans le cloître des Jésuites ainsi que la vaisselle et des autres ustensiles de cuisine. Le câble fut branché directement au réseau dans le placard du compteur électrique de la carrière, avant le compteur.
En outre, il devrait y avoir une issue d’évasion, pour si l’entrée serait bloquée par l’ennemi. Elle fut créé en grattant une doline, un tube de glaise qui déboucha sur la Berger Heide ( Bruyère de Berg ) et qui devrait rester bien camouflé par les broussailles.

Nous devions aussi fournir des repas chauds pour les plongeurs. Plus tard, dans la période L.O., les tickets de rationnement étaient aucun problème. Mais nous ne pûmes pas encore y recourir dans le temps de planification.
De la nourriture qui étaiet en fait destinée à la cuisine aux enfants dans la blanchisserie, ma femme dérivait la partie dont on avait besoin et elle cuisinait avec ça pour la caverne. Les jours ouvrables, la fourgonnette de la carrière de chaux venait chez nous chercher ces repas, pendant les week-end c’était à moi de le faire en vélo.

Jan a été là-dedans. ( Jan Cornips, le secrétaire du chef de district de Heerlen. )
Les chefs du district ont vécu là pendant un certain temps, et aussi des gens d’autres districts.
Je les ai ravitaillé bien avec de la nourriture bonne, même du vin et des cartes à jouer et ma radio était prêt. Il y avait de la lumière électrique, c’était tout comme il fallait.
Berix et moi, nous avons organisé le câble nécessaire chez la service technique de la ville.

Dans l’interview avec le Comité Auschwitz, il parle d’un câble de la mine Oranje-Nassau. Peut-être, un seul câble n’était pas assez, parce que la distance à l’armoire de commande est trop longue.

Nous avons organisé les matelas chez les religieuses de l’hôpital. C’était facile! Un soir, ma femme a obtenu une commande pour des couvertures et alors je suis allé à la recherche de matelas. Nous sommes allés à Heerlen, où nous avons pu prendre quelques couvertures auprès de l’entreprise ( Fa. A.Schunck ) . Mais ils n’avaient pas de matelas. J’en ai parlé avec Berix, et je lui ai demandé, « Ne pourrions-nous obtenir une licence pour ça dans l’hôpital ? ». Puis Berix dit : « J’étais là pour une visite il y a quelques jours, et si on regarde autour là-bas, il y a un couloir et il y a un matelas à côté de l’autre. »
Je suis allé immédiatement à Berix. La religieuse de ménage a demandé : « Que voulez-vous ? » « Eh bien, des matelas » nous avons dit. Elle a dit : « Allez-y! Prenez-les si le vicaire dit que c’est bien. »
Et nous avons commencé à les emporter.
Mais vers dix heures, les sœurs sont revenus et ont voulu se coucher. Comme d’habitude, elles avaient aéré les matelas au couloir et nous les avions pris maintenant!
Mais en tout cas, les garçons dans la caverne avaient des matelas.

Là, nous avions environ 20 lits de camp. Initialement on a conçu le tout pour les pilotes parce que les pilotes étaient un problème pour nous. Ils ont dû être dispersés, et quelqu’un est venu avec l’idée : « Pourquoi ne nous les cachons pas dans une caverne » Alors nous avons mis ce plan à exécution. Nous avons eu la célèbre famille F. là-bas avec 9 hommes mariés des mêmes parents. Ils étaient d’origine de la Pologne, et ils ont refusé en bloc de s’inscrire à l’armée allemande. Moi j’en avais sept. Je leur ai fait creuser une caverne qui n’était pas encore connu. Avec des sorties de secours, de l’éclairage électrique, une radio, une salle de bain, un évier, un réchaud à pétrole pour la cuisine, etc.
Ce fut la caverne aux pilotes. Elle était utilisée uniquement par les travailleurs qui l’ont construit. Nous avons mesuré la caverne pour découvrir le point le plus pratique pour une sortie à la forêt. Un jour nous avons choqué une vieille femme qui était à la recherche de glands. Soudain, quelqu’un est sorti hors d’un trou vers le haut! ( Nous avons testé les sorties secrètes ).



Entrée Bronsdalgroeve 2019

Jusqu’à l’été de 1944 l’auberge aux plongeurs est resté en usage. En Juillet de la même année, les Allemands ont déplacé quelques lignes de production de Philips, comme par exemple la production de récepteurs de radio, de Eindhoven aux grottes de calcaire à l’abri des bombes dans la province de Limbourg. Un des nouveaux sites a été dans le voisinage immédiat de l’auberge aux plongeurs.

Il a écrit sur la grotte de Bronsdal ( Bronsdalgroeve ).




Les restes à ciel ouvert de l’usine Bronsdalgroeve 2019

Le dépliant publié par le VVV (office de tourisme) de Valkenburg pour le 75e anniversaire de la libération en 2019 dit: À partir de l’été 1944, une usine du Philips Valvo Werke à Aachen a été créée dans la carrière souterraine Heidegroeve. 900 travailleurs (forcés) ont travaillé à la production d’équipements de réception et de transmission radio destinés à l’avion expérimental (Junkers) JU-388. …
À partir du printemps 1944, les Allemands ont commencé à aménager la carrière souterraine de calcaire de Bronsdal pour une usine de guerre, où environ 250 moteurs d’avion BMW 801 devaient être révisés chaque mois.

Cela semble plus plausible que ce qu’écrit Cammaert car Aix-la-Chapelle est plus proche qu’Eindhoven. La Heidegroeve se trouve à quelques kilomètres, dans la Plenkertstraat à Valkenburg.

Allez aussi à Streetview pour voir ce qui reste encore au dessus du sol de l’usine en face de la Bronsdalgroeve




1932, Bronsdalgroeve

25 mars 1932. Les caves calcaires Bronsdalgroeve et le Vlaberg au Geulweg à Meerssen-Geulhem. Vers la fin de la guerre, un atelier allemand pour la révision de moteurs d’avion fut créé dans cette partie souterraine des carrières de calcaire. Au voisinage immédiate se trouvait « l’auberge » provisoire pour les personnes à cacher.
La plus jeune sœur ( Carla ) de Pierre Schunck a raconté qu’une fois, leur père Peter, le propriétaire de la carrière et de la cave, devait guider un groupe d’Allemands par l’entreprise. Il savait de l’existence de l’auberge. Lorsque les Allemands voulaient visiter la cave aussi, il frappa avec un bâton quelques morceaux de calcaire du plafond et dit: « Nous ne pouvons pas continuer ici, en raison du risque d’effondrement ! »
Soudain, les Allemands voulaient sortir et ne sont revenus jamais.
Source de l’image : Historisch Centrum Limburg (HCL)



Coen Grotaershaut de pageretour

L’histoire suivante a besoin d’un peu d’explication.

  • Elle me fut envoyé de l’Australie par un fils de GROTAERS Coen mentionné ci-dessous.
  • A cette époque, il y avait deux carrières de calcaire au bord de la Gueule à Geulhem près de la Meerssenerbroek. L’une d’entre eux était propriété de Peter Schunck, le père de Pierre Schunck. L’extraction de la chaux s’y est passé par l’exploitation minière à ciel ouvert, mais la partie ancienne était un labyrinthe vaste de cavernes, dans laquelle l’auberge aux plongeurs avait été mis en place.
    L’autre carrière appartenait à CURFS Wim mentionné ci-dessous.
  • Probablement, dans l’histoire suivante il s’agissait de cartes d’identité desquelles on s’était emparé au raid sur l’office de distribution à Valkenburg. Nous pouvons espérer qu’après cet accident on est allé avec avec des autres cartes d’identité à Kaldenkirchen.
  • Le gaz de méthane duquel est le discours ici n’était pas du gaz de bois. Seulement l’armée allemande (Wehrmacht) disposait d’essence. Les gazogènes n’étaient pas sans danger. Une petite usine était attaché sur l’arrière ou sur le toit du véhicule, dans laquelle le bois était chauffé. Au lieu de prendre de l’essence, on mettait de nouvelles bûches dans l’appareil. Normalement il était froid quand l’on le chargeait. Mais pendant un long voyage quand il était chaud ( car il ne fonctionnait pas sinon ) il pouvait prendre feu.
    Mais ce n’est pas ce qui s’est passé ici, écrit le fils de Coen Grotaers. Son père a conduit un camion alimenté par du gaz méthane de l’usine. Probablement un produit de l’usine de cokéfaction au puits.
  • Pour une meilleure compréhension de cette histoire, vous pouvez également lire un extrait d’interview avec Pierre Schunck, dans lequel il raconte des activités de résistance à l’auberge aux plongeurs dans les cavernes de Meerssenerbroek.
  • Du mail résulte aussi qu’il y avait des contacts avec des groupes de résistance allemands.

Hi, to whom it may concern.
My name is Victor Grotaers and I live in Australia, north-east of Melbourne.

Mon père (Coen Grotaers) était membre du groupe de résistance dans le Dölkesberrig (mont de choucas) (Duikherberg) à Geulhem et il travaillait aussi pour Peter Schunck dans la carrière de marne où il conduisait l’excavatrice de baquet prospecter propulsée par la vapeur avec laquelle le calcaire de marnes était extrait et chargé sur des camions d’environ 1943 jusqu’à environ 1946. ( Cette excavatrice de corde avait un baquet de prospecter de 2 mètres cubes. Je sais que la vapeur le poussa parce que parfois je l’ai accompagné et je devais m’asseoir sur l’un de ces charbons en forme de briques géantes qui allaient dans le four !

J’ai vu quelques rapports sur le mouvement de résistance dans l’Internet et j’ai reconnu beaucoup de noms de ce que nos parents ont rapportés de ce qu’ils ont fait dans le mouvement.
Mes deux parents étaient impliqués dans le mouvement de la résistance. Ma mère aussi a cuisiné des repas pour les « onderduikers » (gens planqués) et elle les cachait sous un faux fond dans ma poussette. Moi-même et mon petit frère Peter étaient le camouflage ! (Je suis né en 1942) (Nous avons habité dans la première maison à la partie supérieure de la Bronsdalweg à Berg en Terbijt)
Une fois mon père a conduit un camion (je ne sais pas s’il appartenait à Schunck ou à Wim Curfs). Il a dû aller à Kaldenkirchen en Allemagne avec 172 faux « Ausweisen » pour libérer des gens du camp de concentration par là. Le camion était propulsé par du gaz de méthane. Après remplissage du camion à Sittard, quelque chose a tourné mal et le camion a pris feu sévèrement, papa a été gravement brûlé mais il a survécu. Cela s’est passé le 15 mars 1944, la veille de la naissance de mon frère Peter.
Mon père est décédé en Australie en 1979.
J’aimerais savoir s’il y a des documents ou des photos dans les archives qui corroborent la participation de nos parents dans le mouvement de la résistance.

Many Thanks, Victor Grotaers


Si vous avez des informations sur le couple Grotaers, prenez contact avec moi s.v.p., je les transmettrerai.

Les plus petites unitéshaut de pageretour

Les personnes de contact entre les chefs des rayons et les personnes cachées ( onderduikers, plongeurs ) étaient appelées duikhoofden, chefs des plongeurs. Ces gens étaient les interlocuteurs( -trices ) pour les plongeurs, mais aussi pour les cadres de la résistance. C’étaient donc les chefs des plus petites unités de la résistance au Limbourg.

Il y avait un chef des plongeurs dans chaque paroisse. Notre chose a été organisé par paroisse.

Les chefs des plongeurs pouvaient prendre autant d’assistent.e.s, qu’ils en voulaient, mais je voulus savoir qui c’était, et puis je me suis renseigné sur eux. Peut-être j’eus tort, mais je pensais que la chaîne la plus forte peut être rompu par un lien faible et je voulais prendre aucun risque. Avant que quelqu’un soit engagé, je devais le savoir. En fait, ceci nous protégeait dès le départ.

Il ( Schunck ) a engagé les personnes suivantes en tant que chef des plongeurs : le vicaire W.B.J. Horsmans et le sacristain H. van Ogtrop, appuyée par J. Peusens et J. van de Aa, à Valkenburg, J. Hendriks à Berg und Terblijt; F. Schoenmakers à Sibbe; J. van de Laar à Margraten, à Schin op Geul A.H. Laeven, L. Horsmans à Houthem-St.Gerlach et à Houthem. W. Cremers et les sœurs Peusens travaillaient en tant que coursières. Pour ce moment-là, le rayon de Valkenburg est resté indépendant. J. Starmans maintenait les relations avec les autres districts.

Anton Laeven, fils du duikhoofd ( chef des plongeurs ) de Schin op Geul mentionné ci-dessus, écrit : « En tant que membre de l’L.O., Albert Laeven a entrepris un certain nombre d’activités de résistance. Le plus important était de trouver des cachettes, puis d’y loger ces « plongeurs » et de prendre soin d’eux. Cela comprenait, entre autres, la livraison des cartes de rationnement, qui lui ont été remises via la grande organisation. De plus, les cartes d’identité ont dû être changées (falsifiées). Cela vaut également pour les laissez-passer d’entreprise et les Landwirtschaftsausweise ( cartes d’identité agricoles ) pour les personnes cachées qui travaillent chez les agriculteurs. Ces faux laissez-passer ont été délivrés par des employés de la mine « Willem-Sophia » ( où il travaillait ). Albert a donc régulièrement pris de faux papiers de son travail, et sa fiancée Louisa Bosch était engagée pour les livrer à Harie van Ogtrop. Albert a pu faire héberger pas moins de 34 personnes à et autour de Schin op Geul. Il a demandé et prié à seize adresses de prendre des gens. Bien sûr, cela n’a pas toujours fonctionné et c’était difficile si les gens refusaient de cacher quelqu’un à la dernière minute. D’un autre côté, cela indique que beaucoup de gens dans notre village savaient qu’Albert s’occupait des personnes cachées, mais qu’une trahison n’a jamais été commise. »

Les passeports turcshaut de pageretour

D’abord le chef du district avait des contacts avec les membres du clergé de la paroisse, et du clergé de la paroisse il obtenait des conseils sur chacun des garçons de Valkenburg allant se cacher.
Ensuite, il ( le duikhoofd ) me donnait les adresses des gars qui voulaient se cacher. Habituellement, je les connaissais déjà les garçons et leurs raisons. Il s’agissait surtout de bonnes raisons nationales. Je donnais ces adresses à Jan Cornips, puis il préparait un lieu à se cacher pour eux.
Ensuite, je préparais un passeport turc [et les amenais à la] chapelle à Klimmen, et ils allaient s’occuper du reste. Habituellement, c’était [Bessems], qui le faisait. Normalement c’était lui qui amenait les gars là. De cette manière, leur logement était effectué.
Mais sur chacun que nous nous avons logé, 10 nouveaux sont entrés, parce que c’était une communauté rurale ici.

C’est quoi ces passeports turcs mentionnés ci-dessus ?
Nous trouvons la réponse à la https://www.stiwotforum.nl/ :

Vin1: Salut tout le monde,

En ce moment je lis le livre de Hans Poley, « Terug naar de Schuilplaats » ( Retour à la cachette ). Il y est décrit une réunion entre des courriers de la résistance de différents districts, pour échanger des messages. Il écrit à propos de la vérification réciproque des « passeports turcs ». Si c’était bon, ils faisaient des affaires ( échange de messages ou de bons de réduction, etc. ), puis disparaissaient rapidement.
Est-ce que quelqu’unE sait ce que l’on entend par "« passeport turc »?
(Pour ceux qui ont le livre, c’est à la page 121 )
Merci d’avance

Jeroen: Supposons que nous prenions rendez-vous et que nous ne nous connaissions pas du tout, tu peux alors diviser un billet de banque en deux et t’assurer que nous avons les deux une moitié. Lorsque nous nous rencontrons, ils doivent être compatibles.
… mais je ne comprends pas ce qui est si « turc » à ça.

Wilco_Vermeer:​​ Je ne suis pas sûr, mais je pense que le terme remonte à la Première Guerre mondiale ou avant et avait quelque chose à voir avec une méthode d’identification dans la service sécrète ottomane, mais je peux me tromper complètement, j’ai cela profondément dans ma mémoire et je ne trouve aucune confirmation à ce sujet.

Chef du district Berixhaut de pageretour

En raison du contact de Berix et Schunck, les premiers plongeurs pouvaient provenir de Heerlen à Valkenburg bientôt.

Le contact avec les dirigeants du district était Berix.Bientôt nous étions des amis proches, pas un jour est passé que nous n’avons pas vu l’un l’autre. De cette façon, le contact a été très facile. Donc, une fois par période, je lui ai amené nos cartes de rationnement excédentaires. Klimmen a été fournie directement par nous, c’était le village de Bep van Kooten ( Le futur commandant de tous les KP au Limbourg ) . Et Berix a obtenu le reste des cartes de rationnement pour la distribution aux lieux dans le district qui n’avaient pas d’office de distribution.
Quand il a dû entrer dans la clandestinité, Berix démnagea chez moi, et ainsi le contact a augmenté encore. Alors maintenant, le chef du district habitait dans ma maison. Dès ce moment, on l’a appelé M. de Groot et il portait une alliance, et il a utilisé un vélo pour hommes. En tant que vicaire, il n’était pas habitué à des vélos pour hommes et il a toujours battu ses jambes contre la barre!
Mon personnel a pensé qu’il était un ancien camarade d’études à moi qui devait rester ici quelques mois pour sa santé, et qui n’avait pas assez d’argent pour un hôtel. Il était considéré comme étant marié et quand il est venu avec moi, puis on a dit : « Giel, comment vont ta femme et tes enfants ? », Ce qui était bien sûr un peu bizarre pour un vicaire.
Par téléphone aussi, j’ai demandé d’abord : « Giel, comment va ta femme ? » et puis il a raconté une histoire que sa femme vient de terminer la lessive, et qu’elle ne pouvait pas se forcer à le porter à la blanchisserie.
C’était une personne joyeuse, toujours plein de bonne humeur.

Il nous a laissé, de peur de mon fils. Qui avait 5 ans, et ce petit gars lui dit une fois, après l’avoir observé exactement : « Tu es un prêtre » Il avait trouvé un bréviaire ( livre de prières ) de Berix, et il avait vu qu’il priait, contrairement à papa, toujours très dévotement avant et après les repas, tandis que son père le faisait moins pieux. Qu’il a également béni la nourriture toujours, et mon garçon avait observé quand d’autres prêtres ( qui étaient souvent avec moi aussi à raison du travail clandastin . Ensuite il a combiné l’un et l’autre.
Après ça Berix dit à ma femme : « Regardez, les yeux et les oreilles de l’enfant sont attentives. Je dois m’en aller, sinon vous n’aurez que des ennuis. » Je le regrettait vivement. Cependant, il est resté dans le voisinage et nous sommes restés toujours en contact quotidien.

Giel Berix n’a pas survécu à la guerre. Habillée comme un non-religieux et muni d’une fausse carte d’identité, il a participé le 21 juin 1944 à une réunion de la tête de l’LO provincial à Weert. Cette réunion a été trahi par un homme appelé Vos. Berix et 8 camarades ont été arrêtés et amenés au camp de concentration de Bergen-Belsen, où ils n’ont pas survécu. Berix mourut de la fièvre typhoïde.
Plus de détails sur la vie et le temps dans le camp de Jan Willem „Giel“ Berix.

Le district de l’L.O. à Heerlenhaut de pageretour

Ici, il ne faut pas oublier le secrétaire de notre chef de district, Jan Cornips, qui essentiellement s’occupait des affaires quotidiennes du management du district, qui participait aux réunions etc, qui divisaient les plongeurs.

Cornips, étudiant à l’« Economische Hogeschool » à Tilburg, avait refusé de signer le « loyaliteitsverklaring » ( déclaration de loyauté ) et au mois de May 1943, il déménagea en Allemagne, afin de ne pas mettre en danger ses parents. En Septembre, il est retourné à Heerlen. Son père le présenta à Berix.

Le contact avec Jan, j’ai toujours eu à la maison de son père.

Les réunionshaut de pageretour

En 1943, le cadre organisationnel de l’LO fut complet. En relation avec les risques nous avons décidé de renoncer aux réunions à l’hôpital à Heerlen. Quand un chef de rayon l’a jugé nécessaire, de petites réunions ont été organisées dans l’appartement de Berix, dans le bâtiment du patronage, ou plus tard dans le parloir du couvent des Petites Sœurs de Saint-Joseph et dans la maison de la famille Seelen. Cornips était l’intermédiaire entre le district et les rayons. Il a donné un rapport hebdomadaire au conseil de district, à laquelle il appartenait lui-même, Berix, le vicaire J.J. Keulen, Quint et de Koning. En règle générale, la réunion du conseil de district a eu lieu un jour après la réunion de la province. Alternativement Cornips et Berix visitaient cette conférence.

Nous avons fait régulièrement des réunions LO au niveau du district, qui a eu lieu immédiatement après la réunion de la province. En tant que représentant du district de Heerlen soit Berix ou Jan y est allé. Et plus tard, quand il a commencé à être remarqué, c’était [?]. Ils sont allés à des réunions de la province et ensuite ils sont revenus avec des données pour les dirigeants de rayon et alors on les a discuté.
Ad : Y avait-il un jour fixe pour ça ?
Schunck : Non, c’était environ tous les quinze jours, mais sans date fixe.
Coenjaerts : Ces réunions ont été annoncées par courrier.

Cammaert écrivit :

« G.H.H. Coenjaarts, qui a travaillé dans le bureau des Mines de l’Etat, a volé plus de mille cartes d’identité de l’entreprise pour les plongeurs. Il a imprimé des tracts illégaux et même des livres à la mine. À l’été 1944, il a menacé d’être démasqué. L’ensemble de la gestion du rayon de Heerlen est allé dans la clandestinité. Dans les derniers mois de la guerre Coenjaarts agit comme principal agent dans le service de renseignement de Goossen dans le rayon. » Est-ce la même personne ?

Schunck : Plus tard, ces réunions ont été considérées comme un peu trop dangereuses. A cette époque Coenjaerts est venu à remplacer [?]. Et nous nous sommes rencontrés à la maison de Jaspers. Bep van Kooten de Klimmen était là aussi. Alors nous avons stoppé les réunions du rayon. On a dit : « Nous ne voulons plus le faire, c’est trop dangereux ». Ströbel ( chef de la SD = service de sécurité de la SS à Maastricht ) s’était alors mis pas mal à nos trousses.

Les courrières sont plus sûreshaut de pageretour

Schunck:
Nous avons introduit des courriers femmes. Alors que la guerre était presque terminée. Nous avons communiqué que les duikhoofden dans le cercle très restreint. C’était à Weert, tout s’est ensuite par courriers femmes.

W. Cremers et les sœurs Peusens ont agi en tant que des coursières.

En effet, les Allemands aux barrages routiers considéraient apparemment les femmes comme des créatures apolitiques et ne les contrôlaient pas quand elles passaient à vélo. Et peut-être que les hommes de la résistance pensaient de façon similaire.
Wielke Cremers était belle-sœur de Pierre Schunck. Il écrivit sur elle :

Puis j’ai engagé Mademoiselle Cremers en tant que courrière. Elle a cyclée à la plupart des adresses à haut risque et de son tour j’ai reçu des notifications sur des bouts de papier. Mais ça je n’ai trouvé pas une solution satisfaisante, parce que ces notes étaient encore plus dangereux que les contacts ( personnels ) !

Depuis l’arrestation de Berix, notre district LO était un peu désorienté. L’un chef de district a suivi l’autre. Donc, en fait, je devais travailler dans mon rayon de manière indépedante, je n’ai plus reçu des données ni des plongeurs.
Pendant un certain temps j’ai logé quelques plongeurs de Maastricht, envoyés par M [emmisman], qui n’a pas été organisé dans l’LO, et qui enfin ne savait plus où aller avec les gens ... Et il y avait encore les garçons qui ont fui la Arbeitsdienst ( service de travail forcé ) , qui ont dû travailler pour l’O.T. Organisation Todt ) , et qui sont allés eux-mêmes aux agriculteurs dans le proximité immédiate. Ensuite, ces agriculteurs savaient qui était le duikhoofd ( responsable ) .
Ainsi, nos places libres étaient automatiquement occupés à nouveau.

En fait, je ne connaissais plus les gens qui étaient chef du district entre juillet 44 et la fin d’août 44, parce que nous étions en contact par des courrières, et c’était une bonne chose. Mais je l’ai trouvé mauvais que l’on a échangé des notes. Les gens ont écrit trop.

Nous avons alloué ƒ1600,- de supports chaque mois. Ce n’était pas beaucoup, parce que nous avions une rayon agricole et les plongeurs, qui ont été logés dans notre rayon pouvaient travailler aux fermes ou dans les hôtels. De cette manière, bien sûr, ils ont gagné leur vie. J’ai insisté pour que, si un garçon a travaillé pour un agriculteur et il a fait un bon travail, il doive obtenir un argent de poche convenable, et s’il était un homme marié, nous avons pris des mesures de la part du district. Ces ƒ1600,- étaient pour ça.
Parfois nous avons reçu des cadeaux dans le rayon. Mais surtout vers la fin de la guerre, il y avait beaucoup de gens du marché noir, qui voulaient recevoir ardemment une confirmation « pour la résistance ». J’ai refusé cet argent. Il y avait même un marchand de bestiaux, qui a voulu donner ƒ100.000. Le duikhoofd est venu chez moi et a jubilé : « J’ai ƒ100.000 ! »
Mais je l’ai dit :. « Et pourtant, nous ne pouvons pas prendre ça. »
Si je ne savais pas d’ou un cadeau provint, j’ai toujours dit : « Non, nous allons pas salir nos mains avec cette merde. »
Nous n’avons jamais eu des dettes.

Au début de 1944, le district comptait neuf rayons : Hoensbroek ( dirigée par le vicaire W.H. Hermans ), Brunssum (père W.E.H. van der Geest), Geleen-Beek ( H. Smeets ), Kerkrade ( Th.J.M. Goossen ), Ubach over Worms ( père Ch. Fréhen ), Klimmen ( B.J.C. van Kootennbsp;), Heerlen ( jusqu’en Janvier 1944 J.H.A.E. Cornips et vicaire J.J. Keulen, après seulement Keulen et à partir de mars J. ( Joep ?) Seelen et A.J. Derks ), Valkenburg ( P.J.A. Schunck) et Sittard ( M.P.J.M. Corbeij ). Après une réunion au domicile de B. van Kooten à Klimmen, fut le dernier rayon annexé au district. Soit dit en passant, la fusion n’était pas très lisse. Le rayon Geleen-Beek rejoint finalement, après qu’il était irrévocablement clair que ça aurait de nombreux avantages. Le rayon de Sittard obstinément a maintenu sa ligne de conduite indépendante, ce que n’aimaient pas les districts de Roermond et Heerlen. … Avec le district de Gulpen il y avait aussi des ennuis. Peut-être, les difficultés ont été causées en partie par le fait que Berix et son peuple avaient recruté de nombreuses personnes dans les cercles, qui ont participé à la résistance pendant un certain temps et qui faisaient partie des « organisations » clandestines déjà existantes, et qui n’aimait pas à renoncer à leur indépendance.
Bien que LO et KP agissaient séparément, il y avait probablement des contacts entre les deux organisations : H. Putters apparu comme intermédiaire. Le KP a agi comme le bras armé de l’LO

Seulement en Janvier 1944, le rayon de Valkenburg fut ajouté au district de Heerlen, après des difficultés avec Maastricht.

Ad : De quels localités le rayon de Valkenburg était composé ?
Schunck : De la commune de Valkenburg-Houthem, du village de Walem, qui appartenait à la commune de Klimmen; Geulhem ( commune de Berg en Terblijt ); une partie de Margraten, et la hameau de [Schoonbron] dans la municipalité de Wylré

Le flux de plongeurs grossithaut de pageretour

Parfois, nous avons eu quelques problèmes, surtout avec un convoi de la région de Hilversum. Pendant une courte période, nous avions un système de convoi, de sorte qu’ils ont envahi soudainement Valkenburg avec 20 à 25 plongeurs à la fois, ce qui à mon avis était une méthode stupide. Puis j’étais là avec les duikhoofden à la gare pour recevoir ces hommes et pour les partager entre les lieux de plongée.
Il y a eu de l’espionnage derrière un de ces convois. Puis j’ai fait déclarer un superviseur de l’OT Organisation Todt ) , que tous ceux, qui sont venus avec, étaient des travailleurs de l’OT. J’ai fait dire ça indirectement à cet homme, autour de quelques coins. Et heureusement cet homme n’était pas tellement antinational, qu’il ne voulait pas le déclarer. Le gens de ce convoi provinrent de la région de Betuwe. Je pense que quelque chose s’était passé là-bas, que soudainement tous les plongeurs devaient disparaître. J’ai obtenu certains d’entre eux aussi, et nous avons dû les faire passer pour des travailleurs de l’OT.

De Heerlen aussi nous avons obtenu régulièrement de nouvelles recrues de plongeurs. Nous conaissons 143 noms de gens qui sont venus de par là. Il y a plus de noms inconnus, des gars qui ont déjà erré et auxquels nous donnions du travail officiel chez des agriculteurs et des entreprises à Valkenburg, en particulier dans les hôtels. J’ai eu un officier de bord comme cuisinier à l’Hôtel Continental. Il a dit : « Nous les marins pouvons tout. Je peux faire la cuisine aussi. » « OK », je lui ai dit, « alors tu seras chef de cuisine dans un hôtel. De cette façon, tu au moins n’auras pas besoin d’aller à l’extérieur. » Mais une chose terrible est sorti de ça. On m’a dit que les gens là-bas ont été presque empoisonné!

A l’office local de distribution W.A.P. Freysen et V. Willems ont « libéré » chaque mois entre 500 et 800 cartes de rationnement. Il y avait même un excédent, duquel les autres rayons ont bénéficié. D’un employé du CCD Crisis Controle Dienst ) et du chef de l’Office local de l’Alimentation, L. Brands, beaucoup de plongeurs ont reçu une exemption agricole, afin qu’ils puissent gagner leur vie, et les dirigeants de rayon n’avait qu’à appuyer ici et là. Chaque mois en moyenne environ ƒ1600 sont payés, qui provenaient de la direction du district à Heerlen. Le rayon avait environ cent cinquante plongeurs. À leur arrivée à la gare de Valkenburg, ils furent contrôlés par l’utilisation d’un mot de passe et d’un passeport turc. À une seule journée en 1944 pas moins d’une centaine de plongeurs sont arrivés à la gare en raison de problèmes dans le district de Maas en Waal. Schunck et ses gens pouvaient loger la plupart d’entre eux dans les fermes avec l’aide de L. Brands, sans attirer l’attention dans cette commune qui était vraiment très visitée par les touristes.

Le sacristain dans le confessionnalhaut de pageretour

Aux gens qui sont arrivés à la station l’on avait dit, qu’ils devraient aller à l’église, soi-disant pour se confesser. Et devant quel confessionnal ils devraient prendre place dans l’église. Ils obtiendraient un briefing là-bas sur l’adresse où il faudrait aller. Ces personnes provenaient d’une région catholique, donc ils savaient qu’il fallait attendre dans les bancs, jusqu’à ce que ce serait leur tour. Dans le confessionnal n’était pas un prêtre, mais le sacristain Harie van Ogtrop. Il demandait à celui, dont c’était le tour, qu’il était, et lui a dit l’adresse où il dut aller. L’église était le seul endroit où une telle action pouvait avoir lieu en discrétion totale parce que là beaucoup de gens dans le même temps étaient autorisés à être présents. Plus tard, Harie van Ogtrop a perdu presque toute sa fortune. L’ancien combattant de la résistance Jan van Betuw décrit ci-dessous les circonstances honteuses pour nos Pays-Bas après-guerre. Puisque le sacristain a été fortement désactivé en outre, en raison d’un accident, il est ensuite retombé sur une pension dérisoire de sacristain. Il fut renversé sur le trottoir par une voiture et atterrit dans un fauteuil roulant.
Après, «  Paul » a entrepris des tentatives d’annuler les décisions du beheers-instituut, ainsi que dans le cas Soesman, décrit ci-dessous par Jan van Betuw, mais il n’a pas réussi. Jan van Betuw : « Il faut considérer ces choses mais dans le contexte de la mentalité de ces jours : des citoyens obéissants et respectueux de la loi. Juridiques magasins d’aide étaient inconnus, et / ou encore pour longtemps pas comme généralement réparties comme de nos jours. »

Les Juifs à Valkenburghaut de pageretour



Mémorial pour les victimes juives de Valkenburg

42 Joodse Valkenburgers opgepakt en vermoord
42 Juifs de Valkenburg arrêtés et assassinés

Le 11 septembre 1955, à la mémoire des habitants juifs de Valkenburg déportés et tués, une pierre commémorative a été placée sur le cimetière juif du Cauberg. Jan Diederen écrit dans son livre „42 Juifs de Valkenburg arrêtés et assassinés“: Toutes les entrées ne sont pas correctes. Par exemple, Erna Benedik ne fut pas déportée à partir de Valkenburg, mais avec son mari Theo Sachman d’Amsterdam. La veuve Henriette Herzog-Berlin a survécu à la guerre et est morte d’une mort naturelle. Le nom Jacq. Hannef n’est pas seulement mal orthographié — ça devrait être Jacob Hanft — en outre il n’a pas vécu à Valkenburg mais à Dolberg près de Klimmen. Ce qui est également source de confusion, c’est le fait que toutes les femmes mariées sont répertoriées sous le nom de famille de leur mari et non sous leur nom de fille. Sur la plaque commémorative, les victimes déportées de Valkenburg Eva Cok de Wilde et Alice Gebhart-Rosenwald ne sont pas listées.
Dans le livre mentionné ci-dessus (ISBN 978-90-805499-3-7), les données correctes et plus étendues se trouvent dans les tableaux « Valkenburg » et « Benedik ». Il est disponible auprès de l’auteur pour € 10,-, jahdiederen@hotmail.com ou Henk Vossen, Prinses Christinalaan 33, Valkenburg, tel. 043-4511312.

Ce livre est la source de notre liste des habitant.e.s juifs/juives de Valkenburg qui ont péri pendant la guerre et de ceux/celles qui ont survécu.

Le combattant de l’L.O., Pierre Schunck, de Valkenburg, a noté que les membres de la ( au fait petitev) communauté juive dans cette ville n’ont pas voulu prendre note des dangers et qu’ils ont rejeté l’aide offerte. Leur attitude est typique de tant de Juifs et d’autres. Ils ne pouvaient pas croire, même pas penser, à quel point le mal pourrait être. Un couple de Juifs âgés par exemple, était fermement convaincu que ils ont dû quitter leur appartement pour une famille nombreuse. En échange de leur départ, leur avait été promis l’hébergement dans un foyer de soins. Également d’autres résidents juifs de Valkenburg ne croyaient pas les messages alarmants qui étaient filtrés. Ils pensaient sincèrement qu’il y aurait dans le pire des cas des travaux ( forcés ) dans les camps de Pologne. Avec ce point de vue, ils se trompaient pour s’accommoder de leur situation. Environ la moitié des Juifs de Valkenburg n’ont pas survécu à la guerre.
À d’autres égards aussi Valkenburg était typique pour un phénomène très répandu. Les « petits » Juifs indigents ont été presque tous déportés, tandis que dans de nombreux cas les plus riches pouvaient se cacher à l’heure, parfois avec l’aide de personnes individuels, parfois avec l’aide de l’LO ou d’ un autre groupe de résistance. Grâce à l’L.O., des dizaines de Juifs ont trouvé refuge dans le rayon de Valkenburg après la grande déportation.

Jan van Betuw
Jan van Betuw

J’ai reçu le texte suivant par e-mail de la part d’un ancien combattant de la résistance, Jan van Betuw, après une conversation avec lui à l’occasion de l’enterrement de ma mère, Gerda Schunck-Cremers.
Jan (Jules) van Betuw était courrier de la résistance à Heerlen. Dans cette fonction un jour au début de 1944 il put eviter à peine son arrestation au Valkenburgerweg ( Chaussée de Valkenburg ) à Heerlen.
Son autobus fut stoppé, alors qu’il transporta des cartes de rationnement clandestines.

Cher M Schunck
Vous trouvez inclus l´article sur ce que votre mère m´a raconté de la persécution des Juifs à Valkenburg, sur le sacristain, et sur la position du gouvernement néerlandais
Salutations cordiales
Jan van Betuw


07 novembre 2014. À Valkenburg, des Stolpersteine ( pierres d’achoppement ) sont incrustées dans le trottoir, devant la maison où, entre autres, vivait le couple Servaas Soesman & Emma Horn.
Plus sur ces « Stolpersteine »

Attention: Jules écrit le nom de ce vieux couple différemment de la fondation Stolpersteine: Soesmann-Horn vs Soesman-Horn. Comme je ne suis pas sûr quelle est l’orthographie correcte, je l’ai laissé comme elle est dans le texte original.

Des vautours après la guerre
Comment un petit pays peut être encore plus petit.

Depuis la Première Guerre mondiale le couple marié Soesmann-Horn habitait à Valkenburg. Depuis sa jeunesse Mme Schunck-Cremers connaissait déjà ce couple Juif parce qu´ils habitaient à coté, lui d´origine néerlandaise, elle d´origine allemande.
A Valkenburg ils étaient des gens respectés par chacun. À l’âge avancé, Monsieur Soesmann a tenu une position éminente dans la communauté juive, il était le rabbi adjoint. Les sabbats Gerda Cremers effectuait des petites tâches chez les voisins, p.e. allumer le four.
Après, pendant la deuxième guerre mondiale, les Schunck et les Soesmann habitaient encore à Valkenburg. Monsieur Schunck (« Paul ») jouait un rôle dirigeant dans la résistance et il savait que le plan existait de « déjuiver » Valkenburg à court terme. Il réglait énergiquement une adresse à planquer dans l’hôpital à Heerlen pour ses connaissances ( Monsieur Soesmann, qui était déjà assez vieux, avait une santé fragile ). Parce que Madame Schunck connaissait ce couple déjà si longtemps et elle les fréquentait de manière assez confidentielle, elle les interroga, si’ils s’étaient conscients sur les conséquences de ce terme « déjuiver ». En effet ils le savaient, dans la mesure où ceci fut possible à cette époque, toutefois ils n’avaient, comme tous, aucune idée des camps d’extermination et d’Auschwitz.
Pendant cette conversation Mme Soesmann dit, qu’elle ait déjà déposé beaucoup d’objets de valeur comme des bijoux chez des amis. Maintenant, elle soit en train d’envelopper le reste dans des pelotes de laine pourqu’elle puisse les emporter discrètement ensuite et avoir ainsi une réserve pour les éventualités. Sur la question si elle ait des reçus des amis sur cet transaction, elle montra quelques pièces de papier. Mais ils n’avaient pas encore pensé à la propre maison ou à un testament. Paul réglait aussi cela. Un frère de Madame Soesmann, qui était déjà émigré en Amérique depuis quelque temps, devint leur héritier universel. Madame Schunck prena les documents pour les garder.
Mais le couple n’a pas pensé à se planquer. « Non, si Dieu conduit notre peuple dans le bannissement, il faut que nous, les plus vieux, précèdent. Et nous ne voulons mettre en danger personne pour le temps court qui nous reste encore ».

Peu après cela, ils furent arrêtés par les Allemands et apportés à Maastricht. Tout ce qu’ils eurent avec leur fut volé ! De Maastricht on alla à Aix-la-Chapelle, où Monsieur Soesmann, en tant que vieil et malade ( et alors « sans valeur » ) fut séparé et supprimé (!). Madame Soesmann embarqua seule le train vers l’est. Un codétenu, qui a survécu, connaissait la tragédie et il informa Paul après la guerre.

Après la guerre, « Paul » (Pierre Schunck) dépista le frère Horn à New York et le mit au courant du testament. Ce frère, lui aussi déjà assez vieux et serveur de sa profession, vécut dans des circonstances nécessiteuses et pour ça, malgré le deuil sur le destin de sa soeur et son mari, il fut ravi aussi.

A l’occasion d’un voyage d’affaires à Bonaire aux Antilles Paul inséra une pause de deux jours pour visiter le consul néerlandais à New York. Il prit un rendez-vous avec le frère pour se rendre avec celui-ci et le testament chez le consul pour règler la chose. Le consul les a reçut, écouta l’histoire, examina le testament et il sembla de vouloir réagir comme Paul l’attendait.
« «Naturellement il faut que Monsieur Horn se légitimisse en tant qu’héritier nommé. » M Horn présenta au consul son vieux passeport allemand, dans lequel se trouvait le grand « J ». Le consul réagit comme piqué par une guêpe. « C’est donc de la fortune hostile, qui faut être saisie ! Car M Horn est un Allemand! »
Les essays de le raisonner et les explications pénibles de la situation n’aidèrent pas du tout. Horn n’obtint rien et le consul saisit la fortune.

Quand Paul, profondément déçu, retourna à Valkenburg, lui attenda dèjà une lettre d’un avocat, dans lequel il fut sommé de faire enrégistrer tous les biens (mobiliers et immobiliers) du couple défunt de Soesmann-Horn chez le NBI (Nederlands Beheersinstituut, l’institut officiel de gestion des fortunes ennemies), ce qu’il fit. Quand le NBI appela les objets de valeur des Soesmanns chez les diverses personnes, ceux-ci nièrent avoir obtenu en dépôt les choses en question. La maison du néerlandais Soesmann fut vendue aux enchères publiquement. Le seul soumissionnaire fut un ancien nazi néerlandais qui restait à habiter là.

Ainsi, l’état néerlandais et ses citoyens se sont acquis les propriétés de Juifs assassinés.

Un autre incident, tout autant navrant, concerna l’ancien combattant de la résistance van Ogtrop (le sacristain de Valkenburg). Il perdit presque toute sa fortune. Il eut épousé, longs avant la guerre, la fille d’un entrepreneur d’autobus allemand sous le régime de la communauté. Celui-ci a habité à Koningsbosch (commune d’Echt, Pays-Bas) et là ilavait son entreprise (e.a. pour transporter des mineurs). Ces personnes étaient tout sauf des partisans de Hitler. Sa part dans l’entreprise fut saisie facilement. Après il était handicapé sévère par un accident, il était à vivre sur sa seule pension maigre de sacristain.

Paul a entrepris encore des tentatives d’annuler les décisions du Beheersinstituut (institut de gestion). Mais, cela ne réussissait pas. On doit toutefois regarder ces choses dans le rapport avec la mentalité de ces jours, du citoyen obéissant et fidèle à l’administration. Des « magasins de loi » (postes d’assistance juridique pour les petits gens) étaient inconnus ou bien n’étaient pas encore tellement répandues qu’aujourd’hui.

12/8/1999 Jan van Betuw.

Traîtrehaut de pageretour

Une fois j’ai cru d’avoir un traître ici. C’était un homme, qui toujours n’a voulu que cacher ailleurs. Donc, je réfléchis comment se débarrasser de cet homme. Il a constamment fait des problèmes et il disait chaque fois qu’il voulait avoir une autre cachette. Je lui ai apporté à Bep van Kooten, je lui ai dit : « Je peux te donner un beau spécimen » Il a dit : « Laisse-le venir, j’ai assez de [*****]! » Et il a résolu cette affaire.

Pierre Schunck le dit brièvement et presque gai. Chez nous, il a parlé différemment à ce sujet. Cet homme pèsait très lourd sur leur estomac. La plupart des gens de résistance au Limbourg étaient des chrétiens convaincus et de principe qui ont pris au sérieux la 5ème commandement. Mais d’un autre côté, ils étaient en guerre, et cet homme était probablement un ennemi. Donc, la loi martiale et le principe de l’auto-défense furent valables ici. Et le K.P., en tant que « bras armé » a dû résoudre ce cas.

Victor Grotaers écrit dans un de ses mails :
« Je me souviens aussi très bien de cette chapelle… Je sais que je n’avais que 3 ans et demi à la fin de la guerre, mais ces images sont toujours restées avec moi.
Face à la chapelle du côté droit se trouvaient également 2 tombes de ce que je crois 2 personnes qui ont été exécutées dans ces cavernes. »
« Je me souviens aussi très bien de cette chapelle. … Je savais que je n’avais que 3 ans et demi à la fin de la guerre, mais ces images me sont toujours restées.
Face à la chapelle du côté droit se trouvaient aussi 2 tombes de ce que je crois 2 personnes qui ont été exécutées dans ces grottes. »

L’un des deux exécutés était probablement la personne mentionnée ci-dessus. La trahison était un problème majeur pour la résistance. Le pire des cas dans ce contexte fut l’arrestation de presque tout le sommet de la L.O. du Limbourg à Weert, y compris le chef de district Berix de Heerlen, voir ci-dessus. Même son adjudant Cornips était soupçonné d’avoir commis la trahison. Le K.P. l’a « examiné durement » dans l’auberge aux plongeurs ( Cammaert ), mais le traître s’est avéré être le faussaire de papiers Jesse, qui était surmené et donc torturé psychologiquement dans cet état. Ils ont menacé de briser les os d’un enfant juif un à un en présence de la mère pleurante et de Jesse, jusqu’à ce qu’il dise ce qu’il savait. Il a été libéré des poursuites après la guerre. Le reproche était qu’il n’avait prévenu personne. Pas la « trahison » elle-même.
Il y avait aussi une infiltration par les Allemands qui voulaient se cacher. Étaient-ils honnêtes ou pas?

Tout cela était une question de vie ou de mort et d’un autre calibre que la vengeance de prétendus résistants contre Savelberg sur la Grendelplein APRÈS la libération de la partie sud de Valkenburg, jusqu’à la Gueulle, voir ci-dessous.

Cette citation de Cammaert de Chapitre 7 - Les KPs ( équipes de combat ) et l’histoire des Stoottroepen jusqu’à l’été 1945 indique bien comment le LO entrelacé et K.P. traité avec ceci: Les ecclésiastiques locaux et secrétaire Moonen étaient régulièrement visités par des partisans clandestins et consultés sur presque toutes les graves questions morales, telles que les liquidations. Ils ont souligné à beaucoup de reprises qu’il fallait atteindre les objectifs poursuivis, dans la mesure du possible, de manière non violente et humanitaire. Même les plus petits risques devaient être évités.

Manipulation d’alimentation et de carteshaut de pageretour



Le meunier Victor Willems

Il fallait fournir les personnes cachées de la nourriture, des vêtements, etc. Il y avait deux façons de le faire : falsifier les documents de distribution ou distribuer des choses obtenues en dehors des circuits officiels. Le meunier et fonctionnaire communal Vic Willems (DB) a fait les deux, comme le montre la déclaration suivante du leader de l’LO locale, Pierre Schunck, pendant la résistance plus connue sous le nom de Paul Simons. Après la libération de Valkenburg, il écrit:

Déclaration
Pendant l’occupation allemande, M. Victor Willems, meunier à Oud-Valkenburg, a toujours mis son moulin à disposition pour stocker de la nourriture pour les personnes en cachette.
Valkenburg, 14 novembre 1944
[Signature Schunck], Paul
Chef de la Rayon L.O. R8-Z18

R8 = District de Heerlen, Z18 = Rayon (sous-district) de Valkenburg
Source : Archif de Ger Willems



Le fonctionnaire communal Victor Willems

Mais Vic Willems n’était pas seulement le meunier du moulin à eau près du château de Schaloen (1930 à 1954), il travaillait aussi au bureau de distribution de Valkenburg. Lui et Willem Freysen (DB), qui était en contact avec l’L.O., ont commencé à falsifier et à voler des documents à grande échelle. L’ancien directeur préférait ne rien remarquer. « Paul » écrit dans le style typique de l’époque:

En tant que fonctionnaire au bureau de distribution, M. Victor Willems a toujours coopéré à l’acquisition de documents de distribution pour les personnes en fuite par des moyens administratifs frauduleux, sous la direction de la personne de contact avec l’LO., M W.Freysen.
[Signature Schunck], Paul
Chef de la Rayon L.O. R8-Z18

R8 = District de Heerlen, Z18 = Rayon (sous-district) de Valkenburg
Source : Archif de Ger Willems

Les vastes manipulations au bureau de distribution deviendraient apparentes lorsque le chef du bureau était sur le point d’être remplacé par des nazis. Pour les dissimuler, le bureau de distribution fut pillé.

L’histoire ci-dessous des notes de Pierre Schunck n’est pas datée par lui. Mais nous pouvons quelque peu déterminer l’heure: les réunions de district n’ont plus eu lieu à l’hôpital, mais elles ont eu lieu. Donc ça devait être en 1943, voir aussi Les réunions.

Contacts de l’L.O. 1940-1944
Sous-district 8 District Z 18

Les agriculteurs en tant que coopérateurs dans l’approvisionnement en viande pour les gens cachés.

Lors d’une réunion de district dans la maison de Joep Seelen sur le Valkenburgerweg à Heerlen, des saucisses furent distribuées aux employés du district et aux chefs des sous-districts présents. La direction du district put être si généreuse car récemment quelques vaches étaient mortes d’une maladie et étaient déclarées impropres à la consommation. Cependant, cela ne signifiait pas que ces vaches étaient mises dans des saucisses et distribuées aux gens cachés. Dans de tels cas, la procédure était comme suit :

Un fermier qui avait une vache malade dans son étable où une vache était déjà morte, appelait son vétérinaire. Si l’animal devait être tué sur ordre du vétérinaire, il délivrait un certificat indiquant e.a. le numéro de la marque auriculaire de la vache morte. Avec ce document, l’agriculteur pouvait obtenir une nouvelle vache. Il fallait amener la carcasse à un point de collecte, où le camion de l’équarrisseur viendrait la récupérer.

Un fermier digne de confiance des environs ( qui avait généralement aussi des gens cachés dans sa ferme ) secrètement retirait cette carcasse du point de collecte et la mettait chez lui dans l’étable. L’étiquette d’oreille était soigneusement retirée et échangée contre une marque d’une propre vache. La vache, dont la marque auriculaire avait été donnée à la carcasse, était alors destinée à être abattue en secret. Ensuite, le vétérinaire était amené à la même carcasse qui était enregistrée à nouveau en tant que morte, mais maintenant avec le numéro de marque de cette ferme. L’enregistrement des vaches restait correcte et pourtant il y avait de la viande supplémentaire.
Il est arrivé que la même carcasse ait servi à plusieurs reprises de fournisseur de viande fraîche, même si le vétérinaire Quadvlieg de Valkenburg dit un jour: « Maintenant, vous devez laisser cette pauvre carcasse et en chercher une autre, celle-ci pue trop violemment pour moi. »

Quand le journal publiait pour la énième fois un avertissement de ne pas acheter de la viande d’abattage secret parce qu’elle provenait d’une vache morte d’une maladie dangereuse et dont la carcasse avait été volée au point de collecte de l’équarrisseur, alors nos plongeurs avaient à nouveau un bon morceau de viande.

Manipulation de cartes

À l’exception de l’agriculture, des dossiers détaillés doivent être effectués par une entreprise, combien de personnes de sexe masculin âgés entre 18 et 45 ans y travaillaient. Une inspection spéciale devait déterminer qui venait en considération pour le service de travail en Allemagne et qui non. Les données étaient enregistrées sur une carte Z ( Zurückstellungsverfahren = procédure de réinitialisation ) . La complexité de ce processus offrait de nouvelles possibilités de sabotage. Plusieurs entreprises et offices régionaux de l’emploi ont travaillé avec tous les moyens possibles contre la mesure. La LO a obtenu un grand nombre de cartes Z vierges dans les mains, elle écoulait de faux en circulation et envoyait des cartes fictifs aux offices de l’emploi. Par négligence, la désinformation et retard dans l’exécution, dans lequel des représentants de toutes les institutions et autorités impliquées ont collaboré, le processus a sombré dans le chaos total.

À Valkenburg aussi des employé.e.s communaux ont joué un rôle dans ces manipulations, dans l’hôtel de ville et à l’office de distribution.

Ad : Y avait-il encore des actions spéciales avec des cartes Z ou de TD ? ( = Tweede Distributiestamkaart / deuxième carte d’enregistrement de distribution )
Schunck : Nous n’avons pas eu besoin de ces cartes Z, mais néanmoins nous avons eu un agent. C’était un homme du fisc, qui visitait les gens d’affaires, et qui soi-disant venait chez eux pour vérifier les livres. Puis il dit à un tel homme d’affaires : « Avez-vous déjà présenté les cartes Z de vos employés ? » Et s’ils ne l’avaient pas, il disait : « Allez, je vais m’occuper de ça » Puis il l’a fait et les a apporté à moi. Ensuite, ces entrepreneurs croyaient qu’ils avaient leurs cartes Z dans l’ordre. L’homme du fisc m’a fourni avec des tampons et je les ramènais à lui, c’était très facile.
En ce qui concerne ma propre entreprise, ces cartes Z ne m’intéressaient pas.

Cette société ( Pierre Schunck a donné cette interview dans le « Moulin » à Heerlen, où il était le directeur. ) a été fermée par les Allemands et en ce moment là nous avons travaillé de façon continue pour les plongeurs, soi-disant en tant qu’une usine de réparation de vêtements de la mine. Nous pouvions travailler en toute liberté parce que ( ? ) mon assistant était un plongeur (à cause de son « sang non-aryen »).

Juin ’43, notre entreprise fut fermée, saisi par les Allemands. Je ne sais pas pourquoi.Ensuite, l’entrepôt central de Distex ( régie nationale pour les ventes de produits textiles par la négociation ) l’a découvert. Un de ces messieurs crut qu’il en put conclure à une mentalité pro néerlandaise de notre part. Donc il vint me sonder, si nous pûmes encore continuer à travailler ( nous l’avons fait ) et si nous pûmes faire quelque chose pour lui. Je demanda : « Qu’est-ce que vous voulez ? »
Il dit : « La Landwacht ( service auxiliaire paramilitaire des forces d’occupation allemandes, composé principalement de personnes N.S.B., fondée en Novembre 1943 ) saisit ici et là beaucoup de tissu, qui est stocké dans notre entrepôt, et nous devons le confectionner en vêtements, que nous voulons donner aux travailleurs de certaines industries néerlandaises, qui sont hors de la faveur des Allemands. » Donc il voulait avoir des vêtements de travail.
Eh bien, un mot suit l’autre, et parce que je l’eus un peu deviné déjà, il est finalement accouché de ce que de temps en temps il fit quelque chose pour les plongeurs et qu’ils eurent de la marchandise qui dut être confectionnée. Je dis : « C’est très bien, mais moi aussi j’en veux avoir un avantage, donc je veux avoir quelque chose pour des autres plongeurs. Je vais prendre soin d’établir des contacts. Je veux faire quelque chose pour les gens au Limbourg aussi. » « Je suis d’accord, » dit-il, « nous allons vous donner la commande. »
Ensuite, nous avons confectionné 30 000 a M de tissu pour les plongeurs qui remontaient à Distex et partiellement ont été distribués dans le district ici. C’étaient des pantalons, des chemises et des choses comme ça.

Le raid sur l’office de distribution à Valkenburghaut de pageretour

Deze woorden zijn belangrijk om het nu volgende hoofdstuk te begrijpen:
Coupons = om schaarse goederen eerlijk te verdelen, had de Nederlandse overheid al in 1939 distributiebonnen geïntroduceerd. Je kon in de winkel alleen met bonnen voedsel, textiel, etc. kopen. Het alternatief was de zwarte markt, maar dat konden alleen welgestelde onderduikers betalen.
Stamkaart: Persoonlijke kaart waarmee men bonnen of bonkaarten kon krijgen. De onderduikers hadden er natuurlijk geen. Daarom moesten ze voor hen „illegaal“ worden verschaft.
Distributiekantoor: Daar kon de bevolking deze documenten krijgen.

Par le nombre croissant de plongeurs, leurs besoins ne pouvaient être satisfaits que s’ils possédaient également une quantité suffisante de cartes et coupons de rationnement. Habituellement c’était assuré par des employés communaux, comme à Valkenburg. La façon comment le faire était une chose des essais et erreurs :

Seulement pour des PB ( cartes d’identité ), le rayon de Valkenburg était plutôt dépendant de l’aide de l’extérieur. Schunck appellait aux plongeurs, de ne pas appliquer de nouvelles PB si ce n’était pas absolument nécessaire. En Juin 1944, l’autonomie relative a menacé d’être terminée soudainément par l’introduction d’une nouvelle feuille intercalaire.

Les jeunes hommes, qui devaient se rendre en Allemagne pour un Arbeitseinsatz ( travail forcé ) , étaient censés remettre ses tickets de rationnement. En retour, ils recevaient un certificat avec lequel ils obtiendraient leurs tickets de rationnement en Allemagne. S’ils se cacheraient, ils mourraient de faim, les Allemands présumaient. C’était l’LO, qui souvent s’en occupait et fournissait une nouvelle carte d’enregistrement.


Carte d’enregistrement

Pendant longtemps, à chaque période de quatre semaines, certains employés de l’office de distribution à Valkenburg avaient pu, par des moyens détournés, à obtenir clandestinement entre 500 et 1000 feuilles complètes de timbres de rationnement pour les gens qui sont allés se cacher. Cependant, il ne pouvait pas manquer que ce serait découverte un jour à venir bientôt. Tout d’abord, ils ont essayé de faire imprimer de nouvelles cartes contrefaites à Amsterdam, mais un raid allemand dans cette imprimerie empêcha cette solution.

L.0. Contacten 1940-1944
Rayon 8, District Z 18
Distributie-contacten: Willem Freysen
                       Vic. Willems
Bureau                 Annie Cremers
Valkenburg

Au cours de 1943 et au printemps 1944, ces contacts ont réussi pendant chaque période de distribution à ramifier entre 500 et 800 feuilles de timbres et cartes pour l’L.O..
  Marge: Van Hinsbergen, le directeur, fut au courant.
Pour le rayon, ces cartes étaient absolument nécessaires parce que notre gens planqués dépendaient de ces documents acquis illégalement pour se nourrir. L’achat de nourriture sur le marché noir n’était possible que pour les riches.

Pendant ce temps, le bureau de rationnement était sous la direction d’un homme N.S.B., Bosch J.
  Écrit à la main dans la marge: Ramaekers et Bosch
Notre équipe de contact craignit un contrôle à tout moment et que l’on ne pourrait pas corriger les déficits à l’heure, ce qui entraînerait inévitablement leur châtiment sévère.

Pour les libérer de cette situation désespérée, le L.O. agit comme suit:

Un imprimeur à Amsterdam a exécuté des travaux d’impression trop difficiles à faire pour l’illégalité locale. Il était prêt à falsifier les cartes de rationnement pour notre rayon. Avec ces cartes de rationnement, nos personnes de contact seraient en mesure de corriger leurs déficits.
  Note de bas de page: Les cartes de ration de ma femme et Mme Jaspers de Klimmen ont été transmises à l’imprimerie.
Alors que nous attendions toujours l’exécution de notre commande à cette imprimerie, les Allemands ont découvert qu’elle a fait des travaux illégaux et l’ont fermé.
  Note du traducteur: les résistants néerlandais s’appellaient « illégaux »!
Après avoir consulté la direction du district, nous avons décidé d’attaquer le bureau de distribution et d’établir un tel chaos qu’il serait impossible de contrôler les cartes.

Le K.P. (KnokPloeg = équipe de combat) de Heerlen déclara d’être prêt à faire ce boulot, à savoir « Kees » (Piet Driessen). Il demanda un plan: le plan du bâtiment, un plan exact de l’avant ainsi que de l’arrière, le type de garde et l’endroit où se trouvait le stock de cartes de ration. Ce dernier était le point le plus difficile pour toute l’exécution du raid, car les timbres et les cartes étaient stockés dans un coffre-fort ignifuge avec une porte lourde.
Chaque soir, la clé était amenée par la même cérémonie: au poste de la rijkspolitie (gendarmerie) sur l’Emmaberg, où était toujours un policier présent, et là-bas dans le coffre-fort. Pour ce transport, le directeur N.S.B. a mettait la clé dans une grande enveloppe, sur laquelle étaient mis cinq scellés de cire et la signature du directeur. Deux policiers armés venaient chaque soir pour obtenir cette enveloppe personnellement du directeur.
Le lendemain, l’enveloppe était renvoyée au bureau de distribution avec la même escorte.

J’ai eu un contact à l’office de distribution à Valkenburg en ’43, qui a généré initialement environ 200 cartes de rationnement par période, et plus tard 400. En fait c’était trop pour distribuer à Valkenburg, mais par bon esprit d’équipe des distributeurs, nous le pouvions encore traiter sans difficulté.
Ensuite, les vieilles feuilles intercalaires sont périmées et des numéros sont introduits sur les nouvelles : Valkenburg avait n° [272 ]. Donc, je craignais que nous ne recevrions pas à l’heure les feuilles intercalaires pour Valkenburg de l’imprimerie.

Le directeur de l’office de distribution, Th. van Hinsberg, toujours laissait ces hommes faire ce qu’ils voulaient. Mais au début de 1944, il a dû entrer dans la clandestinité et fut remplacé par deux nazis néerlandais. Freysen et Willems craignaient que à l’occasion de l’introduction de la nouvelle feuille intercalaire la manipulation vaste viendrait à la lumière. Ils discutaient leurs problèmes avec la gestion du rayon et ils ont suggéré qu’une équipe d’assaut devrait provoquer un énorme gâchis dans l’office de distribution. Seulement de cette manière, la fraude ne soit pas décelée.

J’en ai discuté avec notre contact LO dans le KP : Bep van Kooten ( spécialiste de sabotage du KP, plus tard le commandant des « Stoottroepen » au Limbourg, voir le chapitre Valkenburg est libre ci-dessous ) , qui m’a renvoyé à Jaques Crasborn ( KP du district de Heerlen, auquel Valkenburg appartenait entre-temps. Le KP était le « bras armé » de la résistance. ) Nous nous sommes rencontrés à Valkenburg et Jaques a promis à moi d’enlever les papiers nécessaires de l’office de distribution à Valkenburg dès que possible.

J. Crasborn élabora un plan et il accepta de prendre le commandement. À son tour Freysen donnerait toutes les informations nécessaires, il dessinerait un plan, et il se procurait la clé.

Donc, ils ont lancé un plan audacieux. Il y avait l’habitude de transférer chaque soir les clés du coffre-fort de l’office de distribution et de telles choses ont été remis à la police pour le stockage dans une enveloppe avec cinq cachets de cire et la signature du directeur. Pendant un certain temps, ils ont pêché les sceaux de cire de la poubelle tous les jours, après beaucoup d’essais on a copié la signature sur une enveloppe similaire et des clés à peu près identiques furent achetées. Ils ont préparé cette enveloppe avec son contenu, la fausse signature et avec les sceaux de cire recyclés. Et maintenant il fallait attendre le moment juste pour transférer cette enveloppe à la police. Ce moment est venu et la chance fut utilisé.

Plus tard, il ( Crasborn ) est venu me voir un après-midi et il dit : « Demain, il va se passer, mais nous ne savons pas comment nous pouvons obtenir la clé du coffre-fort ». Donc, sur le même après-midi mon contact à l’office de distribution ( Willem Freysen ) a préparé une enveloppe avec les clés, qui étaient de la même taille que ceux du coffre-fort. Il les avait prêts et il a troqué les enveloppes inaperçu. Il l’avait préparé très bien et intelligemment : il avait recueilli dans la poubelle les sceaux de cire, trempé-les du papier et ensuite il les a collé parfaitement sur la nouvelle enveloppe. Aussi, il a contrefait la signature du DK [?], un sympathisant de l’N.S.B., et le mettre sur les sceaux. Donc, c’était classe.

Chaque soir, les clés les plus importantes, dans une enveloppe scellée qui était signé par le directeur, étaient donnés en garde dans un coffre-fort de la station de police. Freysen contourna cet obstacle en donnant une enveloppe complètement identique avec des joints de sécurité fausses et signature au veilleur de nuit, qui était inauguré dans le complot, le policier J.H. op de Ven.

L’enveloppe fut délivré au poste de police et la personne qui l’a apporté, ne se doutait de rien. L’enveloppe authentique fut apportée à l’agent KP de Valkenburg, qui assura que les gens du KP l’allèrent recevoir, qui attendirent à leur tâche.

Quelque temps avant le KP a volé un véhicule de l’armée allemande d’un garage à Sittard, ainsi que quelques bidons d’essence. La voiture fut transféré à Valkenburg, où elle fut récupéré entièrement dans un atelier ( Garage Corbey  et puis cachée dans une caverne derrière le couvent au Cauberg. Cette nuit-là, ils ont commis le vol à l’aide des clés authentiques, tandis que la fausse enveloppe était sous la garde de la police.

Quand un employé sans méfiance a donné l’enveloppe authentique au poste de police le soir du 22 Juin, Op de Ven l’a reçu et a donné l’enveloppe fausse à un collègue qui l’a mis dans le coffre-fort. Puis Op de Ven est allé à l’office de distribution, où il dut monter la garde de nuit, accompagné d’un membre de l’N.S.B..
Tard dans la soirée, deux voitures sont arrivées à Valkenburg avec une équipe du KP de cinq ou six hommes. Une voiture a été « emprunté » des Staatsmijnen ( = mines de l’Etat ). L’autre a été fourni par le commandement de Sittard. Parce que tout a été réglé dans les moindres détails, le raid s’est déroulée sans encombre. L’homme N.S.B. ( Den Haring ) a reçu un coup sur la tête et était inconscient. Les KP ne savaient pas qu’un lot de documents d’allocation pour deux mois fut arrivé la veille. Le butin était colossal : plus de 210 000 Bonkaarten ( cartes de rationnement ), environ 82 000 coupons de rationnement, plus de 2500 cartes de rationnement, 5000 cartes d’enregistrement TD, 1600 toeslagkaarten ( cartes de supplément ), de nombreuses feuilles d’insertion et une machine à écrire. Plus d’une douzaine de sacs de jute ont été nécessaires pour transporter le tout. Les sacs ont été portées à une ferme près de Kunrade sur Voerendaal. Quand ils trièrent le contenue à la maison de Mme M.-T. Jaspers503]-->

Jan Diederen schrijft in Mijn oorlog en bevrijding: „In het Valkenburgs gemeentearchief bevindt zich een lijst met een omschrijving van de rantsoenen en losse bonnen en de daarbij behorende aantallen. Hoe de gegevens daarvan met die hierboven vermelde met elkaar overeenstemmen is onduidelijk.

Naast de in bovenstaande vermelde bonkaarten en bonnen worden ook nog rantsoenen en rantsoenbonnen buitgemaakt voor diverse soorten zeep, waspoeder, tabak en sigaretten, petroleum, benzine en andere brandstoffen, smeerolie, kaarsen, textiel, serviesgoed, dames- en herenschoenen, werkschoenen en pantoffels, binnen- en buitenbanden voor fietsen en zelfs frames. De bonnen voor brood, boter, kaas, taptemelk en vlees betreffen een heel, een half en een kwart rantsoen. Bij suiker, brood, boter, melk, vlees en aardappelen zijn er nog bonnen voor noodrantsoenen en bij andere voedingsmiddelen puntenbonnen.“

Les dossiers complets de distribution et d’autres documents ont disparu dans une voiture vers Oud-Valkenburg et par Ransdaal dans une ferme à Kunrade. Plus tard, ils ont été ramenés en voiture à Valkenburg, cachés sous de la paille, parce que les Allemands ont examiné toutes les fermes dans le rayon.



Camionette de la blanchisserie Schunck

Sur la rue Plenkert. Beaucoup de transports clandestins pour la résistance à Valkenburg ont été réglés avec ces fourgonnettes. La personne à coté est Pierre Schunck.

Ce transport est fait par Pierre Schunck. La paille était pour nos animaux. Quelques-uns de mes frères et sœurs plus âgés étaient assis sur la paille à nouveau.

Le lendemain matin, j’ai entendu déjà dans la rue, que l’attaque eut été un succès, et je reçus le message de Bep : « Viens chercher ta merde ».
Je suis allé à Klimmen avec une camionnette, et avec Bep nous sommes allés à une ferme le long de la voie ferrée, et nous avons chargé le tout dans cette camionnette de la blanchisserie. Il a été emballé dans des sacs à farine, nous avons mis de la paille dessus et comme ça nous sommes allés à Klimmen, chez Jaspers

De cette façon, nous avons pu préparer 400 cartes de rationnement; 200 via les distributeurs. Et des feuilles intercalaires, qui étaient collées ( ? ), et 100 en plus, ensemble avec des cartes d’enregistrement que je répartis sur les familles d’accueil et où les « parents » des plongeurs pouvaient obtenir des cartes de rationnement pour leurs familles.
Cela a toujours functionné super, nous n’avons jamais eu des problèmes avec ça.

Ma mère, Gerda Schunck-Cremers, a parlé de cette action lors d’un interview à des écoliers. Ce site n’existe plus, mais voici ce que je pouvais sauver :

Tout marchait bien et l’homme N.S.B., qui était là en tant que gardien de nuit, a été battu KO et enfermé dans les toilettes. Les cartes et timbres de rationnement ont été gardées pendant une nuit chez Mme Jaspers



Cinq attaques sur des bureaux de distribution en une semaine

Le journal distribué illégalement De stem van Londen ( La voix de Londres ) écrivait le 19 juillet 1944, page 2:

DES ATTAQUES
De notre correspondant à Amsterdam.
Dans la semaine du 20 au 27 juin, 5 attaques ont été effectuées dans les bureaux de distribution:
1) Le 20/06/44 à

et beaucoup d’autres coupons.
3) Le même jour, le bureau de distribution de Valkenburg-Houthem fut attaqué. Ils sont arrivés en voiture, le policier en service avait fourni les clés et indiqué le chemin. Il a disparu plus tard avec les voleurs. ( Aux policiers néerlandais, qui suit ?) On s’est emparé de 78 000 coupons de réserve, 38 000 coupons à produits de sucre, 71 000 coupons à légumes et, des milliers et des milliers de coupons de presque tous les types, y compris plusieurs centaines de DSK (cartes principales) et près de 10 000 feuilles intercalaires.
4) Le lendemain…

Le raid sur l’office de distribution à Heerlenhaut de pageretour

Pour comparaison, voici l’histoire du raid sur l’office de distribution à Heerlen. Les différences remarquables : l’action n’avait pas été prévu avec l’LO, elle fut violente et elle a rien apporté. En outre, il n’est pas clair si le raid du 9 Mars a mis Nitsch sur la piste du vicaire Berix.

Au début de Mars 1944, le KP de Heerlen, en collaboration avec celui de Nimègue, conçut le plan ambitieux, d’attaquer l’une après l’autre la préfecture de police, l’office de distribution et l’hôtel de ville de Heerlen dans une seule action coordonnée. L’idée est venue de G.H. Bensen et l’homme du KP de Nimègue, L.A. van Druenen. Après avoir observé les objets pendant quelques jours, ils sont venus à la conclusion que le plan était réalisable. Le KP Nimègue serait divisée en deux groupes. Cinq KP sous le commandement de Van Druenen prendraient la préfecture de police. Le deuxième groupe, dirigé par Th. Dobbe, attaquererait l’office de distribution. Ces deux groupes, avec la commande de Heerlen pénétrererait alors dans la mairie.
Dans la nuit de 9 à 10 Mars à 00h30 les hommes KP frappèrent à la préfecture de police. Ils prétendirent d’être des passagers de train qui n’avaient pas trouvé un logement après leur arrivée. L’agent de service ne nourrissait aucun soupçon et les laissa entrer. Les hommes KP neutralisèrent les cinq gardes de nuit, auquels ils ont donné un cigare et une couverture et ils les enfermèrent dans une cellule. Un policier dut renoncer à son uniforme, qui pourrait être très utile dans la prochaine phase de l’opération. Les commandos ont pris 24 pistolets, seize d’entre eux chargés, quatre paires de menottes, deux vestes de moto en cuir et d’autres équipements. Après avoir fait l’alarme inutilisable ils allèrent à l’office de distribution, où Dobbe et son groupe étaient en attente. Quand ils sont arrivés, il s’est avéré que Van Druenen dans la précipitation avait oublié de prendre avec les clés à l’office de distribution, qui étaient gardés à la préfecture de police. Dobbe ne se découragea par ce revers, car Bensen et ses hommes attendaient à la mairie.
L’homme en uniforme devait sonner, après lequel les autres KP iraient à l’intérieur pour neutraliser les gardiens. Mais les choses se passèrent autrement. Un des gardes sonna l’alarme. Il y eut une fusillade dans laquelle un agent fut blessé. Les hommes KP retirèrent à Valkenburg. La commande de Heerlen ne dut plus entrer en action. Le lendemain Dobbe et son équipe retournèrent à Nimègue. Une enquête menée par la Sipo resta sans résultat. Il n’est pas clair si par le raid du 9 Mars Nitsch est venu sur la piste du vicaire Berix. Lorsque Berix entendit qu’il y avait eu des arrestations à Geleen, il entra dans la clandestinité le 24 Mars 1944.
Monument pourr vicaire J.W.Berix
Bien sûr, l’LO aurait eu des bénéfices d’un assaut réussi sur l’office de distribution et sur la mairie, mais si l’organisation était impliquée dans les plans, n’est pas connu.

Du beurre et des oeufshaut de pageretour

Le 25 Mars 1944 le chef de la gare, Joseph Vroemen, appella Pierre Schunck avec le message que, pendant la nuit suivante un wagon plein d’oeufs se trouvrait à la gare de Wylré pour être apporté en Allemagne, et il proposa de profiter de cette occasion.
Au wagon il fallait encore attacher des banderoles avec des textes comme : « Un cadeau du peuple néerlandais pour les Allemands » et « Pour l’aide de l’hiver allemand! » Mais c’était bien sûr tout simplement piqué aux agriculteurs. Pierre Schunck transmit cette information au KP à Heerlen.

Contacts L.O
Vroemen, le chef de gare de Valkenburg
Si le Landwacht (police auxiliaire) ou les Allemands contrôlaient la situation, le chef de la gare me prévenait toujours par un message codé « Vous ne pouvez pas décharger votre wagon ».

Alors que nos prochains invités se cachaient, nous avons convenu qu’ils devraient signaler au chef de la gare une question préalablement convenue.

Lorsque la région de Maas en Waal était « ausgekämmt » (recherchée) et que soudainement plus de 100 garçons ont dû disparaître, notre sous-district s’est vu confier cette tâche. Vroemen a réussi à tout pêcher.

Ces plus de 100 garçons ont été placés chez des agriculteurs de la région en une journée avec l’aide du bureau de Lambert Brands. Ce bureau était en face de la gare du (maintenant) hôtel Tummers. (Service de contrôle de crise C.C.D.)

Lorsque le monastère des jésuites a été saisi en 1942 et que les Allemands ont régulièrement livré de grandes boîtes à la gare pour être transportés en Allemagne, Vroemen a compilé une liste de toutes les adresses où les boîtes sont allées. Ainsi, après la libération, une précieuse collection de fourmis du père Mückermann pourrait, entre autres, retourner aux Pays-Bas.

Un jour, il m’appelle si je voulais venir à cause de matériaux qui sont arrivés pour l’entreprise. Je pensais trouver des personnes à cacher, mais j’ai l’histoire suivante:
« Nous avons dû mettre un wagon complet avec des œufs dans une déviation à Wylre. Ce wagon devrait être orné d’une inscription demain matin, quelque chose comme: „Geschenk des Niederländischen Volkes an die bombengeschädigten Städte deutschlands«  (Don du peuple hollandais aux villes allemandes endommagées par les bombes). Le wagon n’est pas bloqué par le frein aérodynamique. Vous pouvez retirer un patin de frein contre la roue. Un deuxième patin de frein est prêt au passage à niveau. Si vous retirez le patin de frein, le wagon se déplace lentement et silencieusement vers le passage à niveau.
Quand je suis rentré chez moi, j’ai fait ce qui suit: Appeler Z18 (Giel Berix).

Je ne me souviens pas exactement qui a été appelé. Armenraad (conseil pour les pauvres) dans la Geleenstraat, avec la demande de me rappeler, était très sécure.
Jan Cornips

(Il) avait un numéro secret non observable de la société PTT, via la ligne de service. Je lui ai expliqué la situation quand il m’a rappelé. (Giel) a ensuite informé le K.P. où cela n’a pas été dit à un sourd. Si je m’occupais de l’entreposage, le boulot serait fait immédiatement. En fin de soirée, les camions sont arrivés complètement chargés de boîtes à oeufs. Le lendemain, nos camionnettes ont distribué ces œufs dans des paniers à linge à travers le sud du Limbourg. L’hôpital de Heerlen en était le principal client.

Des Allemands et gens de l’N.S.B. (Parti nazi néerlandais) sont allés à Wylre pour examiner ce cas.
L’un des chauffeurs de camion, un homme du K.P. s’assura d’être là pour pouvoir entendre si quelque chose serait découvert. (Laeven)

En 1944, le KP de Heerlen est venu deux fois en action dans le district de Gulpen, sans en informer au préalable l’LO local, sur la base des nouvelles du rayon de Valkenburg. Le KP de Heerlen s’empara d’entre six et sept mille œufs.

Pourquoi le KP n’a pas informé le LO de Gulpen, Cammaert n’écrit pas. Mais nous pouvons prendre pour certain qu’ils voulurent éviter que trop de gens connurent le raid à venir. En outre peut-être il y eut des malentendus entre les groupes de la résistance de Heerlen et de Gulpen et il fallut agir rapidement. Les œufs furent amenées à Pierre et Gerda Schunck pour les trier. Il y en avait beaucoup trop, même après que les œufs pourris soient triés. Beaucoup d’entre eux sont allées à l’hôpital de Heerlen.


St. Josef hospital Heerlen

L’hôpital St.Josephhaut de pageretour

L’hôpital St.Joseph ou l’hôpital Putgraaf à Heerlen était non seulement le lieu de naissance de nombreux enfants, mais aussi du quartier Heerlen de la L.O., qui a été fondée ici. Dans cet hôpital, il y a avait un étage entier si parfaitement introuvable, qu’il pouvait être utilisé pour traiter et cacher des juifs et autres personnes p.e. des pilotes alliés. C’était possible parce que le recteur Nic Prompers, l’un des fondateurs du district LO de Heerlen, aussi que le chef chirurgien Karel van Berckel et les religieuses, qui ont fait une grande partie du travail, veillaient à ce que tout le personnel était contre les nazis. Et si vous voyez l’hôpital sur la photographie aérienne de l’époque, vous comprenez immédiatement que ce bâtiment collaborait avec la résistance.
Sur l’étage caché de l’hôpital, également un enfant juif, Ephraim Eisenmann est né, avec l’aide de sa tante Johanna Cohen, qui était sage-femme et cahée aussi. (Voir «The righteous among the nations» Les justes parmi les nations, https://righteous.yadvashem.org/?search=Veugelers&searchType=righteous_only&language=en, recherchant: Veugelers.
Dans « L’histoire de Valkenburg-Houthem » nous pouvons lire sur l’avion écrasé, où les pompiers sont arrivés plus tôt que les Allemands :

Lorsqu’un avion anglais écrasa brûlant entre Meerssen et Berg, le pilote blessé fut transporté par ambulance à l’hôpital de Heerlen, sous le prétexte d’être un pompier blessé. Dans cet hôpital un étage entier était « caché » pour les occupants, pour prendre soin des clandestins et des pilotes !



Dr. Karel van Berckel

Ce fut un exemple audacieux de cohésion sociale, qui put fonctionner seulement parce que ceux qui connaissaient cet endroit, gardaient leur bouche. Et certainement plus d’une personne d’entre eux y savait. Surtout les religieuses qui ont exploité l’hôpital. Les auteurs, qui trouvent que la résistance au Limbourg importait peu parce qu’ils savaient / savent pas mieux, ou parce qu’ils ne considèrent l’aide humanitaire dans les conditions de guerre que comme de la désobéissance civile, apparemment ne reconnaissent pas la mesure dans laquelle ces personnes ont mis leur vies à risque, et souvent ceux de leurs familles.

Il y avait encore un autre outil important pour la résistance, qui s’est déroulée entièrement en dehors du champ de vision des occupants, car ils même ne soupçonnaient pas son existence : le propre réseau de téléphone de la régie provinciale d’électricité PLEM ( Provinciale Limburgse Electriciteits Maatschappij ).
Les membres de la direction de la résistance y avaient accès via des numéros spéciaux. De cette façon, ils avaient un réseau de téléphonie antiécoute.

Il m’a fait du plaisir de voir dans quel état les agriculteurs ont livré leurs œufs. Les boîtes d’œufs ont été portés à nous et ma femme et moi les avons répartis dans les districts et rayons. De par là, ils ont été transportés en camionette de la blanchisserie.
Lorsque nous avons ouvert les boîtes, il a pué jusqu’au ciel! Nous avons du trier les oeufs très minutieusement et soigneusement, pour éviter que nos propres gens obtiendraient des œufs pourris.
Si les Allemands auraient cherché attentivement pour trouver les œufs, ils auraient pu aller d’après la puanteur!

Le même va pour un vol de beurre à Reymerstok le 14 Juin. ( qui a eu lieu sans la connaissance de l’LO de Gulpen aussi. ) A ce coup les KP, en uniformes de la Wehrmacht allemande, ont volé près d’un millier de kilos de beurre, qui était destiné à l’armée allemande. En partie des habitants de la prison de Maastricht ont bénéficié d’eux.

Traduction provisoire

Ce gard voit comment le directeur de la gare, Vroemen, qui en tant que « responsable » était obligé être présent, est réprimandé par un N.S.B. chef de l’usine de beurre de Reymerstok.

Il l’a entendu grommeler ainsi: « Vous êtes tous des nuls. Cela ne m’arriverait jamais. J’ai 1000 kilos de beurre de la wehrmacht dans mon entrepôt frigorifique, mais aucune telle brigade blanche ne le peut y toucher. »

Notre homme du K.P. décide vite. Il rassemble des camarades qui ont à leur disposition des uniformes et une voiture de la wehrmacht ( pincés dans le garage Vencken à Sittard ) et se rendent immédiatement à Reymerstok, tant que le directeur de la laiterie est toujours en train de chercher les œufs. épouse de la NSB le directeur est seul à la maison et la fabrique de beurre est immobile. « Schnell Schnell, beurre immonde, wir haben wenig Zeit! » ( Vite, vite, notre beurre, nous sommes pressés !) Les soldats allemands et leur véhicule militaire semblaient très familiers à cette dame et nos gards pouvaient emmener tout le beurre dans leur voiture.

Nos « soldats de la Wehrmacht » n’avaient aucune meilleure idée que d’apporter ce beurre non planifié à l’adresse des œufs, de sorte qu’après avoir à peine traité les œufs, je sois maintenant aux prises avec une montagne de beurre. Ce beurre naturel fut divisé le lendemain en partie via des canaux du K.P., alors que la majorité était entreposée à l’hôpital de Heerlen dans un trou situé sous un ascenseur hord de service.

Lorsque le directeur N.S.B. était chez lui à Reymerstok, en plus de son énigme aux œufs, il devait également remplir un formulaire pour le beurre manquant.


Enregistré par le chef du rayon R8, district Z18 de la LO.

La laiterie à Reymerstok était possédé par un partisan de l’N.S.B. ( Parti nazi aux Pays-Bas ). Elle a travaillé pour l’armée allemande. Ils ont utilisé un véhicule pillé de l’armée allemande et des uniformes qui ont rendu déjà un bon service à d’autres occasions. Cette voiture était caché entre autres lieux dans une caverne derrière le couvent des pères sur la colline du Cauberg.
Le propriétaire de la laiterie n’eut pas de soupçons et ne s’est pas plaint quand les prétendus soldats allemands sont venus à « chercher une commande » de mille kilos de beurre des chambres froides de l’usine. Peut-être que les faux soldats avaient également des faux papiers, mais on ne sait rien à ce sujet.

La fin de l’auberge aux plongeurshaut de pageretour

En été 1944, la caverne la plus sûre est devenu un lieu de formation pour les futurs soldats des « Stoottroepen » ( partie de l’armée néerlandaise ).

Parce que la chose avait progressivement filtré dans le district. Alors un jour, Bep van Kooten vient à moi avec Jantje [Lemmens] et dit : « T’as perdu ton auberge, aux KP ». Je n’étais bien sûr pas très amusé.
J’ai entrepris toutes les actions possibles pour l’éviter. J’ai dit : « Pour moi, cette chose est nécessaire. Mais qu’est-ce que tu veux faire avec ça ? Peut-être que le stockage des armes ? Vous pourriez le faire tout aussi bien ailleurs. »

Van Kooten était à la recherche d’un dépôt approprié pour des armes et d’un stand de tir pour les knokploegen ( = KP, groupes de combat ) du Limbourg Méridional. C’est pourquoi cette caverne a dû être évacué. Elle s’est avéré de ne pas être appropriée pour le stockage d’armes, elle était trop humide. Mais le stand de tir pouvait y être installé. Pendant l’été 1944, la caverne a servi de logement pour les KP, de prison et de salles d’interrogatoire pour des personnes arrêtées et des traîtres possibles.

Mais en fait, le KP a utilisé la chose comme une prison. Pour plus de détails, vous devez contacter le KP ( Beaucoup à ce sujet est connu chez eux ).

Nous avons commencé à mettre en place la caverne derrière le chaufour ( Voir plus haut : La construction de l’«  auberge aux plongeurs » ) pour le travail normal de l’auberge aux plongeurs. Et quand nous venons de le terminer, une usine de l’OT s’est installée à côté. C’est pourquoi cette caverne n’a jamais été utilisé. Elle est toujours par là. Un film a été réalisé par les Américains, qui doit être parmi les documents de l’armée américaine.

Le voici: Enregistrements de libération au sud du Limbourg; Operation Market Garden.
Film mis en scène par une équipe de l’armée US. La première moitié sur la résistance à Valkenburg. Des personnes qui veulent se cacher sont récupérées par Pierre Schunck et amenées à l’auberge aux plongeurs dans sa camionnette, cachées derrière des paniers à linge. En outre, des enregistrements de soldats du génie américain inspectant le site d’une Mine de l’État; transfert de prisonniers de guerre allemands; Deux Juifs retirant triomphalement l’étoile jaune de leurs vêtements; Des soldats lavent une jeep.
Cliquez sur l’image pour voir le film.
Source : NIMH ( Nederlands Instituut voor Militaire Historie )

Une fois nous y avons eu un incident. À environ 5 kilomètres de la caverne il y avait une zone d’entraînement militaire ( champ de tir de la caserne de Maastricht ). Et pendant la guerre l’armée allemande est venue pour faire des exercices de tir. Nous n’avons eu aucun problème avec ça.
Mais alors ils ont commencé à faire des exercices sur le terrain aussi. Et il est évident que je n’y savais rien. Tout le terrain a été entouré, aussi les entrées de nos caves. Un travailleur au chaufour, qui était un peu le portier aussi, m’appelle et me dit : « Ils ont encerclé toute la caverne. »
J’y vais immédiatement avec une camionnette. Je la laisse non loin de là et je marche le dernier morceau. Et je vois un « mof » ( c’est comment les Allemands étaient appelés aux Pays-Bas pendant la guerre, comme boche en français. ) debout avec le fusil à l’attaque. Je vais sur un peu et vois un autre mof, avec le fusil dans l’attaque. Ils étaient en train de tenir une manœuvre, et tous étaient à la garde avec le fusil dans l’attaque. Je me promène sur le site, mais il a été complètement entouré.
Je me dépêche à la maison et j’appelle [* lman]. Je dis : « Si vous voulez encore faire quelque chose pour ces gens, alors venez avec un groupe armé et écrasez les crânes de ces gars-là. » Et là, ils sont venu avec une brigade volante. Je ne sais pas combien de voitures qu’ils avaient réquisitionné, mais quand ils sont arrivés tous les Allemands ont été retirées déjà tranquillement! Les KP puissent rentrer chez eux. Bien sûr, je ne pus pas demander aux Allemands : « Cherchez-vous les gens qui sont là-dedans ? »
Bep van Kooten était poison vert de colère.

Un groupe d’intelligence proprehaut de pageretour

L’appui par et le contact avec des réseaux ou des groupes clandestins actives sont essentielles pour les services de renseignement.
( … ) De bons résultats ont été obtenus également par les agences de renseignement, qui venaient d’organisations clandestines existantes. Tant les services de renseignement de la milice OD et de l’LO au Limbourg ont fourni toute la résistance et les alliés en précieux renseignements.

Au mois de Juin 1944, le chef de district de l’LO de Heerlen, Th.J.M. Goossen a organisé son propre service de renseignement ( ID = Informatie Dienst. Goossen était le chef du sousdistrict à Kerkrade avant. ) pour protéger le résistance en général. En outre, l’ID de Goossen recueillait des renseignements militaires qui sont venus entre autres de combattants ou de rapatriés de la « Außenministerium » (voir Cammaert, chapitre VI, § VIII.5.1. et le chapitre VIII, § IV.4.7. ). Citation : L’« Außenministerium » , mot allemand pour ministère des affaires étrangères, une organisation clandestine formée dans les milieux étudiants, était actif en Allemagne, ainsi qu’aux Pays-Bas et visait à ramener les étudiants à partir de l’Allemagne retour aux Pays-Bas. Parce que plusieurs personnes de l’LO ont participé, les deux organisations, en particulier au Limbourg, ont été de plus en plus étroitement liées. ) Peu de temps avant la libération, l’accent a été mis partiellement à la demande du combattant de l’OD Organisation clandestine qui se composait d’anciens membre de l’armée néerlandaise , C.M.J.A.F. Nicolas, pour des informations militaires. Dans ce travail, l’ID de Goossen écrit à la craie des succès remarquables. Après la libération, les Américains offrent Goossen la possibilité d’étendre son service au Limbourg entier et Brabant-Septentrional. Cet ID effectuaiit également des commandes de l’autorité militaire.

Schunck : Nous avons été le premier service de renseignement, qui a travaillé dans la ligne de front. Ad : Qui l’a organisé dans votre région ?
Schunck : Dans notre rayon c’était moi. Theo Goossen était l’homme pour ça au niveau du district .

Goossen dit lors de la célébration d’adieu pour Pierre Schunck :

« Paul » est également membre du groupe de renseignement ID18.

  • 06/09/1944 il communique que la veille Sjeng ( Jean ) Coenen et Joep ( Jo ) Francotte ont été fusillés sur le Cauberg et qu’ils se trouvent là-haut encore. Que faire ? Pour « Paul » cette exécution restera un traumatisme permanent.
  • 15 septembre il communique : « Les Allemands ont fait sauter les ponts sur la Gueule, barré les routes, installé des canons et se repoussent contre les américains avançants. Divers bâtiments sont endommagés gravement et quelques maisons brûlent. Une grande partie de la population s’est mis en sécurité dans les grottes calcaires. »
  • 16/09/1944, le chef des K.P. Bep van Kooten arrive à Heerlen. « Paul » lui communique, il faudrait éviter Valkenburg lors de son voyage à Maastricht et Bruxelles. Ce serait trop dangereux. ( Van Kooten veut prendre contact avec le quartier général. Plus d’infos sur cela dans le chapitre Valkenburg est libre )

Pendant la nuit du 16 au 17 Septembre 1944, les Allemands quittent Valkenburg. « Paul » contacte les libérateurs, comme ça avait été commandé par la résistance. Il va leur aider de toutes les manières possibles.

De cette façon, Pierre Schunck a été le premier de Valkenburg à contacter l’armée américaine approchante et les a guidé vers le bas dans la vallée de la Gueule. Voir ci-dessous l’histoire de la libération de Valkenburg

La disparition du registre des résidentshaut de pageretour

Le 31 août à 13 heures, c’est-à-dire juste avant la libération de Valkenburg, le K.P. (groupe de combat) du Limbourg du Sud est à nouveau entré en action dans notre ville.

Le 31 Août à 13h00 le KP de Heerlen réapparut à Valkenburg. Cette fois, la mairie a été la cible. Ils voulaient éviter que la population masculine serait obligé de construire des ouvrages défensifs. Ils obtinrent l’aide de l’employé communal H.P.A. Laeven, qui feint d’être inconscient après l’attaque. Le SIPO se contenta de son explication des événements. La commande prit tout les cartes personnels, cinquante cartes d’identité, cinquante timbres de contrôle et cinquante bons. Ils brûlèrent le registre au quartier général du KP du Sud du Limbourg à Ulestraten.
Quelques semaines plus tard Valkenburg fut libéré.

Marca Laeven écrit dans le livre « Valkenburg 75 jaar bevrijd » p.55 sous le titre Guus Laeven (1913-1972) fait disparaître le registre de la population en 1944:



S’inscrire pour le livre Valkenburg 75 ans libre

Guus Laeven était chef adjoint de l’état civil de la commune de Valkenburg-Houthem pendant la guerre. Ces départements des mairies étaient bien gardés car les Allemands avaient besoin des registres de population pour retrouver les familles juives. En outre, cela permettait d’appeler tous les résidents masculins âgés de seize à soixante ans à creuser des tranchées ou à travailler dans l’industrie de guerre allemande.

Le maire nazi de l’époque, Schmalbach, décida que tous les hommes devaient être convoqués. Pour éviter que le registre de la population et les cartes d’appel ne tombent entre les mains des Allemands, Guus Laeven, en collaboration avec la résistance, conçoit un plan.

C’était le 30 août 1944, à la pause de midi. Laeven est seul dans son bureau lorsqu’un camion s’arrête dans la rue Walraven. Deux hommes pénètrent dans l’hôtel de ville par la petite porte latérale que Laeven leur a ouverte. Armés, ils ont forcé le gardien à entrer dans la toilette et à y rester.

Ils mettent ensuite l’ensemble du registre de la population ainsi que les cartes de convocation dans de grands sacs et les déposent sur le camion. De là, cette cargaison fut emmenée dans une cachette à Ulestraten. (Ulestraten était le quartier général du K.P.).

Une fois que le tout est sur le camion, Laeven doit prendre une décision : rester ou se cacher. Il décide de rester, parce qu’il peut ainsi garder un œil sur ce qui se passe, si les fiches doivent être reconstituées. À sa demande, les deux "braqueurs" ont aspergé Laeven de chloroforme, puisqu’ils voulaient faire croire à un vrai braquage auquel il n’avait pas participé. Le camion avec tous les documents est parti et Laeven est resté allongé sur le sol, prétendument drogué.
Lorsqu’un collègue revient au bureau après la pause déjeuner et voit Guus sur le sol, il appelle immédiatement un médecin et la police, qui arrivent rapidement. Le médecin généraliste de Valkenburg de l’époque, le Dr Pinckers, reconnaît immédiatement ce qui se passe et dit que Guus Laeven a besoin de repos et qu’il doit rentrer chez lui.

Par la suite, personne ne s’est rendu compte que Guus Laeven avait participé à cette action de résistance, ce qui a épargné de grandes souffrances à de nombreuses familles de Valkenburg.

Pour être complet, il convient de préciser qu’après la guerre, le commissaire de police Franssen considérait que l’inconscience de Laeven était tout à fait transparente et que la SiPo Maastricht le comprenait probablement aussi, mais qu’elle savait aussi que la guerre serait bientôt finie. Connaissant les messieurs fanatiques de la SiPo, je ne pense pas que ce soit le cas.

Deux combattants de la Résistance fusillés sur le Cauberghaut de pageretour



Pierre commémorative des résistants Coenen et Francotte

Devant le monument pour les tombés de la résistance en province du Limbourg NL à Valkenburg. Ici, les maquisards Sjeng (Jean) Coenen (DB) et Joep (Jo) Francotte (DB) furent assassinés le 5 septembre 1944, juste avant la libération de Valkenburg. La photo fut prise juste avant la cérémonie commémorative des tombés dans la guerre, le 4 mai 2019.

Frits : Avez-vous eu des camarades qui sont arrêtés ou tués dans l’action ?

Schunck : Deux plongeurs ( pas de camarades de mon groupe ) ont été arrêtés, ils étaient dans la caverne. Un d’entre eux appartenaient à l’LO de Simpelveld, l’autre au KP de Vaals.
La même nuit, quand les garçons ont été tués, quelqu’un me l’a communiqué, avant je n’y savais rien. Le maire suppléant a fait [?], puis une infirmière de la Croix-Rouge y est allée pour s’occuper des garçons. Ils ont été amenés à la morgue.

Lorsque Pierre Schunck dit : « ils étaient dans la caverne », il parle de leur base. Ils étaient cachés dans la caverne à Geulhem, mais ils se trouvaient fréquemment aussi au quartier général du KP du Limbourg Méridional, dans une ferme à Ulestraten.
Cammaert écrit sur J.H. ( Sjeng ) Coenen de Simpelveld et W.J. ( Joep ) Francotte de Vaals :

Le calme relatif à Ulestraten se termine abruptement au début de Septembre. Le Mardi 5 Septembre, J. Coenen et W. Francotte ont visité la maison de Koers à Geulle pour y ramasser
 www.joep.francotte.nl/verhaal.htm

L’endroit sur le Cauberg, où les résistants Sjeng Coenen et Joep Francotte furent fusillés par les allemands.
Plus tard, le monument de la résistance de la province de Limbourg à Valkenburg fut construit ici.
deux voitures, qui seraient nécessaires pour le raid sur le camp de concentration à Vught. Ils ont conduit les voitures à la ferme de J.F.A. Horsmans à Ulestraten, où des armes étaient cachées aussi. Pendant l’après-midi Horsmans a obtenu un message que des soldats allemands seraient cantonnés chez lui. Vers six heures, il informa H. Quicken dans le quartier général du KP, qui ordonna à Coenen, Francotte et Meulenkamp d’enlever les voitures et les armes immédiatement de la ferme Horsmans. Ils cachaient le tout dans une forêt. Vers neuf heures, ils sont retournés à la ferme. Des dizaines de soldats allemands y se promenaient entre-temps. Dans les yeux des soldats, le trio agit tout à fait bizarre. Ils durent montrer leur cartes d’identité. Coenen en a fait un tel tapage que Meulenkamp en a profité pour fuir. Il s’est perdu dans les bois, mais finalement il atteignit Meerssen. Après trois jours, il retourna à Ulestraten. Coenen fut fouillé. Quand ils trouvèrent une arme sur lui, une grande agitation surgit parmi les soldats. Apparemment ces gars étaient des « terroristes ». Une brève consultation suivit. Environ neuf heures et demie, quatre soldats amenèrent Coenen et Francotte à un hôtel à Valkenburg. Les soldats qui étaient cantonnés dans l’hôtel, étaient excités et nerveux et les ont soumis à un court interrogatoire, qui fut accompagné de jurons et de menaces. Un officier SS ivre voulait les exécuter, mais les soldats ne purent pas tomber d’accord. Vers dix heures, quatre gardes amenèrent Coenen et Francotte à un autre hôtel, où dix-huit soldats étaient cantonnés. Ils décidérent de voter sur le sort des deux.
La majorité était pour la peine de mort. Environ dix et demie, 6 soldats amenèrent les deux résistants à l’hôtel du commandant local. Sur le chemin les deux furent maltraités sérieusement. Environ une heure plus tard, les soldats se rendirent à la colline du Cauberg. Là, Coenen et Francotte furent fusillés sur l’ordre du commandant Bernhardt. Le lendemain, un passant découvrit les corps à côté de la rue. Coenen et Francotte étaient liés aux poignets, leurs crânes étaient brisées et ils avaient des blessures fortes dans le visage. Un coup de cou avait mis fin à leur vie. À côté des dépouilles mortelles il y avait un panneau avec le texte « terroristes ».

La fin de la guerrehaut de pageretour

Les libérateurs s’approchent!haut de pageretour

Après que les Forces alliées ont débarqué le 6 Juin 1944 en Normandie et qu’ils ont commencé à libérer l’Europe, une tension anxieuse régnait au Limbourg méridional. Les gens comprenaient que la conséquence inévitable de cette énorme offensive des forces alliées serait que notre province irait au devant d’une période difficile d’opérations de guerre. Les Allemands tentèrent de donner l’impression, qu’ils se sentaient pas menacées et ils commencèrent à aménager un grand nombre de mines du Limbourg comme des ateliers épreuve des bombes pour leur industrie de guerre. Ils ont continué à travailler sur ce jusqu’à ce que les premières grenades des Américains avançants dérangaient leur travail.


 

14 sept. 1944. Les premiers fantassins américains descendent depuis le sud via la rue Daelhemerweg vers Valkenburg.
Photo: Frans Hoffman

Le jour après le jour J, le 7 juin 1944, les premiers hommes du 19e Corps de l’armée américaine débarquèrent au sol européen. Trois mois et sept jours plus tard, le 14 Septembre, une petite unité de ce corps arriverait à Valkenburg.
On fit appel au 120e régiment de la 30e division d’infanterie ( Old Hickory ) du 19e Corps de la Première armée USAméricaine le 14 juin, à savoir pour reprendre le secteur central du front américain sur la péninsule de Cherbourg. En plus de sa propre artillerie, chars, ingénieurs, scouts etc. En ces jours le 19e Corps fut encore composée de la 29e et la 30e division d’infanterie. Pendant exactement 101 jours, ce corps participerait en continu à la lutte, à savoir jusqu’au 15 Octobre, lorsqu’ils contactèrent une autre division près d’Aix-la-Chapelle, la première ville allemande qu’ils ont atteint. Pendant ces 101 jours, ils progressèrent jusqu’en Allemagne, en souffrant parfois de très graves pertes, depuis leur point de débarquement à Vierville-sur-Mer sur la côte ouest française. Sur ce chemin ils épurèrent Valkenburg aussi des Allemands lors du 14 septembre.
Comme déjà dit, les mois entre le début de juin et mi septembre 1944, étaient un temps de beaucoup de tension. Au début, quand les Anglais et les Américains se sont accordés le temps pour constituer une bonne tête de pont sur le continent européen, beaucoup de gens craignaient que cette situation pourrait aller durer pendant une longue période. De l’avis de la population, l’offensive alliée bien sûr allait trop lent, mais en fait, une fois qu’il était en plein essor, il est allé à une vitesse folle :
Au 6 Juin plus de 132.000 soldats débarquent sur le sol français, la bataille de la Normandie est longue et il coûte des milliers de vies. Paris tombe le 26 Août, le même jour le 19e Corps près de Lille s’approche déjà à la frontière belge, 3 septembre Bruxelles est libéré, un jour après Anvers aussi. Le flanc droit des forces alliés, qui avancent contre l’Allemagne, y compris le 19ème Corps US déjà mentionné, déjà atteint 2 septembre la ville belge de Tournai, mais il est forcé d’attendre là pendant quelques jours, jusqu’à ce que les lignes d’approvisionnement seront rétablies. Le 8 Septembre, une unité de reconnaissance de la cavalerie qui a sillonné le sud de la Belgique, atteint le canal Albert, près de la frontière belgo-néerlandaise. Le fort réputé d’Eben-Emael tombe 10 septembre dans les mains des Américains sans coup férir. Mais tous les ponts sur la Meuse et le canal Albert sont sautés. Pour prévenir que va ralentir la progression, les alliés construissent un pont sur la Meuse près de Liège et un autre dans la zone du 19ème corps américain qui est exploitée tout de suite par l’infanterie. Le 12 septembre les américains mettent le premier pied sur le territoire néerlandais et ils chassent les Allemands de Noorbeek et de Mheer. Le 13 septembre, des parties de la 30e Division d’infanterie, dite la division Old Hickory, envahissent Eysden, Gronsveld et la rive droite de Maastricht. La rive gauche suit 14 septembre. C’est aussi le jour historique dans l’histoire de Valkenburg, que la petite ville sur la Gueule accueille les premiers américains.

Jan Diederen schrijft in Mijn oorlog en bevrijding: „Valkenburg wordt bevrijd door het 119de regiment van de 80ste Old-Hickorydivisie. Maar op zaterdag-avond 16 september 1944, als het 119-de regiment al tot de lijn Geneindestraat-Reinaldstraat is gevorderd, sluit op de linkervleugel (westkant) ook de Second Armored Division aan. De Old-Hickorydivisie is een infanteriedivisie en de Tweede Gewapende een tankdivisie. Elkaar ondersteunend (zie kaartje hierboven) moeten zij vanaf de Geullinie de rest van Zuid-Limburg bevrijden. In Valkenburg zelf heeft de tankdivisie, vanwege haar slagkracht ook Hell on Wheels genoemd, niet aan de gevechten deelgenomen. Door rantsoenering van de benzine – de legeronderdelen die betrokken zijn bij de slag om Arnhem krijgen voorrang – arriveert zij daarom later dan gepland aan het Geulfront.

opération Market Garden

Gesneuvelden in Valkenburg bij de Old Hickory en de 2nd Armored

La libération de Valkenburg haut de pageretour

« Septembre 1944. Le sud du Limbourg libéré.
On m’a demandé d’écrire quelque chose sur notre libération.
Donc ce croquis:
Une personne cachée à Valkenburg ne pouvait plus supporter toutes ces rumeurs de libération. Il a disparu et le soir il est revenu avec une histoire. Il avait été avec les Américains à Margraten. Ils voulaient tout savoir sur les ponts sur la Gueulle. Il les a référés à son patron, «le chef du sous-district de la résistance», qui aurait tout compris. La personne cachée m’a été renvoyée avec la demande d’attendre un officier américain tôt le matin sur Daelhemerweg près de Sibbe. Le mot de passe fut "Steeplechase".
Eh bien, je l’ai fait avec mon « plongeur ». L’Américain fut là. A sa question, je déclarai: «Du côté du Cauberg du ruisseau Gueulle, il n’y a plus de ponts allemands, tous détruits sauf un, mais d’autre part, le seul pont allemand est miné et gardé. »
L’officier a commencé à parler dans un talkie-walkie, après quoi une rangée de jeeps avec des soldats est apparue. Ils essaieraient de se procurer ce pont.
En deux groupes, nous sommes descendus à la Grendelplein. Là, j’ai averti les quelques personnes qui étaient dans la rue de ne pas être bruyant. Tout devait être fait en silence. (La population était dans les grottes).
Un groupe est allé derrière les maisons en direction de l’école pour obtenir les gardes allemands du pont dans leur ligne de tire. L’autre groupe s’est dirigé vers le clocher de l’église, d’où ils pouvaient voir le pont au-dessus du mur du château de Den Halder.
Cependant… dans la nuit, les Allemands avaient choisi des quartiers dans le dancing Pavillon, qui voyaient nos Américains et… le pont se levait! Seule la partie du coté Cauberg, sud de la Gueulle était maintenant libérée. L’autre côté de Valkenburg devait encore attendre.
, alors qu’aussi la région houillère a été libérée quelques jours plus tard, en raison de l’échec de la « conquête du pont ».
Ce fut l’« expérience de front » de Paul, chef de sous-district de l’L.O. à R8218. "
 
Le centre de Valkenburg à la carte Open Street Map

Le matin du 14 septembre 1944, il est très silencieux à Valkenburg. À raison des troupes approchantes, les quelques-uns qui se n’ont pas mis en sécurité dans les cavernes, restent dans leurs maisons.
Ces jours-là toutes sortes de rumeurs font le tour. Les troupes allemandes se sont retirées en grande partie. Seulement quelques Allemands résident dans l’hôtel Oda, pour garder l’unique pont pas encore sauté près du château Den Halder. Dans le matin tôt, deux hommes dans des vêtements civils montent la rue Daelhemerweg. Le jour avant ils ont contacté les américains qui ont pénétré jusqu’à La Planck à la frontière belge. On donné aux américains des informations au sujet de la situation à Valkenburg. Une patrouille américaine viendra aujourd’hui vers Valkenburg. Sur le banc, un peu plus haut que la mine de charbon imitée, on se rencontra. Le mot de garde convenu est « steeplechase ».
Ils épient en haut le long de la route. En effet, à l’endroit convenu, un américain est assis. « You want a cigarette ? », « Vous voulez une cigarette ? », il demande.
« I like steeplechase », repond Pierre Schunck ( 38 ) de Valkenburg, dans la résistance seulement connu comme « Paul Simons ».
« I am Captain Sixberry » l’homme sur le banc dit. Il veut savoir clairement, combien d’Allemands sont dans la ville et où ils se trouvent. Il a une carte d’état-major sur ses genoux. Schunck indique : « De cette coté de la Gueule il y a personne plus. Ce pont-là est le seul qui est encore intact, mais il a été minée et il est surveillé depuis l’hôtel Oda, le voilà. Peut-être il y a encore des Allemands dans le casino aussi, voici. En outre, il y a toujours des transports allemands de Meerssen via Houthem à Valkenburg et alors via Heerlen vers l’Allemagne. »
L’américain est accompagné de quelques soldats. Ils sont protégés par la végétation d’accotement et probablement leur nombre est bien plus grand, que Schunck soupçonne jusqu’à ce moment. Ils disposent d’un walkie-talkie, le premier que Pierre Schunck voit dans sa vie. Renseignée est transmise. De l’autre côté, la commande suit : essayez d’obtenir dans vos mains intact ce pont sur la Gueule. Cela devrait se passer par surprise avec un mouvement de pince.
Schunck fait signe à son accompagnateur de s’approcher. Il s’agit de L’Istelle ( 23 ) de La Haye, qui est caché chez lui. On délibère un instant. Alors les américains se retirent quelques moments. Alors une file de jeeps ouvertes s’approche silencieusement, les mitrailleuses montés. Les moteurs ont été éteints, on fait usage de la pente de la rue Daelhemerweg pour s’approcher totalement sans bruit.



Rendez-vous sur le Daelhemerweg

L’hebdomadaire « Het Land van Valkenburg » écrit le 13 septembre 1974:
« M. Pierre Schunck après trente ans sur le banc sur le Daelhemerweg, où il eut un rendez-vous avec la patrouille américaine, qui allait prendre Valkenburg. »

Lorsque la libération arriva enfin en septembre 1944 et que les premiers soldats américains du 119e régiment d’infanterie - faisant partie de la 30e division "Old Hickory" - descendirent le Daelhemerweg le 14 septembre pour libérer Valkenburg, il était prêt à les guider en toute sécurité par les rues. C’était nécessaire car il grouillait encore de soldats allemands. Les Américains ont fait appel à ses services avec reconnaissance, mais par précaution, ils ont permis à Pierre Schunck de s’asseoir sur le capot de la jeep menant la colonne. S’il s’avérait être un « faux » guide, il servait de bouclier pour d’éventuelles balles ennemies. Toen in september 1944 eindelijk de bevrijding aanbrak en de eerste Amerikaanse soldaten van het 119de infanterie-regiment - onderdeel. van de 30ste „Old Hickory“ divisie - op 14 september de Daelhemerweg afdaalden om Valkenburg te bevrijden, stond hij gereed om hen veilig door de straten te loodsen. Dat was wel nodig aangezien het er nog wemelde van Duitse soldaten. De Amerikanen maakten dankbaar gebruik van zijn diensten, maar voor alle zekerheid lieten ze Pierre Schunck plaats nemen voor op de motorkap van de jeep die de kolonne aanvoerde. Mocht hij toch een „foute“ gids blijken te zijn dan diende hij als schild voor eventuele vijandelijke kogels.



Notes de Pierre Schunck sur la libération de Valkenburg

14 septembre 1944
Information de Bob Hilleque (DB)
30ème Division (Old Hickory)
119e régiment
1er bataillon
compagnie A
Capitaine Simmons
Dans la première jeep venue de Sibbe étaient assis
Bob Hilleque
Arny Fegeson (Juif, Abraham)
Sammy Seroy
Bill Parker
En tant que guide, j’étais assis sur le capot de la jeep. Tous les jeeps étaient laissées à la place Grendelplein (entrée de la ville). Passé à travers la porte de la ville. Le capitaine Simmons à côté de moi, entrés dans la Muntstraat jusqu’à l’hôtel Smeets-Huynen. L’avons travesé, à la terreur de la famille Smeets, pour l’église. Des tireurs d’élite ont grimpé avec sacristain Van Ogtrop dans la tour de l’église afin de mettre en joue les Allemands de l’autre côté de la Gueule.

A cette heure précoce, les soldats n’avaient pas encore déjeuné. La famille Van Ogtrop a préparé de la soupe de poireau, qui vint du jardin du pasteur. Amené à l’extérieur dans des seaux.

Le capitaine Simmons et moi étions assis contre un mur sur la rive de la Gueule, lorsque le pont a explosé.

Ensuite, nous avons traversé les maisons (coups de feu lorsqu’on a traversé la Grote Straat, mais nous n’avons pas été frappés). Nous voulions aller à l’école des filles. Nous n’y sommes pas arrivés à cause du tir près du Walramplein. Notre but: Sécher la première branche de la Gueule par la serrure, afin de permettre aux soldats de traverser. Plus tard, des soldats ont été amenés par un char à l’hôtel Limburgia, qui ont fermé la serrure.
16 Sept. Par le génie, les débris de l’hôtel Jennekens ont été poussés dans le Gueule, ce qui a permis aux chars de traverser.

Open Street Map

Open Street Map Cliquez sur la carte de vue d’ensemble pour un agrandissement ( Open Street Map ). Les bois à la lisière sud de Valkenburg coïncident avec le versant sud de la vallée de la Gueule. La flèche rouge est situé à mi-chemin sur cette pente, sur la route Daelhemer Weg. Pendant quelques jours, la Gueule est en première ligne. Voir le texte.

Dans le premier jeep se trouve seulement un chauffeur. Le capitaine et les soldats de liaison y prennent place, Pierre Schunck est mis sur le capot. Puisqu’on ne lui fait pas confiance toujours  ? Après on se demande des choses de ce genre. En ce moment on descend lentement en direction de Valkenburg, les nerfs tendus jusqu’à l’extrême …
Deux groupes seront formés : l’un avec Schunck et l’autre avec L’Istelle, en tant que guides. Sur la Grendelplein ( Place de Verrou ), Pierre Schunck envoye quelques citoyens de Valkenburg qui sont là-bas, pour aller le long des maisons avec la prière urgente de garder le silence absolu et surtout de pas pousser des cris de joie. Tout le monde obéit.
Les deux pelotons avancent. Schunck et « ses » soldats passent par la Porte de Verrou. Dans la Muntstraat ( Rue de la monnaie ) ils entrent l’hôtel Smeets-Huynen ( maintenant l’« Edelweiss » ) et sortent laconiquement par la porte de derrière, en laissant la famille Smeets ébahi. Quelques soldats escaladent la tour de l’église pour pouvoir couvrir de par là le pont avec leurs mitrailleuses. Pierre Schunck accompagne l’officier qui est équipé d’un périscope. Mais depuis la brasserie Theunissen ( démoli plus tard  ), la vue est borné par le mur assez élevé du château Den Halder ( du reste démoli aussi plus tard ). Le long de ce mur, on se glisse jusqu’au petit mur à la Gueule. À l’aide du périscope, l’américain voit un soldat allemand qui se promène sur le pont. Pierre Schunck peut regarder un instant aussi. …
Entre-temps, on a poussé en avant quelques jeeps avec des mitrailleuses lourdes, leurs moteurs arrêtés, jusqu’entre les hôtels Neerlandia et Bleesers. Un petit groupe de soldats présents par là se rend avec L’Istelle derrière les maisons à l’église protestante, par le jardin de l’hôtel Cremers ( maintenant Austen ) et la maison Eulenberg ( l’ultérieur Texas-Bar ), vers l’hôtel Prins Hendrik. Un autre groupe essaye d’atteindre la Gueule via la cour de l’école à la Rue Plenkert.
Quand ces les deux groupes auront atteint leurs destinations, des tireurs d’élite essayeront de surprendre les Allemands, pour les empêcher d’initialiser le mécanisme pour faire sauter le pont. 



Ruine de l’Hôtel Croix de Bourgogne

Hôtel Croix de Bourgogne, détruit lorsque les Allemands à la retraite ont fait sauter le pont qui se trouvait à côté. Septembre 1944. Vue depuis la Grotestraat

Le plan était d’avancer tranquillement pour prendre le seul pont sur la Gueule, qui était encore intact, avant que les Allemands fassent sauter celle-ci aussi. C’était le pont à la Wilhelminalaan. Elle fut encore intact pour permettre aux troupes allemandes de s’échapper aussi longtemps que possible. Cette tentative échoua par la trahison par un Valkenburgeois qui collaborait avec les Allemands. Il avertit les Allemands, lorsque les Américains, rampants d’arbre en arbre, eurent atteint pont pour un peu.

Dans le livre D-DAY IN ZUID-LIMBURG, De bevrijding van uur tot uur, van plaats tot plaats. (D-Day dans le sud du Limbourg, libération d’heure en heure, d’un endroit à l’autre) par Jan Hendriks et Hans Koenen, nous lisons:

Initialement, les Américains utilisent la Tour Wilhelmina sur le Heunsberg comme poste d’observation. Mais après qu’un coup allemand direct a frappé un trou énorme, elle est devenue inutile. Bien qu’ils soient bien conscients des positions hostiles, grâce aux informations obtenues par la résistance de Valkenburg, ils ne pouvaient pas faire beaucoup contre eux à long terme parce que leur artillerie avait un manque de munition. Et en raison du mauvais temps, ils ne pouvaient compter non plus sur le soutien par l’armée de l’air.
Le 119e régiment a perdu 24 gens ce jour-là. Sept ont été tués, 17 ont été blessés, la plupart à Valkenburg par le feu d’artillerie hostile. 73 prisonniers de guerre ont été faits.


Le journal hebdomadaire Het land van Valkenburg écrit le vendredi 13 septembre 1974 :
Le 14 septembre 1944, les Américains entrent dans le pays de Valkenburg
Il y a trente ans, la ligne de la Gueulle devenait un obstacle plus important que prévu.


Het plan

Le plan ( de conquérir le pont en bon état ) ne réussit pas. Les Allemands remarquent leurs ennemis dans l’hôtel Prins Hendrik. Peut-être on les a prévenu de la part du Pavillon ( salle de danse ), où se trouvent aussi des postes de garde. Avec un bruit terrible, le dernier pont sur la Gueule est sauté. Les bribes volent autour de Schunck et de l’officier américain derrière le mur. Le plan a échoué au dernier moment. Maintenant, la Gueule est temporairement la ligne de front.
Le staff du bataillon qui a pris la moitié de Valkenburg au sud de la Gueule, arrivant au cours de la journée, emménage dans la cave du magasin Bours au coin de l’allée Wilhelminalaan et de la rue Plenkert. Elle sert comme poste de commandement sous la direction du colonel Beelar. Leur mission jusqu’ici : d’avancer depuis De Planck ( frontière belgo-néerlandaise ) et Noorbeek, de traverser la route nationale Maastricht - Aix-la-Chapelle et d’avancer depuis à Margraten, Sibbe et Valkenburg . Maintenant il fallait couper le chemin aux transports allemands et ensuite attendre jusqu’à Maastricht serait tombée dans les mains des alliés.

Qu’étaient les organisations L.O, K.P., O.D. et R.V.V. ?haut de pageretour

Pour bien comprendre le jour de la libération à Valkenburg, il est nécessaire de savoir un peu des organisations, désignées par le nom pas toujours applicable de « résistance ». Parce qu’à Valkenburg, des rumeurs circulaient concernant un « désaccord au sein de la résistance » concernant l’exécution du collaborateur des nazis ( voir le chapitre prochain ).

Après l’occuppation des Pays-Bas par les troupes allemandes, la résistance a commencé presque immédiatement par des formes de désobéissance civile. Les premières formes de résistance organisée pouvaient principalement surgir là où des personnes étaient déjà organisées et disposaient donc de réseaux fonctionnants. Souvent au sein d’organisations qui furent bientôt interdites par les Allemands. Les trois groupes principaux étaient:

  • Les personnes avec des motivations d’origine religieuse. De ces groupes sont issues : l’L.O., Organisation nationale ( pour l’aide aux personnes cachées ) souvent mentionnée dans cette histoire et les groupes de combattants armés associés K.P. ( Knokploegen ). Une des racines de l’L.O. au Limbourg, par exemple, était l’aide aux prisonniers de guerre français et belges, échappés d’Allemagne, venus en grand nombre au Limbourg dès le début de la guerre, et l’Action catholique. La particularité de l’L.O. et les K.P. était qu’ils pouvaient encore utiliser ces réseaux ecclésiastiques pendant l’occupation, car ils restaient intacts en grande partie.
  • Les membres des syndicats, socialistes et communistes. Pendant l’occupation, ils ( et les autres résistants ) ont souvent eu recours à l’infrastructure d’entreprises, par exemple au Limbourg, au réseau téléphonique de la société provinciale d’électricité du Limbourg, PLEM. De ce groupe est venu le R.V.V.Conseil de la résistance ).
  • Les anciens soldats, démobilisés en 1940, se sentaient encore souvent liés par leur serment d’allégeance et commençaient à s’organiser par le biais de leurs réseaux. De ces groupes est venu l’O.D. ( Service d’ordre ).

Après la guerre, ces trois organisations ont été fusionnées sous le nom de Nederlandse Binnenlandse Strijdkrachten, Forces intérieures néerlandaises, B.S.. Mais cela n’a pas très bien fonctionné. Les hommes de l’O. D. avaient souvent la tendance à se prendre en charge en tant que soldats professionnels. Aux Pays-Bas à cette époque, les thèmes idéologiques jouaient un rôle encore plus important qu’aujourd’hui et, après la guerre, la méfiance grandissait rapidement entre les soldats professionnels conservateurs ou les personnes religieuses et, par exemple, les communistes. La guerre froide était proche. Mais pendant l’occupation, la coopération au moins dans le district de Heerlen, auquel appartenait le rayon de Valkenburg, était généralement excellente. L’L.O. pouvait, par exemple, utiliser le réseau téléphonique de la P.L.E.M. Un pilote anglais écrasé à Valkenburg et blessé, fut amené par les pompiers de Heerlen, déguisé en pompier, à l’hôpital dirigé par l’LO.
Les activités de l’L.O. à Valkenburg sont amplement décrites dans ce rapport. L’R.V.V. n’a joué aucun rôle à Valkenburg. Mais quel était l’O.D.? C’est important de le savoir avant de discuter dans le chapitre suivant des événements survenus au monument le 14 septembre 1944, jour de la libération de Valkenburg.



Proclamation de l’O.D.

L’O.D.
En savoir plus sur cette organisation dans le Limbourg, si vous pouvez lire le néerlandais : Chapitre 8, De Ordedienst, de Het Verborgen Front par Fred Cammaert. Ce qui suit est en grande partie dérivé de ce livre, sauf en ce qui concerne l’OD à Valkenburg.

Des groupes qui formeront plus tard l’OD ont été établis dans de nombreux endroits aux Pays-Bas par des soldats professionnels démobilisés. Ils avaient une variété d’objectifs. Pour quelques-uns c’était aussi de la résistance. Au sein de cette profession, une philosophie de vie conservatrice et anticommuniste prédomine. Donc aussi dans les groupes OD. Ainsi, l’objectif principal, qui était également exprimé dans le nom, était de maintenir l’ordre public pendant le vide du pouvoir qui se produirait peu après la libération. Cela incluait l’arrestation de collaborateurs mais en même temps, empêchant les actions de vengeance. Une révolution était à craindre, car elle ne s’était pas seulement déroulée en Russie ou en Allemagne après la Première Guerre mondiale. Des tentatives ont également eu lieu aux Pays-Bas ( Troelstra ).
Les soldats professionnels démobilisés étaient les premiers, dans le Limbourg et dans la région limitrophe de la Belgique, à commencer une résistance organisée d’une certaine ampleur. Et ce sont eux aussi qui ont dû supporter les premiers coups. Le plus lourd d’entre eux était le Hannibalspiel, nom de code allemand pour une infiltration à grande échelle dans la résistance transfrontalière. Vous trouverez beaucoup d’informations à ce sujet dans le livre Grenzeloos verzet Résistance sans frontières – Sur des moines espions, des lignes d’évasion et le « jeu Hannibal », 1940-1943 ISBN 9789056220723.
Pas tous les groupes OD peuvent être regardés comme faisant partie de la résistance. Il y en avait aussi qui se concentraient uniquement sur la tâche qu’ils s’étaient prévue après la libération.

À Maastricht, trois groupes d’O.D. avaient émergé pendant l’occupation, dont l’un s’est ensuite joint à l’un des deux autres. La rivalité qui en résultait ( quel groupe est le « vrai », donc qui doit obéir à qui ) était en partie inhérente à la façon de penser hiérarchique parmi les membres de cette profession.
Un autre problème qui apparemment s’est déroulé à Valkenburg aussi, décrit dr. Dick Schoonoord dans son étude sur les activités de l’autorité militaire néerlandaise pendant la période de transition qui a suivi la libération par les Alliés (Het ‘Circus Kruls’, Militair Gezag in Nederland, 1944-1946, – Le « Cirque Kruls, autorité militaire aux Pays-Bas, 1944-1946 », Amsterdam 2011 ) au chapitre 3 « Maestricht libéré »:

L’O.D. s’était préparé à exercer l’autorité militaire et était « au début un peu récalcitrant ». Il semblait y avoir beaucoup de zèle entre les anciens membres de l’O.D. et ceux qui venaient de s’inscrire après la libération; ceux-ci ne pouvaient pas être comptés parmi les « meilleurs éléments ». Beaucoup de jeunes hommes ont agi sans autorisation et se sont comportés de manière indisciplinée.
… Des centaines de personnes NSB ( nazies hollandaises ) avaient déjà été arrêtées dans la ville et les têtes d’innombrables femmes rasées, sans effusion de sang. Le maire et les échevins ont déjà blanchi de nombreux fonctionnaires municipaux et des juges ont été arrêtés. A l’initiative de l’O.D. un comité était déjà occupé par des enquêtes préliminaires sur les membres de NSB arrêtés.

Donc comme dans la plupart des villes, c’était également à Maestricht l’O.D., qui considérait qu’il faisait partie de leur travail d’ordre d’arrêter des collaborateurs. L’Allemagne n’était pas encore vaincue et ils craignaient du sabotage. Les membres âgés et les jeunes « gens indisciplinés » n’étaient pas d’accord sur la manière comment cela devait se passer. En regardant de plus près, il ne s’agissait pas d’un désaccord au sein de la résistance, car ces nouveaux membres n’avaient jamais été partie de la résistance et les anciens membres seulement partiellement. Qu’est-ce que l’O.D. On peut leur reprocher d’avoir été trop peu critique dans leur recrutement. À Maastricht, par exemple, des criminels ont également rejoint à cause des armes.

Pastoor Steegmans van Sint Pieter walgt van het gebeuren: Is het niet af te keuren dat aan het ophalen (van NSB-ers) werd deelgenomen door mensen uit de onderwereld? Dat horloges, gouden ringen, handtasjes enz. eenvoudig werden geroofd? Dat bij vele vrouwen en meisjes de haren werden afgeknipt zonder enig onderzoek naar schuld? (De bevrijding van Eijsden-Margraten in september 1944)
De OD in het district Maastricht werd met ingang van 13 oktober opgeheven. De OD-ers werden grotendeels opgenomen in Grensbewaking van de Binnenlandse Strijdkrachten.

À Heerlen, où travaillait Ben Koster, l’O.D. fut fondée aussi par d’anciens soldats professionnels dans le but de maintenir l’ordre après la libération. Mais en plus, ils ont fait un très bon travail de résistance en collaboration avec les autres organisations de la résistance, tels que le dernier commandant des pompiers Bongaerts ( † 23 novembre 1944, Camp Neuengamme, également victime de l’Hannibalspiel ) Cependant, lors de la libération de Valkenburg, Heerlen était toujours aux mains de l’Allemagne.
Après la libération de Heerlen, l’OD local n’y a pas rendu les choses aussi mauvaises, mais ici aussi, ils étaient principalement occupés à recruter de nouveaux membres, ce qui n’a pas profité à la qualité. Cammaert écrit à ce sujet au chapitre 8:

Willemsen a réussi à recruter plus de trois mille hommes. Comme dans les autres districts du sud du Limbourg, ils ont été utilisés pour des services de sécurité, des travaux de nettoyage, des contrôles et des patrouilles. Le 29 septembre 1944, le prince Bernhard ordonna la dissolution de l’O.D., provoquant de graves troubles dans la région houillère.

Le quartier général provisoire des nouvelles forces nationales néerlandaises à Bruxelles avait une nette préférence pour les K.P / L.O.

Suivant l’exemple de Maastricht, l’OD du district de Heerlen fut officiellement dissous le 23 octobre 1944 aussi.

Le Service d’ordre autoproclamé, qui, à Valkenburg, ne s’est formé qu’après la libération, ne peut déjà pour cette raison être compté parmi les résistants de cette ville, mais plutôt parmi les « jeunes gens indisciplinés » mentionnés au dessus.
Ils ont également rasé des femmes dites putains des Boches, des jeunes femmes qui avaient un ami allemand ( ou parfois un client ). Selon Wikipédia hollandais, des résistants ont également participé à ce type de vengeance pratiquement partout. Malheureusement, la question de savoir quels groupes étaient ne fait pas l’objet d’une définition plus détaillée, à l’exception de l’expression plus générale «O.D. et B.S. ’
Un policier a soi-disant déclaré que mon père ait donné l’ordre de les raser. Ce policier était-il présent lorsque cet ordre a été donné? Il y avait beaucoup de rumeurs et la police était à l’Emmaberg dans la partie non encore libérée de Valkenburg. Mais surtout ceci : il serait au moins remarquable que le chef de la résistance donne cet ordre à un groupe qui peu avant a presque tué un de ses hommes. Et tous ceux qui connaissaient mes parents savent qu’ils ont été les premiers à étendre leurs mains réconciliatrices aux membres du N.S. de notre famille immédiatement après la libération.
De telles scènes très humiliantes et dégoûtantes se sont produites partout dans les anciens territoires occupés après la libération des troupes allemandes. De plus, il n’a touché que les femmes et souvent les mauvaises. L’amour n’est pas un crime. Justifiable par rien. Je répète que même s’il était prouvé hors de tout doute que le L.O. de Valkenburg a participé à cela. D’autre part, il est également compréhensible, après toutes les violences perpétrées par les nazis, et comparé à cela c’était tout à fait innocent.
Tuer des gens pour se venger, c’est autre chose.

Le meurtre du « Landwachter »haut de pageretour

Dans la petite ville de Valkenburg, quelque chose s’est passé le jour de la libération, qui réchauffe encore l’ambiance jusqu’à nos jours, plus de trois quarts de siècle plus tard ( c’est-à-dire plus de trois générationss ). Résultat, beaucoup de gens préfèrent ne pas en parler et certains l’appellent « le tabou de Valkenburg ».
sIl s’agit du fusillade du nazi néerlandais Alfons Savelberg. Il y a encore deux camps de proches endeuillés, d’un côté ceux de Savelberg et de l’autre ceux des gens qui l’ont fait. Et bien sûr, la grande majorité qui, à cause de ce silence, ne sait pas vraiment ce qui s’est passé. Cela vaut également pour les proches susmentionnés. Je veux changer cela. Je n’appartiens à aucun des deux groupes de proches – même si certaines insinuent cela – et ne souhaite qu’une chose: dans la mesure du possible, d’élucider la vérité et surtout mettre un terme à toutes les rumeurs, soupçons vagues et demi-vérités. Parce que c’est la seule façon pour les familles endeuillées de parler ouvertement de ces choses. En Afrique du Sud, il y avait une commission de vérité après la fin de l’apartheid. Peut-être que Valkenburg en a aussi besoin.
C’est pourquoi voici un résumé des faits, tels qu’ils ont été confirmés par des sources, mais aussi ici ou là mon interprétation de ceux-ci, dans lesquels je soupèse les déclarations quant à leur vraisemblance. Parce qu’on peut lire des thèses dans certaines publications, dont il est prouvable qu’elles ne sont que des conneries et ne peuvent que générer du nouveau mauvais sang. Les chers lecteurs doivent alors voir par eux-mêmes s’ils peuvent me suivre à cet égard.
Et: on peut estimer, mais pas condamner.



Proclamation de l’O.D.

Avec les Américains est venu quelqu’un qui s’était planqué jusqu’à ce moment, et qui serait par la suite accusé de vol de biens militaires alliés. Dans le rapport du service d’investigation de l’autorité militaire de Valkenburg du 2 février 1945, il s’appelle Johnny Kruyt ou Kruyf. En septembre, on n’en savait rien. Après son arrivée à Valkenburg, il a commencé à organiser une chasse à l’homme à des membres réels et présumés du N.S.B. parti et il a prétendu agir au nom des Américains. Le groupe qui a mené cette chasse à l’homme s’est appelé O.D. ou service de commande. Cliquez pour une meilleure compréhension de ce que le O.D. et surtout ce qu’il n’était PAS, sur la proclamation à coté. Il est difficile de savoir dans quelle mesure l’O.D. d’origine avait à voir avec le groupe de Valkenburg.
Pendant ce temps, une foule s’était rassemblée sur la place appelée Grendelplein. Un membre de l’organisation nazie Landwacht allait tout payer, ce que les nazis avaient fait. ( Le Landwacht était une police auxiliaire composée de membres du N.S.B. néerlandais. Voir https://nl.wikipedia.org/wiki/Nederlandse_Landwachthttps://nl.wikipedia.org/wiki/Nederlandse_Landwacht ) Ce landwachter fut amené aux Américains qui le livrèrent au Hollandais qui était arrivé avec eux, avec les mots « Tuez-le ». Après tout, il était néerlandais. Les citoyens présents ont donc présumé que tout cela était fait sur ordre des Américains et que le landwachter avait certainement commis des choses cruelles. Mais aussi Willem Freysen, le membre de la résistance susmentionné, qui a triché pas mal sous le masque de la sympathie pour le nazisme au bureau de distribution à Valkenburg, fut arrêté par ces gens. C’est une preuve évidente qu’ils n’avaient aucun lien avec la résistance à Valkenburg. Pierre Schunck, convoqué à la hâte, parvint à convaincre ce groupe de l’innocence de Freysen. Le landwachter Savelberg a eu moins de chance car il était effectivement un collaborateur.
Entre temps, le père Ferdinand du couvent des «pères sur le Cauberg» est arrivé sur place. Lui aussi a négocié avec ce groupe, également sans résultat. Pendant la guerre, il avait travaillé avec Pierre Schunck dans la résistance et il était donc logique qu’ils tentent maintenant ensemble de sauver Savelberg ou au moins d’obtenir un enterrement honorable pour lui.



Vehicles de l’armee américaine

au Cauberg à Valkenburg, après la libération. La première image montre le bout inférieur du Cauberg, vue par dessus. En arrière-plan, nous voyons le monument, où le landwachter Savelberg est devenu la victime du lynchage.
Ces photos font partie de la collection de Pierre Schunck et Gerda Cremers. Elles furent probablement prises par le photographe Frans Hoffman, qui prenait la plupart des photos au cours de la libération à Valkenburg.

Ci-dessous quelques citations qui montrent ce déroulement. L’histoire du sauvetage de Willem Freysen nous a été racontée, à nous les enfants Schunck, par notre père. D’après le rapport du 2 février 1945 du « Investigation Service of the Military Authority » du détective A. C. van der Gronden, membre du L.O pendant la guerre :

Immédiatement après la libération, il se fournissait avec des armes et ne connaissait plus personne de ceux qui l’avaient aidé. Il s’est promu au rang de leader, ce qui a conduit à ce que Alphons Hendrikus Savelberg, n. le 6 novembre 1917 à Valkenburg, Landwachter, fut fusillé. Johnny Kruyt ou Kruyf, qui est actuellement emprisonné pour avoir probablement volé des biens de l’armée alliée, s’était caché avant et semble être venu avec les Américains de Belgique. Il a ordonné que Savelberg soit fusillé, pour lequel Harings s’est porté volontaire. Il se tenait à 10 ou 12 mètres et a tiré trois coups avec un pistolet à répétition, environ 12 à 15 coups, après quoi Savelberg est tombé au sol, étant toujours en vie, et puis a eu quelques autres coups dans la tête. Ce Harings ne savait pas comment utiliser l’arme, car environ une heure auparavant, il en avait demandé des informations à un ancien sergeant. Ce drame s’est déroulé sur la Grendelplein, le 14 septembre 1944, entouré d’adultes et d’enfants. C’était une véritable mort de martyre du landwachter.

À Valkenburg, des citoyens plus âgés se souviennent encore du père Ferdinand ss.cc. ( Jan van Westerhoven, 1934-1987 ), le supérieur du couvent au Cauberg, avec sa voix et son visage caractéristiques. Il était ami avec mes parents, le couple Schunck-Cremers. Pendant la guerre, la grotte des moines, derrière le couvent, était notamment utilisée par la résistance pour abriter un véhicule volé de l’armée allemande. De ses mémoires:

J’ai ensuite parlé aux personnes qui, à mon avis, étaient aux commandes, y compris un jeune homme néerlandophone qui agissait en tant que commandant. Son nom était « Das », comme je l’ai entendu plus tard; un homme dont je me souviens également du procès suivant en 1945 à Maastricht. Je lui ai fait remarquer qu’une telle chose ne pouvait se faire sans une procédure correcte et valable. Puis ils me dirent que l’homme en question, Alphons Savelberg, soit reconnu coupable devant un tribunal formé par les Américains, mais que le jugement doive être exécuté par des combattants de la résistance néerlandaise.

Je me suis ensuite rendu à Alphons Savelberg, à côté du monument, et après un entretien préliminaire, j’ai entendu ses aveux. Ensuite, je l’ai exhorté à se démarquer publiquement du national-socialisme et de sa collaboration avec l’ennemi, afin qu’il puisse au moins être enterré honorablement. Il a accepté et j’ai appelé MM. Pierre Schunck et Ben Koster, qu’il en exprima ses regrets devant nous trois.





Groupe devant l’entrée de la Heidegroeve

Des gens de l’O.D. et une personne qui s’était cachée avant, provenant d’un faubourg de Maastricht, quelques jours après la libération de Valkenburg, mois de septembre 1944. Entrée de la Heidegroeve à la rue Plenkert?
Est-ce que c’était le groupe qui a chassé des collaborateurs ? En tout cas, Jan Harings se trouve entre eux, avec le numéro 1 au-dessus de sa tête.
Pas sur la foto : Ben Koster, bien qu’il soit sympathisant de l’O.D.. Mais pas de ce groupe ?
Photo : Frans Hoffman

Ainsi, ces trois hommes ont travaillé ensemble pour Savelberg, toutefois sans grand résultat. Pierre Schunck en tant que chef de la résistance locale, le père Ferdinand, également membre de la résistance, en tant qu’assistance spirituelle. Ceci n’est pas une preuve, mais parce que je les connaissais tous les deux, je le sais: en tant que chrétiens convaincus et lus, ils connaissaient les paroles de Jésus: « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. » Et « Va, et ne pèche plus. » ( Jean 8: 7-11 ) à une femme qu’il venait de libérer du lynchage.
Et Ben Koster? Il était membre de l’OD, ou du moins sympathique, comme en témoignent ses articles dans le LD. Néanmoins, il n’est pas sur la photo du groupe autour de Harings à l’entrée de la grotte, des gens qui s’appelaient également OD, mais il est sur la photo avec la délégation de l’autorité militaire, sur laquelle on voit également Pierre Schunck, vraisemblablement faite sur le même jour et lieu. Qu’est-ce que cela dit? Selon un neveu, Koster a souffert de cauchemars ( Parce qu’il était incapable d’empêcher cela? Avait-il eu son traumatisme à cause de cela ?)
Cette citation du père Ferdinand ne montre PAS que l’un de ces trois hommes ait joué un rôle dans l’exécution de Savelberg, comme l’a conclu les drs. S. de là, sauf qu’ils se sont occupés de son enterrement honorable.
Que la résistance à Valkenburg n’ait rien à voir avec ce lynchage ressort surtout de l’exécution à peine empêchée du résistant Freysen. De plus, le fait que Harings, le tireur, ne sache même pas comment tenir un pistolet, et qu’il l’ait obtenu des Américains – pas d’un homme de la résistance – est significatif. L’O.D. original, qui après tout se considérait comme une organisation militaire, était constitué en majorité d’anciens soldats ( d’avant la guerre ) et non de garçons comme Jan Harings. En outre, la partie armée de la résistance – le K.P. sous la direction de Bep van Kooten – se trouvait à Ulestraten, un village encore aux mains des Allemands. D’après les paroles du père Ferdinand, il apparaît qu’à ce moment-là, il n’y avait aucun doute que tout cela était accompli sur ordre des Américains.
Pourtant, plus tard ce fut probablement un rappel douloureux pour la résistance et surtout pour la L.O., car ils étaient incapables d’empêcher ce meurtre insensé. Parce que l’objectif de l’L.O. était l’aide humanitaire, étant la seule possibilité de participer activement à la lutte contre le fascisme. La résistance était bien consciente de sa faiblesse militaire et de sa force morale.
Tout montre les actions responsables et prudentes de la résistance à Valkenburg. Dans l’histoire ci-dessus sur la résistance de Pierre Schunck et donc de la résistance à Valkenburg, j’ai non seulement montré le raid sur le bureau de distribution de Valkenburg, mais aussi la tentative d’une telle action à Heerlen. L’action à Valkenburg était une collaboration de la L.O. avec le K.P. ( leur groupe militaire ), c’était non violent et extrêmement réussi. À Heerlen, le K.P. a travaillé avec ceux de Nimègue, sans la L.O., une action très violente qui était un échec total. Coïncidence? Je ne veux pas dire que les gards de la K.P. tous étaient têtus, mais au moins ils étaient généralement plus jeunes. Par exemple, certains étaient des personnes en fuite qui s’étaient retirées du travail forcé en Allemagne et qui souhaitaient en réalité lutter les Allemands. Après la libération beaucoup d’entre eux sont allés en Allemagne dans le cadre de l’armée néerlandaise appelée Stoottroepen, des troupes de choc, et beaucoup de ces garçons y sont morts pour notre liberté. Voir ci-dessous la fondation des Stoottroepen.
Le soi-disant Orde Dienst ( O.D., Service d’ordre ), qui s’est formé à Valkenburg APRÈS la libération, donc n’appartenait pas à la résistance, est une chose tout à fait différente. C’est pourquoi la résistance de Valkenburg n’a jamais eu à se démarquer de ce meurtre. Ils n’avaient rien à voir avec ça. Et tout le monde le savait. À Heerlen, ou Ben Koster travaillait, war der O.D. zwar auch von ehemaligen Berufsssoldaten wie der spätere Feuerwehrkommandant Bongaerts ( † 23. november 1944, KZ Neuengamme ) mit der Absicht gegründet worden, nach der Befreiung die Ordnung aufrecht zu erhalten, aber sie haben auch guten Widerstand geleistet. Als Valkenburg befreit wurde, war Heerlen allerdings noch in deutscher Hand.
Il en va de même pour le rasage de jeunes femmes qui avaient un ami allemand du même groupe OD. De telles scènes dégoûtantes se sont produites partout dans les territoires occupés après la libération des troupes allemandes. Un officier de police aurait déclaré que mon père avait donné l’ordre de se raser ( prétend l’historien mentionné ci-dessus dans l’interview ci-dessous ). Ce policier était-il présent lorsque cet ordre a été donné? Car il est au moins remarquable que le chef de la résistance ait donné cet ordre à un groupe qui a presque tué un de ses habitants. Tous ceux qui connaissaient mes parents savent qu’ils ont été les premiers à étendre la main de réconciliation aux membres du N.S. de notre famille immédiatement après la libération.De zogenaamde Ordedienst, die zich pas NA de bevrijding in Valkenburg heeft geformeerd, is van een heel andere allure en verdient niet de naam van verzet. Daarom heeft, voor zover ik weet, het Valkenburgs verzet zich van deze moord nooit gedistantieerd. Men had er gewoon niets mee te maken. En dat wist iedereen. Behalve een historicus, wiens naam ik hier niet ga noemen, en die vindt, dat hij mensen kan zwartmaken met insinuaties, die op niets gegrond zijn dan zijn onwetendheid.
Il en va de même pour le rasage de jeunes femmes qui avaient un ami allemand par le même groupe qui s’appelait OD. De telles scènes se sont produites partout dans les territoires occupés après la libération. L’historien mentionné ci-dessus prétend dans l’interview ci-dessous, qu’un policier a prétendu que mon père avait donné l’ordre de le faire. Ce policier était-il présent lorsque cet ordre a été donné? Car il est au moins remarquable que le chef de la résistane ait donné cet ordre à un groupe qui a presque tué un de ses habitants. Tous ceux qui connaissaient mes parents savent qu’ils ont été les premiers à étendre la main de réconciliation aux membres du N.S. de notre famille immédiatement après la libération.
Si vous souhaitez savoir plus sur l’OD en Limbourg et vous maîtrisez le néerlandais, veuillez lire Hoofdstuk 8, de O.D, van Het verborgen front: geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Het hele boek

La vraie résistance de Valkenburg n’a jamais pris ses distances par rapport à ce meurtre au lynch et ce n’était pas nécessaire non plus. Comme le disait l’ancien combattant de la résistance et enquêteur Van der Gronden : « C’était une véritable mort de martyre du landwachter. » ( Voir ci-dessus ). Et tout le monde le savait. À part un historien, dont je ne vais pas mentionner le nom ici, pour ne pas promouvoir son écriture, il pense aussi qu’il puisse diffamer les gens avec des insinuations qui ne sont basées que sur sa propre ignorance.

Questions ouvertes
Harings fut acquitté du meurtre de Funs Savelberg. « De bonne foi », le jugement dit. Parce qu’il présumait que Savelberg avait été légalement condamné par une cour martiale. Il reste étrange pourquoi il n’a pas demandé une preuve écrite de cela. Mais en faite, le véritable coupable est bien sûr celui qui a donné l’ordre. Était-ce l’Américain qui a dit « Tuez-le »? Dans son cas, il faut considérer que depuis son débarquement en Normandie, il a dû voir d’innombrables morts parmi ses amis, mais aussi parmi les soldats allemands. Et puis, on demande tout à coup à un tel jeune homme: "Que ferons-nous de ce traître?"
Ou était-ce Johnny Kruyt ou Kruyf comme il est mentionné dans le rapport du Service d’enquête de l’autorité militaire du 2 février 1945? Et où est-il allé? A-t-il déjà été appelé à rendre des comptes? Et qui était M. Das, duquel le père Ferdinand écrit? Peut-être Das était le pseudonyme de Johnny Kruyt ou Kruyf, comme beaucoup en avaient un à l’époque?
Le reste des documents sur ce processus est introuvable. Pendant ce temps-là, plus a été perdu. Ou est-ce que quelqu’un a trouvé le tout trop embarrassant?
Le résultat est, dans tous les cas, que maintenant il est une bonne occasion pour des spéculations à la guise. Il suffit de dire quelque chose, il est difficile de prouver le contraire. Avec cela, vous pouvez même vendre des livres, même si cela vous empêche de digérer ces événements et d’enterrer la hache de guerre.
Et pourtant, peu à peu, il est temps.
Je ne veux pas inciter à la haine, bien au contraire. Je ne veux que ça s’arrête enfin, après 75 ans.



Le tabou de Valkenburg ?

Après la commémoration de Valkenburg 75 ans libre, ce commentaire fut publié dans le quotidien régional De Limburger du 20/09/2019, dans lequel l’auteur prétend, sous couvert de donner une image différenciée, que l’anniversaire de la libération soit célébré dans une forme aveugle en noir et blanc. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. L’un des objectifs importants lors des célébrations à Valkenburg était précisément cette image différenciée. Simplement par le choix des personnes qui y ont allumé une bougie, mais aussi par le contenu du livre commémoratif. Ils ont rappelé les enfants de parents nazis, traumatisés après la guerre, la discrimination entre les libérateurs (des Afro-Américains), les soldats allemands tombés pendant les jours de la libération, qui étaient le groupe le plus nombreux des victimes tuées à Valkenburg, l’holocauste oublié des Sintis et d’autres Roms, encore discriminés ( gitans ). Et bien sûr la résistance dans notre ville, qui était presque oubliée. Ce commentaire met ainsi brièvement l’organisation des célébrations dans le mauvais coin du patriotisme de hourra. Vue en noir et blanc?
L’attention est portée sur un « historien » qui tente depuis des années de mettre le meurtre par lynchisme d’un collaborateur nazi sur le dos de la résistance à Valkenburg. En outre, il a confondu la résistance avec un petit groupe constitué le jour de la libération, qui s’appelait Service d’ordre et avait même presque lynché un membre de la résistance. Cet historien a été informé que ses affirmations reposaient sur de faux soupçons, mais il s’obstine à prétendre que Pierre Schunck, par exemple, est celui qui a ordonné de raser chauves les soi-disant moffenhoeren, ou bien putains de boches.

Si vous voulez en savoir plus sur l’OD en Limbourg et que vous comprenez le néerlandais, allez à chapitre 8, l’O.D, de Het verborgen front: geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog. Le livre entier.

Evacuationhaut de pageretour

Valkenburg ne fut pas libéré en une journée, car l’avancée des troupes américaines sur la Gueulle s’est arrêtée pendant quelques jours. En conséquence, entre le 14 et le 17 septembre 1944, le front longeait la Gueulle par Valkenburg. La ville était presque entièrement évacuée pendant ces jours de libération. Quand ailleurs, les gens allaient dans un bunker ou la cave, à Valkenburg, ils utilisaient bien sûr les grottes, ces labyrinthes dans le calcaire tendre, créé au fil des siècles à la suite de l’extraction du calcaire. Ces grottes se trouvaient dans la partie libérée de Valkenburg, au sud de la Gueulle.
Dans de nombreuses grottes, on trouve des inscriptions comme celle-ci, rayées ou au charbon de bois, portant les noms des personnes qui se sont abritées à cet endroit.

Avant même que les Américains n’envahissent Valkenburg, la plupart des habitants de la ville et d’autres localités dans la vallée de la Gueulle avaient trouvé refuge contre la violence de la guerre dans les réseaux de tunnels des anciennes carrières de calcaire. Dans la langue vernaculaire, on les appelle des grottes.
Jan Schurgers écrivit dans Monuments de guerre à ValkenburgOorlogsmonumentjes in Valkenburg tiré de : Kijk op Valkenburg, 4-2013 n° 2, mai, juin, juillet, pp. 4-7 ).
De nombreux habitants ont trouvé refuge dans les grottes de marne. Environ 3 000 personnes ont séjourné dans la Gemeentegrot à cette époque, 1 700 dans la Heidegroeve, 300 dans la Fluwelengrot et 200 dans la Sibbergroeve.

La fille aînée de Pierre Schunck se souvient :
Nous, les habitants de la rue Plenkert, étaient bien sûr dans la caverne à l’élevage de champignons appelé Heidegroeve en face de la brasserie. A la fin de la guerre, l’Organisation Todt avait commencé à mettre en place une usine à l’abri des bombes dans la caverne. Là, ils avaient aménagé des chambres pour le personnel, que nous avons pu utiliser maintenant. Il y avait une chambre disponible pour chaque famille ».

Valkenburg a été presque entièrement évacué pendant les jours de libération. Lorsqu’ailleurs les gens sont allées dans un bunker ou dans la cave, à Valkenburg ils ont utilisé bien évidemment les cavernes, ces labyrinthes dans le calcaire tendre, qui avaient été créés au cours des siècles pendant l’extraction de pierres à chaux.

Au cours de ces jours de libération, des jours de combats durs à Valkenburg, la plus grande partie de la population trouva refuge dans les grottes au Cauberg et dans la rue Plenkert. Dans sa brochure « Limburg in den Wereldbrand » ( Le Limbourg dans l’incendie du monde ) M. Kemp consacre les lignes suivantes aux jours difficiles et inquiets, que la population de Valkenburg a dû souffrir :
« Bien que les américains aient avancé le 14 septembre jusqu’à Valkenburg, les habitants de cette partie de la vallée de la Gueulle devaient encore passer quelques jours précaires. La misère commença avec la saute de quelques ponts sur la Gueulle, avec des chargements de dynamite si excessifs que plusieurs hôtels et maisons y furent ravagées. De nombreux habitants de la petite ville ont trouvé un abri dans les grottes de calcaire à proximité, mais déjà bientôt leur a manqué la nourriture et de la lumière et, à cause du surpeuplement, des situations intenables dans le domaine de l’hygiène commencèrent à régner. Pendant ces jours dans les cavernes, que le duel d’artillerie dans les bois environnants tonnait de plein fouet et que d’innombrables grenades frappaient les maisons abandonnées, trois enfants naquirent et un vieil homme mourut ( d’une mort naturelle ). L’heure de la libération est venue ici aucun instant trop tôt ! »

Voir aussi l’article dans De Limburger: « In de schuilgrot stonk het verschrikkelijk » ( Dans la grotte protectrice, il puait terriblement ) En néerlandais et patois. Mais même sie vous ne comprenez pas un mot, ce film vaut la peine pour les images de ce monde sousterrain.

De la nourriture pour les caverneshaut de pageretour

Pendant quelques jours pendant la libération de Valkenburg, la Gueule était la ligne de front. Elle traverse les villages (d’est en ouest) Stokhem, Etenaken, Schin op Geul, Valkenburg, Houthem, Meerssen et Itteren. Les lignes rouges sont des autoroutes. Ils n’étaient pas encore construits à l’époque.
 
Mais à cause des bombardements par l’artillerie allemande depuis les hauteurs près de Schimmert, les citoyens de Valkenburg ne peuvent toujours pas quitter les grottes et il y a une menace de faim.


16 Sept 44
Le porteur Peter Joseph Arnold nous est connu comme un allié amical et en contact avec nous. Il partira pour Maastricht et retournera à 24h00 aujourd’hui.
[Signature]
Capt. ...
(Crop)

Le 16 septembre, les troupes américaines à Valkenburg ont reçu un message selon lequel Maastricht était entre les mains de l’armée américaine.
Une connexion directe n’était pas disponible, ni par Berg en Terblijt ni par Meerssen.
Le groupe d’Américains à Valkenburg était venu de La Planck et de Noorbeek, traversant la route nationale Maastricht-Aachen, par Margraten et par Sibbe. Leur travail était, du moins c’est ce qu’on m’a dit: d’abord, couper la route Maastricht-Aachen des transports allemands et attendre la conquête de la ville de Maastricht.
Ils ont ensuite traversé la Gueule et ont obtenu accès à la route provinciale vers Meerssen. Valkenburg était ainsi complètement libéré. Puis on m’a demandé d’aller à Maastricht par la route via Berg en Terblijt. Pour cela, un soldat avec une jeep m’a été remis. Jean Hendriks m’a informé que les Allemands s’étaient retirés du Geulhemerberg au côté nord de la Gueule, derrière le moulin à eau. En route, ils ont assisté à la grotte, où

la population de Berg se trouvait. Cela a suscité une certaine confusion parce que les gens pensaient qu’ils étaient déjà libérés.
Le tour par la route vide s’est déroulé sans problème, même si de temps en temps depuis les hauteurs près de Schimmert est venu de feu d’artillerie des Allemands de l’autre côté de la Gueule, et j’ai vu des nuages de grenades explosantes au-dessus de Ravensbosch.
À Maastricht, nous sommes allés au gouvernement militaire au Vrijthof pour savoir où nous pourrions trouver le commissaire à l’alimentation. À l’entrée, je fus stoppé par un soldat en uniforme anglais. Il voulait me diriger dans une salle d’attente surpeuplée. Mais je suis reparti et j’ai demandé à mon conducteur de jeep, un soldat américain fortement armé, de m’accompagner. Il a demandé à la garde en anglais américain : « Ou est ton commander ? » Immédiatement nous furent emmenés au commandant, en passant par toutes les personnes en attente. J’ai porté le bracelet salamandre (symbole de la résistance).
Le commandant militaire s’est levé, il a envoyé les gens et était visiblement nerveux. Je me suis légitimé en montrant le bracelet, en tant que chef de l’L.O. de Valkenburg, j’ai raconté que la population était dans les cavernes, sans nourriture et sans soins médicaux et médicaments. J’ai demandé de la nourriture et son transport. Il a dit pouvoir s’occuper du transport. De plus, il savait que les stocks de l’armée allemande avaient été trouvés dans une usine à céramique et que le commissaire à la nourriture était là pour inventariser.

Pierre Schunck a écrit le reste de l’histoire plus tard. Il y continue :

J’ai trouvé le commissaire aux aliments dans l’usine de Sphinx. Il a grandement aidé. Dans la cuisine à soupe de Sphinx, un certain nombre de tonnes furent remplies de nourriture chaude. (Poubelles nettoyées)
Le transport s’est avéré être un grand camion de la cimenterie ENCI. Le pain provenait de l’usine de pain « Maastrichtse Broodfabriek », dans une fourgonnette d’une droguerie local. Ainsi, la question alimentaire était réglée.
Après quelques jours, la Croix-Rouge est venue avec un médecin, une infirmière, des officiers et une poignée de journalistes.
Plus tard, l’approvisionnement alimentaire fut poursuivi pour aider la population évacuée de Kerkrade, qui est venue partiellement à Valkenburg. Lorsque l’armée américaine a réussi à avancer dans le bassin houillière, le bombardement par l’artillerie allemande s’est arrêté. La population pouvait quitter les cavernes.

Pour savoir plus sur l’évacuation de Kerkrade, et en particulier de l’hôpital, lisez Dr. Gerd Kreijen, qui y était gynécologue. Après l’évacuation, une partie de cette population est venue avec Dr. Kreijen à Valkenburg. ( A raison du grand nombre d’hôtels. Dans hôtel Franssen fut installé un hôpital provisoire. ) Il était un cousin de ma mère et il a vécu avec nous pendant cette période.


Après l’intervention chez l’Autorité militaire à Maastricht par Pierre Schunck ( à droite, avec chapeau ), ce groupe d’inspection fut envoyé vers le 16 septembre.
Pierre Schunck écrit :

Inspection par l’Autorité militaire, autour du 16 (mi-septembre 1944) dans les cavernes de Valkenburg concernant la nutrition, l’état de santé, etc.
Un Kapitein-ter-zee ( = colonel de la marine ) Drost avait le commandement.
Un médecin de Maastricht faisait partie du groupe, qui fut guidé par le contremaître municipal Drissen. Moi, je devais donner des informations.

Cette image fut prise à l’entrée de la Heidegroeve à la Plenkertstraat, où des gens avaient trouvé refuge contre le bombardement par l’artillerie allemande aussi.
Le contremaître Drissen est le deuxième de gauche, avec la lampe à carbure.
Photo: Frans Hoffman.


Kerkrade détruite, toute la population à la fuite. Une grande partie des réfugié.e.s à Valkenburg haut de pageretour

Gerhard ( ou Gerd, Gerard ) Kreijen ( Kreyen ) était chirurgien et gynécologue au hôpital St. Joseph à Kerkrade.
Dans l’histoire suivante, il a joué un rôle important en tant que négociateur, ensemble avec Pierre Schunck, le mari de sa cousine Gerda Schunck-Cremers. C’est pourquoi elle est largement citée de :
Het geluk van Limburg ( Le bonheur du Limbourg ) par Marcia Luyten
p. 128
De Bezige Bij, ISBN 9789023496250, € 19,90
http://www.volkskrant.nl/boeken/meeslepende-geschiedenis-van-de-mijnstreek~a4191200/

Un livre captivant, bien que vous ne vous y attendiez pas d’un « livre d’histoire ». Il raconte l’histoire de l’industrie houillère au Limbourg et de la famille de Jaques ( Sjakie ) Vinders.
L’histoire racontée ci-dessous se déroule en septembre 1944. L’avance alliée
« stagnait sur la ligne Siegfried, le mur défensif occidental de plus de 600 kilomètres le long de la frontière allemande qui s’étendait jusqu’aux Pays-Bas et séparait la Nieuwstraat de la Neustraße en passant par la double ville de Kerkrade / Herzogenrath. Kerkrade devint ainsi une ville frontale. La partie ouest, avec Heilust et Spekholzerheide, fut libérée par les Américains le 17 septembre, tout comme Heerlen toute proche. La partie orientale de Kerkrade, derrière la Miljoenenlijntje ( la ligne de chemin de fer de 12 kilomètres entre Schaesberg et Simpelveld, qui avait coûté 1 million de florins par kilomètre pendant la construction ), est devenue une ligne de front. D’abord, les résidents sont restés dans leurs caves pendant une semaine, tandis que des boulets de canon, des mortiers et des grenades ont explosé autour d’eux. L’eau du robinet n’était plus là, les lignes électriques étaient coupées et la dernière nourriture avait été mangée depuis des jours. Les libérateurs étaient à portée de main et terriblement loin. Les Allemands ne se sont pas contentés de céder. Le 13 septembre, ils se sont rendus à la mine de charbon Oranje-Nassau 1. Ils ont rempli les turbines de la centrale une par une d’explosifs et les ont toutes fait exploser. La partie à la surface de la mine fut pratiquement détruite. La même chose s’est produite dans les mines Emma, ​​Maurits et Julia. Plus de 85% de l’approvisionnement énergétique du district houiller oriental fut éclaté. Les quartiers résidentiels de Kerkrade-Est devaient devenir une forteresse allemande qui devait renforcer la ligne Siegfried. Le 25 septembre, la population de Kerkrade Est fut informée qu’elle devait évacuer leurs maisons. L’ordre d’évacuation est arrivé à 4h30 du matin et la ville devait être livrée vide à midi. Le maire Habets, qui a démissionné en 1941, est revenu pour organiser l’évacuation. Une colonne de 30 000 personnes a marché sur la seule route principale que les Allemands avaient ouvert à la circulation, vers Ubachsberg et Wijlre.
C’était une colonne comme dans une guerre africaine. Des familles maigres et chancelantes, avec du bétail à une corde, des sacs sur le dos et poussant ce qu’elles pouvaient transporter sur un chariot, en fuite pour la violence. Des personnes cachées ont rejoint le cortège, y compris des Juifs qui ont revu le grand air pour la première fois depuis des années. Ils respiraient des vapeurs de poudre. Lorsque le bombardement a éclaté, le cortège était toujours en route. Les parents se sont jetés sur leurs enfants.
Les seules personnes laissées dans le quartier étaient les patients et le personnel de l’hôpital St. Joseph. Ils ne pouvaient pas partir. Les Allemands avaient saisi les ambulances depuis longtemps. Les combats ont éclaté et l’hôpital était à l’épicentre des bombardements. Après une nuit et une journée dans la ligne de tir, celles et ceux qui sont resté.e.s ont décidé de partir. Des centaines de patient.e.s, dont certain.e.s venaient d’être opéré.e.s, des femmes enceintes et des femmes qui venaient d’accoucher, ont été transporté.e.s à Kerkrade-West sur des lits d’hôpital et même des brouettes dans lesquelles des matelas avaient été placés. Des infirmières et des médecins les ont poussé pendant que les Allemands lançaient des grenades sur eux. Le dernier Allemand a quitté Kerkrade le 5 octobre 1944. Deux semaines plus tard, les citoyens de Kerkrade sont retournés dans leur ville libre mais brisée. 240 soldats américains y ont donné leur vie. En signe de reconnaissance à la 30ième division de l’infanterie Old Hickory de l’armée américaine, la place Ambachtsplein a été renommé 0ld Hickoryplein

Dr. Christine Schunck: « Après que l’armée américaine ait libéré Valkenburg et Heerlen à la fin de septembre 1944, leur avance fut arrêtée près de Kerkrade. Les Allemands ont forcé toute la population de 30 000 âmes à quitter la zone de front. Seuls les patients étaient encore au sous-sol de l’hôpital. Gerd a ensuite contacté Pierre Schunck à Valkenburg ( Chef de la résistance là-bas ) et ensemble ils ont négocié avec les occupants pour ouvrir un couloir pour quelques heures afin de pouvoir sortir les patients avec les fourgonnettes de Pierre et tout ce qui avait des roues. La famille Kreijen vivait dans notre maison pendant environ deux mois. Pendant ce temps, Gerd travaillait dans l’hôpital temporaire dans l’hôtel Franssen à Valkenburg maintenant libéré, jusqu’à ce qu’ils puissent retourner à Kerkrade.

bidprentjes archief rijckheyt.nl

Les alliés tombéshaut de pageretour

Un Hampden AD937 britannique s’est écrasé dans la nuit du 8 juillet 1941 vers 1h20 entre Putweg et Curfsweg (Open Street Map) à Houthem. Trois membres de l’équipage furent tués : sgt. Glyndwr Owens, flight sgt. Raymond Wordsworth et sgt. Joseph Frank Walton.
Au sujet du quatrième membre de l’équipage, P/O. J.G.N. Braithwaite, Jan Diederen écrit dans Mijn oorlog en bevrijding ( Ma guerre et ma libération ), p.33 :
Il réussit à se sauver avec son parachute, mais il est si gravement blessé que les Allemands doivent l’emmener comme prisonnier de guerre dans un hôpital militaire à Maastricht, ce qui lui permet de survivre.
L’avion britannique de type Handley Page Hampden Mk I AD937, qui appartient à la 61e escadrille, est en route pour un bombardement de la gare de Mönchen-Gladbach.

Cette escadrille 61 Sqdn. Royal Air Force Volunteer Reserve est stationné à la base aérienne de Hemswell.

Dans la nuit du 28 au 29 juin 1943, un bombardier britannique s’écrase brûlant près du château Chaloen. (Open Street Map). Un Halifax II ( n° de série: JB907 ), 78 Sqdn. Probablement abattu par un avion chasseur de nuit allemand.
Pour les noms des Alliés tombés dans et autour de Valkenburg, consultez notre base de données



Les Américains tombés à et autour de Valkenburg

Bien qu’il y ait eu de violents combats à et autour de Valkenburg entre le 14 et le 17 septembre 1944, « seulement » six soldats de la Division Old Hickory furent tués. Ce sont Quentin Begore et Sam Viviano le seize, Henri Morgan, John Reeves, Cleaver Buckler et Peter Spoganetz le dix-sept. Tous les six appartenaient au 119e régiment, la partie de la division Old-Hickory, qui a libéré Valkenburg. Ils ont été immortalisés par Albert Widdershoven en 1994 dans la grotte municipale. Photo de J.P. Wyers sur le site Web au sujet de la 30th Infantry Division Old Hickory.

Après la libération de Valkenburg en septembre 1944, la guerre n’est pas encore terminée. Dans le livre Valkenburg 75 jaar bevrijd ( Valkenburg 75 ans libéré ), nous lisons à la page 155: « Le jour du Nouvel An 1945, un Lancaster en flammes s’est écrasé sur la prairie de la ferme Maas à Vilt à 10 heures du soir. Le bombardier était sur le chemin du retour après avoir bombardé une gare de triage à Vohwinkel, Wuppertal. » ( Source : Frans Bergsteijn ).
Avion : Avro Lancaster III, Registration=Serial Number: ME321
Parti de RAF Station Mepal à 15h48 en mission de bombardement à Vohwinkel (Wuppertal) pour attaquer la gare de triage. Une attaque réussie. Alors que le bombardier survolait les Pays-Bas, il est devenu incontrôlable et s’est écrasé à Vilt.on a bombing mission to Vohwinkel (Wuppertal) to attack railway yard. A successful attack. While overflying the Netherlands, the aircraft went out of control and crashed in Vilt.
Équipage : Royal Air Force Volunteer Reserve - Group 3 - Squadron 75 (New Zealand). Les huit membres de l’équipage tous ont été tués:
Pilote Raymond John Newton, 28, pilote Richard Justin Aitchison, 28, navigateur Harry Sansome, 21, bombardier Arthur Lee, 25, opérateur radio Victor James Clark, 20, ingénieur de vol John Stanley Hoskins, 23, canonnier Martin Brennan, age? et canonnier de queue Leonard James Cooke, 19.
Source : https://www.baaa-acro.com/crash/crash-avro-683-lancaster-iii-vilt-8-killed



Bob Hilleque & Pierre Schunck

En septembre 1984, plusieurs anciens membres de la division Old Hickory se sont rendus en Europe et sont également venus à Valkenburg. Rapport du Limburgs Dagblad du 21/09/1984 :
Ils sont partis ce matin. Direction Schiphol puis les Etats. Retour à la maison. Dix-sept jours après leur arrivée en Amérique pour une visite - ce qui s’appelait alors - quarante ans de libération de Maastricht et du Sud-Limbourg. Une visite, cependant, qui est devenue un pèlerinage impressionnant, émouvant et parfois passionnant. Ou, comme le dit EDWARD CIUCEVICH de Savannah en Géorgie : « Un voyage qui a ouvert de vieilles blessures, renforcé les amitiés existantes et en a noué de nouvelles. Inoubliable! Je suis reconnaissant d’y pouvoir assister ». Assister. Aux Pays-Bas, en France, en Belgique. Aussi en Allemagne de l’Ouest. Mais surtout dans le Limbourg. Ils sont partis ce matin.
Fatigué, plein d’impressions. Un peu triste et un peu heureux. L’un d’eux, BUSTER SIMMONS de Burlington, Caroline du Nord, avec une frivolité dans ses bagages. Cadeau de MARIA « IEKE » SONNENSCHEIN de Heerlen pour Bessie-May, épouse de Buster. Un autre, EDWARD MELNAR de Ventura en Californie, avec un pain d’épices au gingembre, acheté chez Bon Goût à Maastricht. Juste pour nommer quelques petites choses. Avant de partir, ils ont (encore) dit au revoir à de nombreux limbourgeois. Comme EARL DEARBORN de Plymouth, le dit à THEO DOLS de Heerlen. Le Yank et le Limburger se sont battus ensemble à l’époque. Resté des amis. Tout comme leurs femmes, MARION et GEERTJE, le sont maintenant. Tels que ROBERT HILLEQUE de Franklin Park dans l’Illinois à PIERRE SCHUNCK de Schaesberg. Il y a 40 ans, Pierre Schunck dirigea un troupe d’éclaireurs de la division Old Hickory (dans quelques jeeps ouvertes équipées de mitraillettes) le long de la rue Daelhemmerweg depuis Sibbe à la place Grendelplein, par la Grendelpoort, dans la Muntstraat et plus loin dans Valkenburg. Le guide Schunck était sur le capot de la première jeep. Derrière lui quelques Yanks. L’un d’entre eux: Robert Hilleque. Pierre Schunck l’a revu il y a quelques jours à l’hôtel Voncken à Valkenburg. Le photographe Theo Gijzen les a ensuite immortalisées sur le marché de Kerkrade, devant la statue du mineur « d’r Joep ». Souvenirs, (re) rencontres, émotions, histoires…

Bob Hilleque
Bob Hilleque
Paintings celebrating the Old Hickory
Paintings celebrating the Old Hickory
Letter from Bob & Marie Hilleqe
Letter from Bob & Marie Hilleqe
Happy Birthday from Marie & Bob
Happy Birthday from Marie & Bob

10 avril 1945 – La dernière victime de la guerre

Le Limbourg était déjà libre, c’était le dernier mois de la guerre en Europe, quand près du village de Vilt la dernière victime de la guerre à Valkenburg est tombée, sur la crête du grand champ au Geulgracht ( Source : Frans Bergsteijn ).
Le pilote avec le grade de Flight Officer, Theodore F. Lasch, numéro de service T-063074, servait dans le 364th Fighter Group, 385th Fighter Squadron. Il s’est écrasé dans un Mustang P-51 Lucky Lady VI # 4415019 en mission à Oranienburg près de Berlin et est enterré dans le cimetière de guerre près de Margraten ( Lot K ligne 8 tombeau 6 )
Médailles : ★ Air Medal ★ Purple Heart.
Le 364th Fighter Group a effectué 342 missions à bord des P-38 Lightning et des P-51 Mustangs depuis Honington, Suffolk. Les missions allaient de l’escorte de bombardiers, de bombardements en piqué et de mitraillage de cibles aux missions de patrouille de zone.
Le P-51 Mustang sur Wikipédia

Le Limbourg méridional est librehaut de pageretour



« Militair Gezag » (Authorité militaire)

Entre 1944 et 1946, „Militair Gezag“ ( Autorité militaire ) était l’organe administratif provisoire. Il avait été fondé par le gouvernement exilé néerlandais à Londres. L’M.G. provincial du Limbourg était basé au Vrijthof à Maastricht. La note ci-dessous de l’archif privé de Pierre Schunck montre comment l’Autorité militaire a essayé de maîtriser sa tâche difficile.
Les gens de la résistance se sont appelés les illégaux.

Une étude de l’Autorité militaire néerlandaise pendant la période qui a suivi la libération des Pays-Bas, en néerlandais :
Het ‘Circus Kruls’, Militair Gezag in Nederland, 1944-1946, par Dr. Dick Schoonoord (Amsterdam 2011). Avec lien vers le livre numérique, pdf

Tentative d’M.G.
pour que les anciens illégaux coopèrent de manière organisée avec l’Autorité militaire du général Kruls.

Ils seraient des personnes de contact entre M.G. et la population.



« Militair Gezag » (Authorité militaire)

Entre 1944 et 1946, „Militair Gezag“ ( Autorité militaire ) était l’organe administratif provisoire. Il avait été fondé par le gouvernement exilé néerlandais à Londres. L’M.G. provincial du Limbourg était basé au Vrijthof à Maastricht. La note ci-dessous de l’archif privé de Pierre Schunck montre comment l’Autorité militaire a essayé de maîtriser sa tâche difficile.
Les gens de la résistance se sont appelés les illégaux.

Une étude de l’Autorité militaire néerlandaise pendant la période qui a suivi la libération des Pays-Bas, en néerlandais :
Het ‘Circus Kruls’, Militair Gezag in Nederland, 1944-1946, par Dr. Dick Schoonoord (Amsterdam 2011). Avec lien vers le livre numérique, pdf

Tentative d’M.G.
pour que les anciens illégaux coopèrent de manière organisée avec l’Autorité militaire du général Kruls.

Ils seraient des personnes de contact entre M.G. et la population.

Stoottroepen
La libération du Limbourg méridional en septembre 1944 n’est pas encore la fin de la guerre, qui prendrait en Europe jusqu’en mai. Une partie des résistants, en particulier des KP, entra dans l’armée. Ils ont été formés aux Stoottroepen et de cette façon ils ont participé à la défaite des nazis en tant que soldats.

Lou de Jong écrit: « Il y avait beaucoup de gens au sein de la résistance, dont le plus cher désir était de participer aux opérations militaires des alliés. Ce souhait était vif surtout chez la plupart des membres du KP. Comment pourraient-ils être impliqués? Afin de discuter cette question, le commandant KP du Limbourg méridional, B.J.C. ( Bep ) van Kooten, s’est rendu le 17 ou le 18 Septembre au quartier général du prince Bernhard. »
 …
« Le 19 Septembre, il était de retour à Maastricht, où il commença tout de suite à recruter, fier du fait que c’était lui, un homme du KP, pas un du OD ou du RVV, qui fut en mesure de décrocher le rôle important de commandant. »
http://de.scribd.com/doc/75776692/Het-Koninkrijk-der-Nederlanden-in-de-Tweede-Wereldoorlog-Deel-10a-2e-helft, p. 30 ( 556 )

Le 20 Septembre, Bep van Kooten apparaît chez son camarade « Paul » indiquant que les combattants de la résistance se regroupent dans la « Koninklijke Stoottroepen » ( les troupes royales de choc ) de l’armée régulière et demande « Paul », pour aider. Fièrement « Paul » fait de la publicité parmi les membres de LO.


 Prince Bernhard et Bep Van Kooten

Lors de son voyage au QG de la nouvelle armée néerlandaise à Bruxelles, Bep van Kooten est nommé commandant des Stoottroepen au Limbourg par le commandant en chef, le Prince Bernhard. Puis Bep engage «  Paul », comme son officier des ressources humaines. Ainsi, «  Paul » est maintenant chargé du recrutement de nouveaux soldats. En tant qu’homme d’affaires, il connait ce métier.

Nomination à l’officier des ressources humaines des Stoottroepen (Forces intérieures Néerlandaises en Limbourg par le commandant, Bep van Kooten.

Forces intérieures Néerlandaises
Stoottroepen
Commandant Limburg
--------------------

Dans le champ, 17 novembre 1944

à l’officier des ressources humaines est nommé par moi :
P.J.A. Schun[c]k, carte d’ID n°1918.
Ceux à qui il demande la coopération dans les domaines
couverts par lui, à savoir toutes les affaires personnelles
des hommes des Stoottroepen, à l’exception d’armement,
de fournitures et de paiement, sont priés de lui accorder ça.
Son champ d’activité comprend toutes les troupes au Limbourg.

Le commandant au Limbourg
[signé : B. van Kooten]


Et ainsi il le fait.
Des demandes d’inscription sont reçues, des listes sont rédigées, des contrôles effectués, les informations nécessaires données, des logements et des ateliers convenables sont recherchées, un garage pour le transport et l’entretien est conseillé! Les résultats de ces actions sont, entre autres bâtiments, les maisons Philips et Oranjehof. Les relations avec les libérateurs étaient OK et existent jusqu’à ce jour! ( Une amitié pour la vie liait Pierre Schunck avec Bob Hillecue de Chicago, membre de la division « Old Hickory », qui a libéré Valkenburg. )

A droite : Positions de la Stoottroepen le long du front, mi-Janvier 1945


Old Soldiers Never Die. Les vétérans reviennent haut de pageretour



Bob Hilleque & Pierre Schunck

En septembre 1984, plusieurs anciens membres de la division Old Hickory se sont rendus en Europe et sont également venus à Valkenburg. Rapport du Limburgs Dagblad du 21/09/1984 :
Ils sont partis ce matin. Direction Schiphol puis les Etats. Retour à la maison. Dix-sept jours après leur arrivée en Amérique pour une visite - ce qui s’appelait alors - quarante ans de libération de Maastricht et du Sud-Limbourg. Une visite, cependant, qui est devenue un pèlerinage impressionnant, émouvant et parfois passionnant. Ou, comme le dit EDWARD CIUCEVICH de Savannah en Géorgie : « Un voyage qui a ouvert de vieilles blessures, renforcé les amitiés existantes et en a noué de nouvelles. Inoubliable! Je suis reconnaissant d’y pouvoir assister ». Assister. Aux Pays-Bas, en France, en Belgique. Aussi en Allemagne de l’Ouest. Mais surtout dans le Limbourg. Ils sont partis ce matin.
Fatigué, plein d’impressions. Un peu triste et un peu heureux. L’un d’eux, BUSTER SIMMONS de Burlington, Caroline du Nord, avec une frivolité dans ses bagages. Cadeau de MARIA « IEKE » SONNENSCHEIN de Heerlen pour Bessie-May, épouse de Buster. Un autre, EDWARD MELNAR de Ventura en Californie, avec un pain d’épices au gingembre, acheté chez Bon Goût à Maastricht. Juste pour nommer quelques petites choses. Avant de partir, ils ont (encore) dit au revoir à de nombreux limbourgeois. Comme EARL DEARBORN de Plymouth, le dit à THEO DOLS de Heerlen. Le Yank et le Limburger se sont battus ensemble à l’époque. Resté des amis. Tout comme leurs femmes, MARION et GEERTJE, le sont maintenant. Tels que ROBERT HILLEQUE de Franklin Park dans l’Illinois à PIERRE SCHUNCK de Schaesberg. Il y a 40 ans, Pierre Schunck dirigea un troupe d’éclaireurs de la division Old Hickory (dans quelques jeeps ouvertes équipées de mitraillettes) le long de la rue Daelhemmerweg depuis Sibbe à la place Grendelplein, par la Grendelpoort, dans la Muntstraat et plus loin dans Valkenburg. Le guide Schunck était sur le capot de la première jeep. Derrière lui quelques Yanks. L’un d’entre eux: Robert Hilleque. Pierre Schunck l’a revu il y a quelques jours à l’hôtel Voncken à Valkenburg. Le photographe Theo Gijzen les a ensuite immortalisées sur le marché de Kerkrade, devant la statue du mineur « d’r Joep ». Souvenirs, (re) rencontres, émotions, histoires…

Bob Hilleque
Bob Hilleque
Paintings celebrating the Old Hickory
Paintings celebrating the Old Hickory
Letter from Bob & Marie Hilleqe
Letter from Bob & Marie Hilleqe
Happy Birthday from Marie & Bob
Happy Birthday from Marie & Bob

Les anciens combattants ( NL ) et leur tombéshaut de pageretour

Le premier jour de la guerre
Le 05/10/1940, le conscrit Evert Leendert Mirck est décédé à Schin op Geul par un impact d’un char allemand sur l’échappatoire, derrière lequel il était assis avec sa mitrailleuse légère. En savoir plus sur le soldat Mirck.
Les autres soldats réguliers qui sont tombés dans et autour de Valkenburg étaient des pilotes anglais et des membres de l’armée américaine. Voir au dessus.

« Voormalig Verzet » fédération des anciens résistants
Aussi pour les anciens combattants de la résistance à la guerre serait un souvenir unique dans tous les sens pour le reste de leur vie. Beaucoup d’entre eux ont survécu à la guerre, mais avec un trouble de stress post-traumatique ou pire. Pour la plupart, aussi pour ceux qui étaient en mesure de supporter mieux ces épreuves, la nécessité d’un contact permanent est resté. Ils se sont rencontrés au moins une fois par année aux événements commémoratifs au Monument Provincial Verzetsmonument de résistance sur le Cauberg . Ici, l’on se sent uni avec les combattant-e-s de la résistance tombé-e-s, dont les noms sont écrits en bronze sur les murs.
Cette liste se trouve en version numérique sur ce site web, chaque nom étant accompagné, dans la mesure du possible, d’une brève description et de liens pour de plus amples informations.



Citoyens de Valkenburg, tombés pour notre liberté

Source de l’image: hebdomadaire « Het Land van Valkenburg », le 13 septembre 1974
Aucun membre du L.O. Valkenburg est mort. Mais Valkenburgers, qui ont fait de la résistance et les deux résistants, qui ont été abattus à Valkenburg.
La liste sur l’image est complétée comme suit :

  • F. A. ( Frans ) Cobbenhaegen, né le 18/10/1921 à Valkenburg, employé des postes, célibataire, arrêté (date incon aussinue) à Cologne pour avoir essayer de transporter des lettres clandestins aux Pays-Bas, décédé le 20/12/1944 dans le camp de concentration Kdo. Langenstein-Zwieberge, Buchenwald, enterré à Quedlinburg, Hauptfriedhof, 23 ans.
    Voir la pierre commémorative dans le mur de l’ancien bureau de poste: victimes de guerre parmi les postiers de Valkenburg.
    Hub Vrancken de Houthem n’était pas un membre de la résistance mais travaillait à la poste aussi et figure donc sur cette pierre commémorative.
    Il est mort après avoir été touché par un éclat d’obus le jour de la libération le 17 septembre 1944, alors qu’il était si insouciant de quitter sa maison pour voir comment se passait la libération.
  • G. J. (Gerrit) van der Gronden, né le 13/12/1895, chauffeur et mécanicien, marié, s’est occupé de Juifs cachés, fut arrêté le 13 janvier 1942, décédé le 2 janvier 1943, à l’âge de 47 ans.
    Dans chapitre 10, Fred Cammaert écrit: Dans son garage au Heugemer Weg à Maastricht, il a imprimé des copies du « De Vonk », l’édition limbourgeoise de la « Waarheid ».
    Sur https://oorlogsgravenstichting.nl/persoon/54336/gerrit-jan-van-der-gronden, on peut lire:
    Né le 13 décembre 1895 à Dordrecht
    Décédé le 2 janvier 1943 dans le camp de concentration de Neuengamme près de Hambourg

    Cammaert: Van der Gronden est décédé dans le camp de concentration de Neuengamme le 5 décembre 1942 ( Open Street Map ). Son frère, C. van der Gronden, était un membre du Rayon Valkenburg de l’L.O.
    Voir aussi https://monument.vriendenkringneuengamme.nl/person/401623/gerrit-jan-van-der-gronden
  • Charles Joseph Nijst, né le 5 mars 1916 à Kerkrade
    Décédé le 18 janvier 1944 au camp Groß-Beeren, district de Teltow.
    Il a refusé de signer la déclaration de loyauté et s’est caché, arrêté ( date inconnue ) pour avoir diffusé des imprimés clandestins.
  • Rocks, J. ( groupe de résistance Erkens à Maastricht, copropriétaire de la maison d’hôtes Samos House, plus tard hôtel Atlanta, né le 21 mai 1883, arrêté le 19 novembre 1942 à Valkenburg pour avoir distribué des imprimés de résistance, décédé dans le camp de Nacht und Nebel à Natzweiler (Alsace) le 3 mars 1944.
    « Bidprentje » ( carte de prière) de Jan Joseph Rocks ::
    https://oorlogsgravenstichting.nl/persoon/128452/jan-jozef-roks
  • F. G. (Frank) Smits originaire de Hulsberg, né le 29 août 1919, étudiant en droit, a refusé de signer la déclaration de loyauté et est entré dans le mouvement de résistance (cartographie les activités des Allemands aux aéroports néerlandais et les a transmises aux alliés), arrêté le 12 août 1943, soupçonné de complot et, après un séjour dans diverses prisons, condamné à mort par un tribunal de guerre spécial pour possession d’armes prohibées, fusillé le 4 avril 1944 à Utrecht.
  • Jean Caubo de Schin-op-Geul, http://www.caubo.com/index_bestanden/index5.htm#jean
  • Gerard Soesman ∗ 23 juin 1922, mentionné dans la liste d’honneur de tombé.e.s 1940 - 1945 dans le groupe Résistance. Son père était juif. Décédé à Auschwitz, date inconnue.
  • Sjeng (Jean) Coenen de Simpelveld et Joep (Jo) Francotte de Vaals étaient des membres du KP Sud-Limbourg, fusillés au Cauberg (6 sept. 1944).

Limburgs Dagblad, mardi, le 24 Janvier 1956 ( Quotidien limbourgeois )
ROERMOND, 23 jan. ( Pressse Limbourgeoise )
Un peu moins de deux cents combattants de la résistance limbourgeoise ont fondé au Harmoniepaviljoen ( Pavilion de Concert ) à Roermond une division limbourgeoise du « Nationale Federatieve Raad van het Voormalig Verzet in Nederland », Conseil national fédéral de l’ex-Résistance aux Pays-Bas. Monsieur Jac. Crasborn de Heerlen, qui présidait la réunion, fut nommé président par acclamation. La division se compose de trois sections, à savoir Nord, Central et Sud.
Dans les conseils de section furent élus pour Nord: Harrie Hanssen, Venray, Sef Mulders et Leo Jans Venlo. Central: Gerard van Appeven, Roermond, Jan Hobus, Roermond et Sjef de Groot, Heerlen. Sud: Giel Bensen, Heerlen; Pierre Schunck, Valkenburg et Theo Goossens, Kerkrade. Les membres des conseils de section constituent le conseil de la division. Sjef de Groot et Harrie Hanssen, en tant que membres du conseil national, ont un siège dans les conseils de section. Dans la même qualité M. Crasborn sera ajouté au conseil de la section Sud. La réunion au Harmoniepaviljoen, qui fut également assisté par un membre du Parlement, Jan Peters de Roosteren, fut précédée par un dépôt de gerbe au monument de la résistance à la place Zwartbroekplein.

Après le discours de M. Crasborn, la division du Limbourg eut une naissance très réussie. La réunion fut assistée par certains membres du conseil principal de la Fédération nationale et par des délégations d’Expogé ( http://www.historien.nl/de-geest-van-het-verzet/ ) et de la résistance à Nimègue et Rotterdam. Après les discussions, la délégation de Nimègue a contacté le conseil d’administration de la section du Nord afin d’atteindre une affiliation provisoire du groupe de Nimègue dans le nord du Limbourg.



Stichting 40-45

Complete naam „Stichting Herdenking der gevallenen van het verzet in Limburg 194O-1945“
De afdeling Limburg werd opgericht op 8 juli 1953.
Hier vindt u de eerste pagina van een update van de statuten.

De Volkskrant schreef op 27 april 2010 over de landelijke organisatie:

Voormalig verzet heft zichzelf op

AMSTERDAM De Nationale Federatieve Raad van het Voormalig Verzet Nederland (NFR/VVN), in 1947 opgericht, heft zichzelf eind juni op. De organisatie heeft nog maar 300 leden, met een gemiddelde leeftijd van 89 jaar′

De NFR/VVN is een federatie van lokale verenigingen van oud-verzetsstrijders. De raad zet zich in voor de belangen van oud-verzetsdeelnemers en hun nabestaanden, alsmede voor ‘een blijvende en waardige herdenking van de gevallenen uit de Tweede Wereldoorlog’. Ooit had de organisatie meer dan tweeduizend leden. De belangrijkste doelstelling van de NFR/VVN is het levend houden en uitdragen van de vrijheidsidealen die de verzetsmensen in de Tweede Wereldoorlog bezielden.

                                                 eerste blad

Heden, de achttiende juli  ---------------------------------
negentienhonderd negen en zeventig, verschenen voor mij, ---
Maria Joseph Gulielmus Henricus Stassen, notaris ter stand-
plaats Valkenburg, gemeente Valkenburg-Houthem: ------------
1. de Heer Jacobus Renier Peter Crasborn, zonder beroep, ---
   wonende te Heerlen; en ----------------------------------
2. de Heer Maria Joseph Arthur Sluijsmans, secretaris van de
   Gemeente Valkenburg-Houthem, wonende te Valkenburg-Houthem,
ten deze volgens hun verklaring handelende respectievelijk -
als voorzitter en secretaris van het Algemeen- en Dagelijks
Bestuur van de stichting; genaamd: Stichting Herdenking der
gevallenen van het verzet in Limburg 194O-1945, gevestigd te
Valkenburg-Houthem, ----------------------------------------
welke stichting werd opgericht bij akte op acht juli negen-
tienhonderd drie en vijftig voor de destijds te Valkenburg
gevestigde notaris P.H.F. Roebroeck verleden, en wier statu-
ten gedeeltelijk werden gewijzigd bij akte op twee oktober
negentienhonderd zes en vijftig voor de destijds te Valken-
burg gevestigde notaris G.P.J.H. Smeets verleden. ----------
De komparanten verklaarden:
- dat in een speciaal daartoe belegde vergadering van het --
  Bestuur van genoemde stichting, gehouden te Valkenburg-
  Houthem op tien september negentienhonderd acht en zeventig,
  overeenkomstig artikel 16 der statuten met de aldaar ver-
  eiste meerderheid van stemmen van de ter vergadering aan-
  wezige bestuursleden is besloten de bestaande statuten te
  wijzigen; -------------------------
- dat, overeenkomstig artikel 11 der statuten, de voorzitter
  belast is met de uitvoering van de besluiten van het Alge-
  meen Bestuur en samen met de secretaris namens het Bestuur
  alle akten en verbintenissen ten name der stichting tekent.
De komparanten, handelend als gemeld, verklaarden thans ter
uitvoering van het voormeld bestuursbesluit de statuten van
de voormelde stichting geheel te wijzigen, zodat deze thans
komen te luiden als volgt: ---------------------------------
- - - - - - - - - - - S T A T U T E N: - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - NAAM, ZETEL en DUUR: - - - - - - - - - -
------------------------ Artikel 1. ------------------------
De stichting draagt de naam: “Stichting Herdenking der geval-
lenen van het verzet in Limburg 1940-1945”. ----------------
Zij is gevestigd te Valkenburg-Houthem. ---------
De stichting is opgericht voor onbepaalde tijd. ------------
- - - - - - - - - - - - - - DOEL: - - - - - - - - - - - - - -
------------------------ Artikel 2. ------------------------
De stichting heeft ten doel: het mogelijk maken en doen hou-
den van een jaarlijkse herdenking van de gevallenen van het
verzet negentienhonderd veertig-negentienhonderd vijf en ---
veertig in Limburg bij het monument der gevallen verzetslie-
den aan de Cauberg te Valkenburg-Houthem, gelegen op een ---
gedeelte van het perceel, kadastraal bekend Gemeente Valken-
burg, sectie B, nummer 2545 en wel bij voorkeur in de maand
september. -------------------------------------------------
Zij tracht dit doel te bereiken door het inzamelen der nodi-
ge gelden bij de gemeentebesturen in wier gemeenten de geval-
len verzetslieden woonachtig waren en zo nodig ook bij andere
zedelijke lichamen  en natuurlijke personen. ----------------
- - - - - - - - - - - - - VERMOGEN: - - - - - - - - - - - - -

La mort d’un ancien combattant de la résistancehaut de pageretour

De l’oraison funèbre, tenu par « Harry » ( Theo Goossen ) pour « Paul », son compagnon d’armes, lors de la célébration d’adieu :
Il était le chef local du L.O. à Kerkrade et chef de leur service de renseignement, qui informait les alliés sur les mouvements des Allemands. « Paul » lui fournait des données concernant Valkenburg.
Veuillez lire ici l’oraison funèbre intégrale.

Mme Schunck, les enfants, les petits-enfants, toute la famille ! Les combattants de la Résistance et des Stoottroepen ici présents, souhaitent aussi au nom de ceux qui ne peuvent pas être présents pour les raisons motivées, à vous exprimer leur reconnaissance à « Paul » Pierre Schunck :

  • pour son engagement énergique afin de regagner notre liberté.
  • pour son grand engagement et prudence sincère
  • pour son attitude particulièrement amicale
  • et tout ceci avec son dévouement à Dieu, à la reine et à la patrie !!

Mme Schunck, les enfants et les petits-enfants, il fait mal de dire adieu.
… les vraiment BEAUCOUP de bons souvenirs vous rendront forts !!
Camarades de la résistance ! Soldats des « Stoottroepen » ! Nous disons adieu à un bon camarade.
« Paul » : repose en paix bien méritée !

Disons adieu de manière honorable en chantant l’hymne national néerlandais :
1. Wilhelmus van Nassouwe
6. Mijn schildt en mijn betrouwen

« Harry », Theo Goossen


Pas d’auteur lisible par machine fourni. Wilhelmus ~ commonswiki supposé ( basé sur les déclarations de droits d’auteur ).

Limburgs Dagblad, mardi 9 février 1993 page 13
Samedi dernier Pierre Schunck fut enterré au cimetière au Cauberg à Valkenburg. A l’âge de près de 87 années, il décéda dans l’hôpital à Kerkrade. Il a passé le soir de sa vie à Schaesberg. Mais son cœur restait à Valkenburg. Il y était non seulement l’un des fondateurs, en retard président et membre du conseil d’honneur de la section locale des bibliothèques publiques, ancien président et président d’honneur de l’Harmonie Kurkapel Falcobergia, mais aussi pour de nombreuses années membre du conseil de surveillance de Valkenburg Omhoog. Surtout cependant, il restera bien connu en tant que membre du mouvement de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans sa blanchisserie, qui était situé un peu en dehors de la ville (rue Plenkert), beaucoup de « transactions » clandestines ont été conclus et de nombreux personnes qui devaient se cacher ont été fournies d’un abri sûr.

Pour le rôle héroïque en tant que combattant de la résistance de Pierre Schunck, lui fut accordée la Verzetsherdenkingskruis ( Croix Mémorial de la Résistance ) …
L’un des soldats américains qui furent les premiers à libérer Valkenburg et qui était dans le jeep sur le capot duquel Pierre Schunck était assis ( voir en haut ), est venu spécialement de Chicago pour assister aux funérailles . Bob Hilleque, ( qui a 66 ans maintenant, 9 février 1993 ) est le seul de la compagnie A, 1er bataillon, 119e régiment 30e division d’infanterie US « Old Hickory » qui a survécu à la guerre. ( Entre-temps, Bob est mort aussi. )



Old Hickory, 1944-2019

Le 13 septembre 2019, nous avons vu à Houthem ce t-shirt commémoratif lors des célébrations de Valkenburg, 75 ans libre.

Un hommage musical à la résistance. C’est le thème du dernier travail de l’artiste, compositeur et musicien Tom America (Heerlen 1949). L’accent est mis sur l’histoire de Pierre Schunck (1906-1993) et un groupe de personnes avec les mêmes idées qui ont mis en place un groupe de résistance réussi pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais le message est universel.
Source: Édition provinciale du quotidien De Limburger du mercredi 10 septembre 2014
Première de „In zo een tijd te leven“ (Vivre dans un tel temps) le 16 septembre 2014, la veille du jour où Valkenburg fut libéré il y a 70 ans, à Valkenburg
.


Commémorations après la guerrehaut de pageretour

Valkenburg 75jVrijValkenburg 2019 – 75 ans libéré

Au mois de septembre 2019, il y a 75 ans, le sud du Limbourg était libéré. Chaque commune y a développé son propre programme. Vous trouverez ci-dessous quelques photos des célébrations à Valkenburg. Un comité s’était mis en place longtemps à l’avance pour coordonner les célébrations. Un livre a été publié, beaucoup ont coopéré pour cela, y compris l’auteur de ce site avec une contribution sur la résistance à Valkenburg



Les « libérateurs » avec des hot dogs

Le 13 septembre 2019, lors de la célébration de 75 ans de Valkenburg libre, ce groupe habillé comme le service de santé américain a déjeuné devant l’ancienne église de Valkenburg. Avec leurs véhicules et leurs uniformes historiques, ils avaient pour tâche de donner à l’ensemble un aspect authentique. Les vrais vétérans présents étaient également transportés avec leurs véhicules.



Old Hickory, 1944-2019

Le 13 septembre 2019, nous avons vu à Houthem ce t-shirt commémoratif lors des célébrations de Valkenburg, 75 ans libre.



Avant du livre “Valkenburg 2019 – 75 ans libéré”

75 histoires sur l’invasion de 1940, l’occupation et la libération de septembre 1944.
180 pages en couleurs 21/21 cm.
75 histoires racontées par des habitant.e.s de la commune de Valkenburg et illustrées par des artistes de Valkenburg, des enfants d’une école primaire et des jeunes du collège secondaire Stella Maris. Le livre contient de nombreuses photos historiques.
Il est question de la résistance à Valkenburg à la page 91 (« Valkenburg en tant que centre pour se cacher importante »), l’histoire du résistant Harie van Ogtrop dans les jours précédant la libération, racontée par sa fille Agnès, ainsi que du début de la libération, racontée par Pierre Schunck à la p.101. L’original peut être lue sur ce site.
Une version de Plateforme Wereldburgerschap
Données de commande ../archief/bild.php?bildID=1001&lang=fr">pour ce livre sur ce site

Postface de Cammaerthaut de pageretour

Comment faut-il considérer la résistance au Limbourg, en particulier sa principale composante catholique et humanitaire, dans une perspective nationale? Bien que nous pouvons voir au Limbourg un développement largement indépendante, de nombreuses organisations d’aide aux Pays-Bas, étaient dépendantes des réseaux au Limbourg pour l’accomplissement de leurs réfugiés; de ces réseaux avec un caractère international qui ont été construits à partir de cette province ou connectés avec d’autres réseaux en Belgique, en France et même en Allemagne et qui généralement ont abouti en Suisse ou en Espagne. Les réfugiés individuels, les personnes qui voulaient échapper vers l’Angleterre, divers services de renseignement et d’autres organisations de la résistance nationale les ont utilisé aussi. La province non seulement a servi de zone de transit pour les réfugiés, ils pouvaient également y rester. Limbourg a offert de l’abri et plusieurs groupes l’ont utilisé de plus en plus fréquente. Confession n’a pas joué un rôle décisif dans tout cela. En d’autres termes, l’importance et l’influence du Limbourg au niveau national a été particulièrement sensible, où le développement de la province était la plus avancée : la résistance non-violente et humanitaire avec des méthodes et des connections correspondantes. Là il y avait la force intrinsèque et la valeur spécifique de la résistance au Limbourg.

Sourceshaut de pageretour

Ce texte est une mosaïque de différentes sources, que j’ai sur ce point. Il est un patchwork de citations, ici et là avec un commentaire de connexion de mon propre. Parce qu’ils disent différentes parties de cette histoire, parfois la même histoire, mais ils sont complémentaires. J’ai aussi écrit, ce que nous, ses enfants, se souvient encore de ses histoires. Beaucoup a été adopté littéralement de ses interviews. Voici une liste de ces sources, avec des liens, de sorte que, si vous le souhaitez, vous pouvez lire les originaux.

De la couleur de la ligne de marge à gauche vous reconnaissez à un coup d’œil d’où ils viennent. Parce que ces lignes de marge ont les mêmes couleurs que le soulignement ci-dessous. Si vous bougez votre souris sur un point, la source est affiché comme un texte « de pointe de l’outil ». Blocs de citation littérale des interviews ont eu un fond sombre ( pas dans la version imprimée ) et sont en retrait.

  • Des liens externes vers des sites Web sur la Seconde Guerre mondiale et la résistance en Limbourg Néerlandais
  • Surtout le premier temps de l’occupation se trouve dans un article du numéro commémoratif du Nederlands Auschwitz Komitee ( Comité Auschwitz néerlandais ), 24e année n° 1, 1980, entitulé « On n’a pas décidé de rejoindre la résistance ».
    C’est vrai, il n’avait pas d’autre choix.
  • Au NIOD ( Nederlands Instutuut voor Oorlogs-Documentatie = Institut néerlandais pour la documentation de guerre ) se trouve une interview que l’on m’a envoyé dans une version numérisée de mauvaise qualité. Il contient en particulier de l’histoire de l’LO à Valkenburg. Je l’ai tapé et le résultat peut être trouvé sur ce site.
  • L’histoire de Valkenburg-Houthem : Longtemps après la guerre, nos parents nous avont donné un livre pour chacun.e de leurs enfants, à l’édition de laquelle mon père, l’homme de la résistance « Paul Simons », a collaboré, là où il s’agit de la résistance et de la libération à Valkenburg. Parce que ce livre est épuisé et l’éditeur n’est plus existant, je ne sais pas à qui je dois demander la permission d’utiliser ce chapitre.
  • La thèse de doctorat « Het verborgen front / Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de tweede wereldoorlog » ( Le front caché / l’histoire de la résistance organisée dans la province de Limbourg pendant la Seconde Guerre mondiale ) de Dr. A.P.M. Cammaert est également une source importante. Un résumé en anglais et en bas les liens aux chapitres de l’original ( PDF ).
    Voir aussi le chapitre VIII.5.8. Valkenburg
    ou Het verborgen front, citations de ce livre.
  • Jan ( Jules ) van Betuw, un combattant de mes parents, me parlait à l’enterrement de ma mère. Il a eu une conversation choquante avec ma mère. Il s’agit de l’expérience du vieux couple juif Soesman-Horn, et de la façon dont le gouvernement néerlandais et les citoyens se sont emparés de leur patrimoine. Lisez le dans son intégralité ici.
  • Depuis l’Australie, j’ai reçu une réponse que vous pouvez lire en français ici. À propos Coen Grotaers - l’un des nombreux
  • Dans son oraison funèbre pour « Paul », « Harry », nom de résistance de Theo Goossen, a décrit les activités de son camerade. Il a parlé essentiellement de la dernière année de la guerre. « Harry » a dirigé le rayon de Kerkrade et il principalement a pris en charge les relations extérieures du district de Heerlen. Mi-Juin 1944, ses relations et ses expériences ont incité Goossen à construire un service de renseignement ( ID ), pour soutenir toutes les organisations de la résistance dans la région. La première et la plus importante tâche fut de protéger la résistance. La service a également recueilli des informations militaires. Après le débarquement allié sur la côte normande au début de Juin 1944 l’importation de ces informations a même augmenté.
  • Détails biographiques sur Pierre Joseph Arnold Schunck

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Inschrijven voor het boek "Valkenburg 75 jaar bevrijd", 75 verhalen over de inval in 1940, de bezetting en de bevrijding september 1944. Uw inschrijving via overschrijving van € 14,95 (zelf afhalen) of € 20,00 (incl portokosten) op rekening nummer: NL 65 RBRB 0896612252 van het Platform Wereldburgerschap Valkenburg a/d Geul onder vermelding van uw naam en „Voorinschrijving 75 jaar bevrijding“. Bij gewenste verzending uw adres. Van 13 t/m 21 september is het boek af te halen tijdens de vredeswake in de Sint Nicolaaskerk in Valkenburg, 13h30 – 17h00 Voor meer informatie: jovanaken@ziggo.nl en of jos.smeets@global-exploration.nl „Valkenburg 75 jaar bevrijd” – 75 verhalen over de inval in 1940, de bezetting en de bevrijding september 1944. 180 full colour pagina‘s 21/21 cm. 75 verhalen, verteld door mensen uit groot Valkenburg en geïllustreerd door Valkenburgse kunstenaars, basisschoolkinderen en of jongeren van het Stella Maris College. Het hoek bevat vele historische foto’s waaronder de 24 foto’s van de “Belevingsroute” welke van 5 mei 2019 tot en met 5 mei 2020 in Valkenburg het verhaal van de oorlog en bevrijding in herinnering brengen. Een uitgave van het Platform Wereldburgerschap

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Liste des liens Résistance 2me Guerre mondiale

Limburgse monumenten vertellen 1940-1945 Pagina is in het Nederlands
83

Mémorial numérique des noms de l’Oranjehotel Pagina is in het Nederlands
C’est l’une des questions les plus fréquemment posées : qui était détenu.e à l’Oranjehotel ? Malheureusement, il n’existe pas de liste complète de tou.te.s les detenu.e.s. Une grande partie des documents de la prison fut détruite par les occupants allemands peu avant la libération.
Voir aussi Oranjehotel & Waalsdorpervlakte82

Jan van Lieshout, Het Hannibalspiel Pagina is in het Nederlands Seite auf Deutsch verfügbar Page available in English Page disponible en Français;
Un jeu sinistre pendant la Seconde Guerre mondiale du service de contre-espionnage de la Kriegsmarine (Marineabwehr), qui a conduit à la chute de trois groupes de résistance néerlando-belges, ISBN 10 : 9026945744 ISBN 13 : 978902694574880

Champ d’honneur de Loenen Pagina is in het Nederlands Seite auf Deutsch verfügbar Page available in English Page disponible en Français;
Plus de 3 900 victimes de guerre sont enterrées au Champ d’honneur de Loenen. Il s’agit de personnes qui ont perdu la vie dans différents endroits du monde en raison de circonstances diverses. Il s’agit de militaires, de membres de la résistance, de personnes qui ont fui les Pays-Bas et se sont rendues en Angleterre au cours des premières années de la Seconde Guerre mondiale pour rejoindre les Alliés (« Engelandvaarders »), de victimes de représailles et de travaux forcés, ainsi que de personnes qui ont été victimes de la guerre. …79

Markante feiten in Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog Pagina is in het Nederlands
Faits remarquables dans le Limbourg (belge) pendant la Seconde Guerre mondiale
Ceux-celles qui pensent que la résistance n’a pratiquement pas eu lieu dans la partie néerlandophone de la Belgique sont invités à lire ce document. L’accent est mis sur la résistance armée.
Auteur : Mathieu Rutten.78

Stichting Struikelstenen Valkenburg Pagina is in het Nederlands
45 Juifs qui furent déportés de Valkenburg ne sont pas revenus. La Stichting Struikelstenen Valkenburg « Fondation pierres d’achoppement » a été fondée pour poser ce que l’on appelle des Stolpersteine dans le trottoir devant les maisons d’où furent déportés les Juifs de Valkenburg assassinés, en mémoire de ceux-ci. Avec une liste complète.
Voir aussi Stolpersteine sur Wikipédia.77

Roermond ville frontale Pagina is in het Nederlands
Série d’histoires par Eric Munnicks sur les derniers mois de la guerre.
Voir aussi les autres histoires de guerre des Archives municipales de Roermond. Malheureusement, pas de traduction disponible. 76

Limburg 75 jaar vrij Pagina is in het Nederlands
75

Belgium WWII Pagina is in het Nederlands Seite auf Deutsch verfügbar Page disponible en Français;
Une plateforme virtuelle sur la Belgique et ses habitants durant la Seconde Guerre mondiale74

Ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, Alsace Seite auf Deutsch verfügbar Page available in English Page disponible en Français;
Centre européen du résistant déporté. Camp et musée73

Les victimes juives du national-socialisme à Cologne | A–Z Seite auf Deutsch verfügbar
72

Centre de documentation sur le nazisme de la ville de Cologne Pagina is in het Nederlands Seite auf Deutsch verfügbar Page available in English Page disponible en Français;
Visite virtuelle du musée et du mémorial en 8 langues, dont l’hébreu et le français71

Monument National Camp Vught Pagina is in het Nederlands Seite auf Deutsch verfügbar Page available in English Page disponible en Français;
Le Monument National Camp Vught est situé sur une partie de l’ancien SS- Konzentrationslager Herzogenbusch, mieux connu comme Camp Vught (janvier 1943-septembre 1944).70

The Margraten Boys - Sur le cimetière de guerre américain Page available in English
Déchirant et rachetant, c’est l’histoire d’un système unique « d’adoption ». Depuis des générations, des familles locales, reconnaissantes du sacrifice de leurs libérateurs de l’occupation nazie, prennent soin non seulement des tombes, mais aussi des souvenirs de plus de 10000 soldats américains dans le cimetière de Margraten aux Pays-Bas.
E-book gratuit de Peter Schrijvers, malheureusement uniquement en anglais. Autres livres électroniques de cet auteur sur la Seconde Guerre mondiale, en anglais et en néerlandais : https://www.google.de/search?hl=de&tbo=p&tbm=bks&q=inauthor:%22Peter+Schrijvers%2268

Le monument juif Pagina is in het Nederlands Page available in English
Chaque victime assassinée de l’Holocauste est commémorée sur ce Joods Monument avec un profil personnel. Le monument juif ne convient pas seulement à la recherche et à la commémoration. Vous pouvez compléter le monument avec des photos, des documents et des histoires, en établissant des liens familiaux et en ajoutant des membres de familles. Pour passer un appel et entrer en contact avec d’autres utilisateurs. Vous pouvez également ajouter des informations sur les pierres d’achoppement et d’autres liens externes importants.67

Quand les mineurs se mettent en grève contre les occupants allemands Pagina is in het Nederlands
La grève dans les mines au Limbourg commença le 29 avril 1943. La charge de travail augmentait et augmentait. es premiers jeunes hommes Néerlandais étaient forcés de travailler en Allemagne. La raison immédiate était l’ordre du général Christiansen d’arrêter à nouveau tous les prisonniers de guerre libérés de l’armée néerlandaise et de les transporter en Allemagne. La grève fut réprimée par des exécutions.66

Persécuté au Limbourg Pagina is in het Nederlands
Juifs et Sinti dans le Limbourg néerlandais pendant la Seconde Guerre mondiale
ISBN 978-90-8704-353-7
Thèse de Herman van Rens du 22/03/2013, Université d’Amsterdam, légèrement changé
© 2013 Hilversum65

Ons verblijf in het dorp Mergel (dagboek) (Meerssen 1989) Pagina is in het Nederlands
Notre séjour dans le village de Mergel ( journal. Meerssen 1989 )
Joop Geijsen de Meerssen raconte comment lui et deux autres garçons se sont cachés pendant un an dans les cavernes de calcaire juste à l’extérieur de Meerssen, qui fut plus tard appelée l’auberge aux plongeurs.
Pour autant que nous le sachions, épuisé et disponible uniquement dans les bibliothèques néerlandaises.64

Yad Vashem Seite auf Deutsch verfügbar Page available in English Page disponible en Français;
Institut international pour la mémoire de la Shoah63

Beelden van verzet Pagina is in het Nederlands
Comment chaque génération gère différemment le passé de la résistance
Si vous pouvez lire le néerlandais, vous pouvez trouver le lien de téléchargement de cet essai de Sander Bastiaan Kromhout
Publié en 2018 par le Comité national 4 et 5 mai
Édition imprimée ISBN 9077294244.62

Centre historique régional du Limbourg Pagina is in het Nederlands Page available in English
Le Limbourg néerlandais a de nombreuses institutions d’archives spécialisées qui préservent les sources historiques pertinentes de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, le public ne sait pas toujours pour quelles informations il peut aller où. Les archives ont des zones de travail qui se chevauchent, des organisations et des personnes ont été actives dans différents domaines et domaines. Il faut donc souvent beaucoup de temps pour trouver le bon endroit pour trouver des informations.
Ici, vous pouvez rechercher, mais également partager vos documents avec d’autres parties intéressées. Cela peut être fait en les faisant don à des archives ou des musées existants, ou en faisant des copies numériques des documents ou des images disponibles.61

Morts de guerre à Nimègue 1940 - 1945 Pagina is in het Nederlands
Avec fonction de recherche60

Fondation monument pour la résistance néerlandaise Pagina is in het Nederlands Seite auf Deutsch verfügbar Page available in English Page disponible en Français;
Noms des combattants de la résistance aux Pays-Bas et dans leurs colonies pendant la Seconde Guerre mondiale59

La résistance durant la guerre 1940-1945 Page disponible en Français;
Il s’agit principalement du réseau « Clarence » dont le fondateur était Walther Dewez ; évoqué sont également les noms de différents agents de Visé et des Fourons qui faisaient partie de ce mouvement.58

Résistant.e.s tombé.e.s de Maestricht Pagina is in het Nederlands
Une brève description et une longue galerie de portraits57

Stichting Herinnering LO-LKP Pagina is in het Nederlands
La fondation pour le rappel de LO-LKP veut sensibiliser à l’histoire de la résistance des organisations LO et LKP. À cette fin, elle met le contenu de son livre commémoratif et de nombreux documents originaux à la disposition du lecteur intéressé sous forme numérique.56

Le génocide oublié – Le sort des Sinti et Roma Pagina is in het Nederlands Seite auf Deutsch verfügbar Page available in English
En France aussi connus sous le nom Manouches
Disponible en Română, English, Nederlands, Deutsch, Polski, Hrvatski, Magyar

55

1944-2019 ⇒ Limburg du Sud 75 ans libre ! ⇐ Pagina is in het Nederlands
Un aperçu des activités dans le Limbourg du Sud autour de cet anniversaire mémorable au mois de septembre. Il est célébré dans chaque commune.54

Court métrage américain historique sur l’Auberge des plongeurs. Pagina is in het Nederlands
Un film muet tourné par une équipe américaine après la libération de Valkenburg. La première partie a été reprise avec l’aide de la résistance de Valkenburg. Il montre comment des clandestins ont été conduits à l’auberge de plongée. L’homme au chapeau est toujours Pierre Schunck. Le film commence devant sa maison, dans la rue Plenkert, à Valkenburg. Le rôle du policier sur bicyclette au départ n’est pas tout à fait clair. Selon le texte d’accompagnement, il s’agit d’un courrier.53

Database persoonsbewijzen uit de Tweede Wereldoorlog Pagina is in het Nederlands
À propos des cartes d’identité néerlandaises pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que des images de cartes d’identité associées à d’autres documents et données généalogiques et personnelles, notamment des récits de vie.49

Pierre commémorative des résistants Coenen et Francotte Pagina is in het Nederlands
Devant le monument de la résistance provinciale du Limbourg NL à Valkenburg. Ici, les maquisards Sjeng (Jean) Coenen et Joep (Jo) Francotte ont été assassinés le 5 septembre 1944, juste avant la libération de Valkenburg.48

Monument pour la Résistance en Limbourg NL Pagina is in het Nederlands
Chaque année, le 4 mai, la cérémonie de commémoration des tombé.e.s de cette province a lieu ici. Entre-temps, aussi les ancien.ne.s combattant.e.s ne sont plus parmi nous.47

Appel à tous, mais surtout à la population de Valkenburg Pagina is in het Nederlands
Le 17 septembre 2019, il y a 75 ans, la ville et tous les villages de l'actuelle commune de Valkenburg aan de Geul étaient complètement libérés.
Pour commémorer la libération et afficher le temps de guerre le plus fidèlement possible, le Museum Land van Valkenburg est à la recherche d'histoires personnelles, de témoins oculaires et de souvenirs tangibles.
Parmi toutes ces histoires réalistes, matériaux, photos, séquences et équipements, nous organisons une exposition unique et aussi complète que possible sous le nom « We Do Remember ».46

Tableau d’honneur des tombés, 1940 - 1945 Pagina is in het Nederlands
Un site web commandé par la Deuxième Chambre (~ Chambre des représentants en Belgique). Le tableau d’honneur des soldats tombés dans la période 1940-1945 comprend les personnes tombées suite à une résistance ou en tant que soldat.45

Résistance sans frontières. Pagina is in het Nederlands Page disponible en Français;
Sur des moines espions, des lignes d’évasion et le « jeu Hannibal », 1940-1943
ISBN: 978-2-507-05658-2
Paul de Jongh décrit en détail une ligne d’évasion des Pays-Bas vers la Belgique. Étude de cas unique sur la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale des deux côtés de la frontière belgo-néerlandaise . L’accent est mis sur le côté belge. Prolonge le livre de Cammaert, notamment en ce qui concerne le groupe Erkens à Maestricht.
Disponible en Néerlandais aussi.44

Het verborgen front Pagina is in het Nederlands Page available in English
Histoire de la résistance organisée dans la province néerlandaise du Limbourg pendant la Seconde Guerre mondiale
Thèse de doctorat de 1994, de CAMMAERT, Alfred Paul Marie.
Ce livre incontournable complet, en néerlandais, avec résumé en anglais, sur le site de l’université de Groningue.43

Forgotten History – Pierre Schunck, Resistance Fighter Page available in English
Histoire oubliée – Pierre Schunck, combattant à la résistance42

Seconde Guerre mondiale au Limbourg du Sud Pagina is in het Nederlands
Beaucoup d’images triées par commune. Pour Valkenburg: beaucoup de photos de l’internat pour garçons nazie Reichsschule der SS (ancien couvent des Jésuites) et des jours de libération, par Frans Hoffman.40

Réseau de sources de la Seconde Guerre mondiale (NOB) Pagina is in het Nederlands
Recherchez dans 9 millions de documents, films et images à propos et provenant de la Seconde Guerre mondiale aux Pays-Bas.39

NIOD Pagina is in het Nederlands Page available in English
Institut d’études sur la guerre, l’holocauste et le génocide
Les problèmes liés à la violence de guerre génèrent beaucoup d’intérêt de la société et exigent une recherche scientifique indépendante. NIOD conduit et stimule cette recherche et ses collections sont ouvertes à tous ceux qui sont intéressé-e-s.38

Limburg gaf joden WOII meeste kans Pagina is in het Nederlands
Les Juifs néerlandais avaient les meilleures chances de se cacher et de survivre à l’Holocauste en province de Limbourg. Cela ressort de la thèse de l'historien de Beek, Herman van Rens, de l'université d'Amsterdam sur la persécution des Juifs et des Sintis au Limbourg pendant la Seconde Guerre mondiale.
Acheter
Plus, en néerlandais36

Tweede Wereldoorlog en bijzondere rechtspleging Pagina is in het Nederlands
À propos des procès des Néerlandais qui ont collaboré durant l’occupation: La soi-disant administration spéciale de la justice. Cette page vous montre le chemin. Vous trouverez ici des photos, les mots-clés les plus utilisés, des références à des archives intéressantes, des index, des sites Web, des récits personnels et des guides de recherche.35

Nederlands Auschwitz Comité Pagina is in het Nederlands
34

Armee Secrète zone II/Limbourg Pagina is in het Nederlands
A propos de la tentative échouée de mettre en place une armée de guérilla complète dans le Limbourg belge. Utilisez le traducteur intégré.20

résistance à Enschede Pagina is in het Nederlands Page available in English
19

30th Infantry Division Old Hickory Page available in English
Libérateurs du Limbourg méridional en Hollande17

Bond van Oud-Stoottroepers en Stoottroepers Pagina is in het Nederlands
16

The Dutch Underground and the Stoottroepers Page available in English
Stoottroepen : Ceux de l’ancienne résistance qui se sont inscrits dans l’armée néerlandaise après la libération du Limbourg afin de participer dans la guerre contre le fascisme.15